J'ai appris que ce film parlait avant tout de la condition des homosexuels dans les années 80. J'avoue ne pas y avoir vu cela mais avoir pour autant adhéré totalement à cet univers où l'imaginaire et le réel se mélangent. J'y ai vu la vie d'un auteur perdu dans ses habitudes, ses traumas irrésolus et sa solitude.
Les parents du personnage principal affichent une relation très juste du regard que l'on porte à un fils perdu depuis longtemps que l'on ne comprend pas, de parents qu'il aurait souhaité avoir. De très nombreuses scènes qui sont entrées en moi en marquant pour longtemps mon imaginaire d'une mélancolie puissante quant à ma propre enfance, aux moments d'amour parental que je souhaiterai revivre ou changer.
Andrew Scott est formidable dans son rôle, de même que Paul Mescal. Ce dernier apporte la tension entre différents imaginaires qui s'opposent pour au final se détruire dans une douleur palpable que le spectateur ne peut que partager.
Je viens de prendre une claque, Paul Mescal est un immense acteur à en devenir je n’en doute pas, après Aftersun, il me refait un coup de maître pareil, puis Andrew Scott est tout bonnement parfait aussi, ce duo est immense. Je suis rempli d’émotions, l’ambition du film est gigantesque, une histoire de deuil et d’amour tellement puissante mais loin d’être ordinaire, c’est pour ça que j’aime le cinéma.
Très bon film car il n'est pas attendu. Ca fait du bien. Les acteurs sont formidables et il y a beaucoup de tendresse et de sensibilité dans le sujet. Un film profondément triste.
Les 4 acteurs.trice sont d'une justesse, d'une sensibilité et d'une émotivité qui vous embarque immédiatement dans ce magnifique voyage au coeur de l'amour sous toutes ses formes (familial, amoureux, de soi...). Chaque plan est une photo que l'on aurait envie de prendre. "The power of love" est au centre du film sous toutes ses formes. Tout y est traité avec délicatesse, finesse, lumière. Absolument bouleversant.
Si on se laisse embarquer par le film, on perd toute notion du temps dans ces échanges qui traduisent si bien les désirs intérieurs que l'on a de vivre des scènes qui n'ont jamais eu lieu. Le tout avec une réflexion subtile et poignante sur l'isolement et l'homosexualité.
Comme souvent avec ce réalisateur, les gays vivent une vie de débauche et de solitude, de rencontre manquées. La révélation finale est hélas anticipée par le titre. L’ambiance grise fait penser à la série Looking. Avec une nostalgie de chaque instant,
L’ambiance est très « prenante » et l’on ne s’ennuie pas. Vu en avant première dans le cadre d’un festival.
Librement adapté d’un roman japonais, ce film, fort émouvant et aux frontières du fantastique, réussit à nous toucher au plus profond.
Andrew Scott interprète avec beaucoup de justesse un homme mûr tourmenté, introverti et surtout traumatisé par le décès de ses parents quand il n’avait que 12 ans.
Il va alors errer dans un univers étrange où l’onirisme s’entrelace avec le réel dans une quête poignante voire désespérée pour évoquer, ne serait-ce que l’espace d’un songe, ces moments familiaux chéris volés par un funeste destin.
On appréciera aussi le jeu de Paul Mescal, et quel plaisir de retrouver Claire Foy, inoubliable Elisabeth II dans « The Crown ».
Un pur chef d’œuvre. Tout est parfait, scénario, acteurs, réalisation. Et en plus c’est surprenant voir dérangeant. On comprend pas tout mais finalement c’est pas grave tellement c’est beau. Attention n’oubliez pas les mouchoirs !!