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Juan 75
57 abonnés
347 critiques
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3,5
Publiée le 17 février 2024
Le film est envoûtant bien qu’il cède à quelques facilités scénaristiques. Andrew Scott m’a semblé trop jeune pour incarner un personnage supposé avoir 50 ans. Les thèmes abordés et la réalisation m’ont transporté à plusieurs reprises et c’est un bonheur de retrouver Jamie Bell, clin d’œil à Billy Eliott. Il manque toutefois le génie d’un Lynch pour m’emballer totalement.
film qui manque clairement de maturité, qui s'adresse à un public "jeune" enc9re en phase de questionnement (utile pour le coup), mais terriblement cliché gay (couche au 1 er ciup, drogue alcool), manque clairement de romance, et le côté surnaturel est...bref. me suis terriblement ennuyé. Le film a l'avantage de montrer un histoire d'amour entre personnages "ni riches, ni jeune, ni bodybuldés" mais beaux, pas trop mal écrit, mais tellement vu...
Quelle interprétation ! À la recherche de ses parents morts trop tôt. Le personnage principal retrouve ses parents (morts dans un accident) et entame un dialogue avec eux. Il avoue son homosexualité et il rencontre un homme à Londres. C'est une mise en scène très originale avec des émotions à fleur de peau qui vous entraînent dans un récit où l'enfant devenu adulte souhaite être rassuré et souhaite remplir le vide qu'il ressent au fonds de lui. Il vit dans une tour froide, glaciale où malgré tout il trouve un amour possible... Superbe film !
Quel ennui , quelle tristesse … peu d’émotions et beaucoup de lenteurs … des scènes erotiques a n’en plus finir et hormis le joli sourire de l’acteur principal , voici un film bien creux
"Sans jamais nous connaître" récompensé et nommé à de nombreux prix cette année (Golden Globes, Bafta Awards, British Independent Film Awards) est un drame fantastique un peu en dessous de mes espérances. En effet le réalisateur Andrew Haigh livre une belle romance au masculin teinté de fantastique avec deux acteurs fusionnels à l'écran Andrew Scott et Paul Mescal qui parle d'amour, de deuil, de regret, de solitude, d'homosexualité dans une œuvre mélancolique et subtile mais qui à force d'alterner fantastique et réalisme fait perdre le fil au spectateur par moments, c'est dommage car ce film aurait pu être une petite pépite.
Un film onirique qui nous plonge dans les affres d'un des plus grands maux de l'humanité : la solitude. Celle-ci est accompagnée de ses fantômes, de ses regrets et de ses espoirs. Il ne faut pas chercher la rationalité dans ce film, mais plutôt les impressions, les sensations et les émotions. Le casting est magique, en particulier Andrew Scott qui décroche là sans doute son meilleur rôle. Le tout baigné d'une lumière et d'une musique délicieusement démodées mais envoûtantes. Ce qui aurait pû être un mélo plombant se révèle d'une beauté lumineuse, l'espoir résidant dans la capacité de l'esprit à (se) raconter des histoires pour survivre à son malheur.
En relisant les critiques je me demande à côté de quoi je suis passée pour avoir trouvé ce film d'un ennui mortel... Décidément les films passé/présent et on mélange tout ont la côte..après "la Bête" la semaine dernière j'ai l'impression d'enchaîner les navets...enfin apparemment pas pour tout le monde
SUBLIME. Impossible de poser des mots, allez le voir ! Sur le voyage vers l’intérieur, le plus significatif de nos vies; dans lequel les rencontres et les souvenirs se mêlent pour nous refléter la réalité que nous avons construit et, pour enfin, se rencontrer avec nous-mêmes, le vrai amour.
Interprété par un quatuor absolument impeccable (Andrew Scott, Paul Mescal, Jamie Bell et Claire Foy), le nouveau film d'Andrew Haigh, mélodrame romantique empruntant aux codes du fantastique, nous parle d'enfance et d'homosexualité, de deuil et de solitude.
Œuvre atypique à la croisée des genres, traversée de séquences fantasmagoriques, dans laquelle on s'immerge petit-à-petit pour ne plus pouvoir en sortir, ce «All of Us Strangers» (en vo) nous dépeint le portrait d'un homme cherchant à renouer avec les fantômes de son passé pour mieux renouer avec lui-même, à accepter enfin un passé qu'il ne peut plus changer en y mettant les bons mots, et cela pour aller de l'avant et enfin arriver à lâcher prise.
Film envoûtant où notre protagoniste vagabonde sans cesse entre rêve et réalité, entre passé et présent jusqu'à s'y perdre, c'est surtout dans ses séquences de "reconstitution familiale" que le film m'a touché (j'ai été un peu moins sensible aux séquences avec Harry, dont j'ai étrangement senti venir la fin assez rapidement). Adam ramenant à la vie ses parents qu'il a perdu à l'âge de 12 ans (un choc dont il ne s'est jamais réellement remis), se disant ces vérités qu'ils n'ont jamais eu l'occasion de se dire, et renouant avec ces moments de complicité qui lui manque terriblement, cette "seconde chance" qui n'a lieu que dans son esprit est un miroir de son mal-être et de ses regrets, mais aussi une manière de les questionner et les confronter, entre déni et acceptation. Et l'occasion de se dire enfin, une dernière fois et les yeux dans les yeux, "Je t'aime" (cette scène d'au-revoir...les larmes ont pointé le bout de leur nez), et ainsi réaliser que l'on peut commencer à s'aimer soi-même pour ce que l'on est, et grandir.
Une œuvre "thérapeutique" à la narration originale et à l'ambiance travaillée, nous questionnant, sans jugement aucun, sur les propres fantômes qui nous accompagnent et ce que nous comptons en faire. 7,5/10.
Amour, solitude, deuil, mélancolie, nostalgie, réalisme magique. Ce film, étrange et singulier, n'arrête pas de me hanter l'esprit. Coup de cœur absolu!
Finalement une bonne chialade de deux heures qui cinématographiquement joue parfaitement une perte de repère mais qui ne nous fait jamais perdre le fil de l'histoire en tant que spectateur, la performance d'Andrew Scott est dingue, bravo. 4 étoiles parce que la fin est plus tâtonnante même si pris dans le total affect on se contente d'en pleurer d'émotions.
On a tous un bon copain névrosé... bah là, il est sur grand écran... et on s'ennuie ferme... Mauvais remake de je vois des gens qui sont morts... et une fin, la dernière image qui m'a fait honte pour le réalisateur... mais honte... ça ne m'était jamais arrivé au cinéma.
WAOW , véritable claque avec cet excellent film !!! Le réalisateur tire les fils d’un scénario subtil , librement adapté du roman "Présences d’un été" , et qui se révèle être un grand film sur l'amour et ses fantômes, d'une émotion et d'une beauté infinies où Andrew Scott et Paul Mescal jouent ici une partition dont la grande subtilité et la complexité n'altèrent jamais la puissance des émotions !
Mais quelle blague ce film. Un vrai délire de drama queen. C’est d’un ennui et d’un ridicule. Mettre Paul Mescal (so cute 😍) au casting et faire une histoire de Ghost remixée façon gay en plein questionnement ne suffit pas à faire un bon film. Les états d’âme des personnages c’est d’une longueuuuuurrr … totalement inintéressant. On dirait un vieux film des années 90 avec des scènes franchement digne d’une parodie, notamment celle avec les parents au restaurant, c’est à mourir de rire. Et la fin! La scène finale c’est vraiment le ponpon! Total ridicule MDR Ceux qui n’auront pas compris depuis le début que le ressort du film est le même que "I see dead people" avec la lumière blanche de la fin comme dans Ghost, ceux-là peut-être diront "mouais" Le film est trop long d’1h30. Ça aurait fait un court métrage passable À éviter vraiment Allez voir dans la salle d’à côté lol
J'ai mis du temps à rentrer dans le film, je ne pensais pas que ce serait aussi bavard. Et puis j'ai compris le dispositif, cette antichambre de réconciliation, j'ai aussi saisi dans quel état le réalisateur avait sans doute écrit le script, son besoin de consolation, et mes gardes ont flanché. C'est très bouleversant.