Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tuco-ramirez
135 abonnés
1 628 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 5 mars 2024
Voilà un mélodrame à la tonalité très particulière !!! Sous des accents d’énième film sur l’homosexualité, ce film va se révéler bien plus complexe ; pour cela il faudra passer une première demi-heure assez convenue et déjà vu. Là, le film va devenir fantastique, va se décentrer de la relation amoureuse gay sans surprise pour nous amener dans une fantasmagorie autour de l’identité et de l’acceptation de soi. Le personnage principal, seul et très isolé, entreprend d’écrire un scénario sur ses parents disparus quand il avait 12 ans, 40 aujourd’hui. Ça sonne à la porte et son voisin, le seul, car son gigantesque immeuble ne compte que 2 habitants, se présente à lui, tente de le séduire et repart gros jean comme devant. Observez bien cette scène (tenue vestimentaire, bouteille, musique en fond sonore, paroles dites par le voisin), tout fera écho à une scène finale déchirante et permettra de mieux comprendre l’heure trente du milieu. Scène finale déchirante limite larmoyante et sur dramatique. Ces deux vont se retrouver et vivre une histoire d’amour avec en parallèle les visites du personnage principal auprès de ses parents. Et c’est bien ceci un thème majeur du film ; il retrouve ses parents au même âge que lui aujourd’hui ; ils ne se connaissent pas vraiment et vont pouvoir échanger sur son homosexualité, son enfance, les non-dits,… Toutes ces rencontres sont magnifiquement écrites et très émouvantes ; un joli film de fantômes. Pour les retrouver, il prend le bus, le train ; une transition vers les esprits ; il retrouve clarté, lumière. De retour chez lui, il vit son histoire d’amour naissante dans des ambiances sombres, plutôt nocturnes. Et si ces 90 minutes de film n’étaient qu’un songe, un rêve, la rédaction de son scénario ; l’histoire de sa propre acceptation, une renaissance. Ce film joue de boucles temporelles, de rêves dans les rêves, pour mieux nous perdre ou peut-être pour mieux nous happer. Décidemment les films 2024 sont aussi désarçonnant qu’ils sont clivant. C’est un voyage intérieur dans lequel on entre ou pas ; pour ma part, ce traitement novateur de l’homosexualité m’a transporté et ému. Un grand film sur le deuil, l’amour, l’homosexualité et la solitude. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Film très intrigant de par ses choix de réalisation, où l'on sait plus si l'on est tantôt dans un film fantastique comme dans la scène du Dinner avec ses parents, tantôt dans de la pure invention psychologique, même si je pencherait plutôt pour la deuxième option, le centre du film étant la solitude et ses ravages. Les révélations viennent nous faire passer de la romance au drame assez crûment, versant parfois dans quelques scènes horrifiques, que j'ai beaucoup aimé. Les thématiques abordées tout au long du film (acceptation, craintes, communication, secrets,...) sont de mon point de vue bien travaillées même si le jeu mis en place afin de faire douter le spectateur sur ce qui est réel ou non vienne perturber la clarté de certains échanges. Le plus gros point faible du film reste pour moi le rythme, assez lent.
Attention, ceci est mon opinion personnelle, qui est visiblement en désaccord avec la majorité.
Les 45 premières minutes sont troublantes! Nous suivons la rencontre de Adam, un homme solitaire, sérieux et fermé ; et de Harry, un jeune homme séducteur, se comportant presque en adolescent. Adam semble, derrière son image d’homme, être resté un enfant pudique et gêné. Il s’ouvre au fur et à mesure et vit enfin son adolescence en se libérant du poids qu’il supportait depuis tant d’années. Il accepte enfin de faire le deuil de son passé et d’évoluer seul… enfin c’est ce qu’on pourrait penser…
Après un début long, relativement froid et calme, durant lequel on finit par s’attacher au silence en se laissant guider par notre propre imagination, les personnages finissent par s’exprimer. Les dialogues sont trop révélateurs, ils viennent recouvrir tout ce qu’on avait pu s’imaginer durant la première heure du film ce qui est presque frustrant. Les images sont vraiment puissantes et dévoilent beaucoup des émotions et sentiments de Adam. Le film est visuellement vraiment intéressant et bien abouti. Cependant, les dialogues ne sont pas à la hauteur des images et des émotions ressenties par les personnages. Ils manquent de profondeur, sont trop superficiels, pas assez puissants. La fin est également décevante, une scène en trop à mon avis, mais je vous laisse vous faire votre propre avis !!
Cela reste un très beau film, abordant des sujets sensibles (relations humaines, mémoire, deuil, coming out, développement personnel, …)
Ça démarre vite, et puis ça devient long. Au milieu du film, on s’ennuie presque. Puis les 30 dernières minutes arrivent et là, c’est saisissant. Je n’avais jamais autant pleuré devant un film. Une claque. A revoir
Un film touchant, contemplatif, philosophique et surprenant. La boucle de l’histoire est étonnante et m’a beaucoup marquée. L’époque, la musique, l’ambiance, le doute et cette sensibilité à fleur de peau. Même les spectateurs étaient ultra calmes et concentrés. Je venais le voir sans trop de convictions et j’en ressors bouleversée. L’histoire est originale et ce quasi huis clos nous immerge dans leurs ressentis. Ça fait écho très fort à des émotions et des doutes que nous sommes nombreux à traverser. Clairement marquant.
Nous ressortons de ce film "sans jamais nous connaître", certes, mais bouleversés grâce à la sensibilité des acteurs, du réalisateur bien sûr qui a su rendre universelle cette rencontre entre deux hommes en quête d'amour et d'identité entre autres choses.
Ce film est une merveille ! Jeu et choix des acteurs formidables, les dialogues, l'histoire, les thèmes traités. J'ai rarement vu au cinéma un film aussi sensible, subtil et brillant.
Un film romantique avec deux hommes enfermés dans un malaise de communication avec l’environnements direct… ´il reste beaucoup de questions en suspend sur ce qui s’est réelement passé .. un écrivain homosexuel inhibé raconte une histoire d’amour , entre fantasmes de ce qui aurait pu être , et la triste réalité quotidienne , d’un homme fragile brisé par une tragédie d’enfance, la vie d’un jeune gay avec ses parents malhabiles , et qui vit replié sur lui même , dans le refus , noyé dans sa mélancolie en hauteur d’une tour d’immeuble quasi déserte , où le Down Town de New York (où vit le tumulte) éloigné est à la fois si proche à saisir et rentre par les baies vitrées de son appartement souvent dans une lumière peu vive , éteinte .. Un tableau vivant dépeint comme le fait si bien le peintre Denis Hopper Une alarme a retentit,,, puis la visite d’un jeune homme alcoolisé , plain de charme et désabusé , mais qui veut encore y croire comme un dernier « jet « et qui espère encore se raccrocher à quelqu’un , peut être à l’amour ,.. ? : une main qui se tend vers l’autre….. Et qui était cet autre joue par Mescal ? Ce drame psychologique dont l’atmosphère nous enveloppe d’une écharpe froide de brumes , entre cauchemards , fantômes , nous verse plusieurs histoires , nous attriste et ne nius laisse pas indifférents A voir .
J’ai beaucoup aimé ce film. Un film pleins de mystères. On comprend petit à petit la situation du personage principal et son histoire. J’ai adoré les plans, les images, la façon de filmer. On se perd avec le protagoniste entre plusieurs vies. Je suis d’ailleurs toujours sur un doute concernant ce que le protagoniste à imaginé ou réellement vécu.
Très déçu par ce film, que la quasi unanimité critique m'a poussé à aller voir. Scénario gros sabots et tire-larmes, rythme suspendu qui n'en finit plus : tous les poncifs d'un cinéma qui se regarde filmer et s'émeut de sa propre émotion.