Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Flavio Nunes
1 critique
Suivre son activité
5,0
Publiée le 1 mars 2024
Merveilleusement interprété Bravo aux acteurs Mystérieux beaucoup d’émotion très bien réalisé de très belles images Un moment incroyable je recommande vivement
Adam, écrivain, homosexuel, vit seul à Londres dans une tour vide avec un jeune homme pour seul voisin. Il retourne sur les lieux de son enfance, et retrouve dans leur maison, ses parents au même âge que lors de leur mort lorsqu'il avait 12 ans.
Cette histoire fantastique met en scène son héros dans un des fantasmes de beaucoup : pouvoir retrouver les gens aimés décédés et leur dire ce qui n'a jamais pu être dit, l'occasion unique d'une grande séance de psychanalise.
Les quatre comédiens (Andrew Scott, Paul Mescal, Jamie Bell et Claire Foy) sont très bien. L'omniprésence de la musique agace un peu, tout comme l'excès de pathos d'autant moins digeste que les dialogues sont d'une grande pauvreté et le récit inutilement alambiqué. Il aurait fallu une plume de qualité pour conter cette histoire d'écrivain souffrant, pour différentes raisons, d'une immense solitude. sanscrierart.com
Enfin une façon originale de parler de l'homosexualité : de l'intérieur, de l'intime, dans les rêves de l'homme adulte qui revit sa jeunesse et imagine ses parents lui dire ce qu'il aurait aimé entendre. Il n'y a pas de propos homophobes dans ce film mais, par ce procédé en miroir, on comprend et on porte tout le poids du rejet social et familial. C'est fort. C'est un récit totalement intimiste avec trés peu de lieux et très peu de personnages. Andrew Haigh ne porte pas de jugement. Il montre et il explique la difficulté d'échapper aux normes qui nous enferment. Il fait ressentir la violence de ce qu'a fait vécu son personnage principal mais aussi celle qu'il fait vivre à son compagnon, sans lui non-plus en avoir pleinement conscience. Andrew Scott et Paul Mescal sont très justes. Tout en subtilité, portés par une formidable esthétique, tout en rouge et en bleu, jusqu'à ce magnifique dernier plan. Réussi et intelligent.
Un bon film mais d'une lenteur extrême, l'émotion laisse malheureusement place à la lassitude. Le sujet central est le deuil, ce qu'on ne comprend pas forcément dans la bande annonce.
Une poésie en images … Le rythme est lent, mais on plonge petit à petit dans la beauté des liens entre les personnages, Andrew Scott est sublime et émouvant. Ce n’est pas un film avec un « élément perturbateur » et une intrigue, mais c’est un film juste et percutant sur l’amour sous toutes ces formes, tout simplement.
Film poignant qui nous plonge au cœur d’un enfant esseulé devenu homme. On hallucine avec lui. On éprouve le tourbillon de ses doutes. Un scénario d’une ingéniosité réjouissante.
Film sublime, celui de la seconde chance. Qui ne voudrait pas retrouver des personnes disparus et pouvoir leur dire les choses qu'il n'a pas pu dire avant ? Sublime.
Il y a très très longtemps que je n’ai pas eu l’âme fendue par un film d’une sublime tristesse et d’une déchirante beauté. Ce n’est pas une histoire d’amour : c’est une histoire sur l’amour, l’amour des histoires qui comptent, se décomptent en années ou en heures, qui content et nous racontent. Sur le réel face à nos vérités. Sur les monologues imposteurs et nécessaires qui simulent des dialogues. Sur les murs porteurs ou invisibles, les toi(ts) qui nous appellent et les portes que l’on n’ouvre pas. Sur les morts qui ne le sont peut être pas et les vivants qui ne le sont peut être plus. Quant à la B.O. ! Elle est aussi belle que la lumière et le jeu des acteurs. Vu en matinée ce 14 février, le coeur embarqué, les yeux à marée haute, un sourire d’admiration en coin, un « oh la la 😢👏🤍» dans la tête en quittant la salle !
Glauque, glacial et gentillet à la fois, C'est un film de genre certes, mais c'est daté. Dérangeant de prime abord sur son traitement narratif évidemment, 1h45 ça reste long. Pour ceux qui aiment on retrouve l' esthétique du cinéma expérimental des années 80 matinée David Lynch. Coté pile, les jeux d'acteurs sont marquants voire touchants, côté face, ça manque tout de même de coffre. Si l'on n'est pas sensible aux traumatismes affectifs et aux troubles psychiatriques on restera dans l'expectative et on oubliera assez vite ce film onirique qui tient du malaise et de l'allégorie homosexuelle des années sida.
Succès du film incompréhensible : plein de pathos, pas ou peu d'intrigue, on s'ennuie mortellement. Les acteurs sont peu convaincants et le seul intérêt qui consiste en la confusion passé/présent n'est guère exploité. C'est redondant. On ressort totalement déprimé de cette atmosphère mortifère...
A la lecture du synopsis, je sais déjà que l'histoire va se jouer entre deux hommes. Mais dans les premières secondes du film, l'ambiance est pesante voir engoissante. Pas un bruit, un homme tourne en rond dans son appartement. cherche t'il de l'inspiration où est-il dans une réflexion personnelle. quelqu'un tape à sa porte, un voisin qui semble déjà avoir assouvi sa soif. il lui propose de partager le reste de sa bouteille.
Sublime ! Sans aucun doute l'un des meilleurs films que je n'ai jamais vu. Des dialogues justes, superbement écrits, des scènes de toute beauté, une réalisation vraiment maîtrisée. Un jeu d'acteurs excellent. On n'en ressort pas indemne. Ce film va vous bouleverser, vous secouer, vous faire pleurer.... Et que dire du scénario : une pure merveille, des petits cailloux tout le long du chemin qui permettent de comprendre, même si a mon sens on peut y lire différentes versions de l'histoire selon sa propre expérience du film. A voir absolument !