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Hélène D.
30 abonnés
84 critiques
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5,0
Publiée le 19 février 2024
Je mets 5 étoiles pour ce film et son émotion bouleversante. On ne voit pas arriver la fin et on comprend alors le titre du film. Sublime film. On est concerné par les propos du film , en tout cas l’histoire avec les parents, la solitude des personnages…merci pour ce film. Très belle bo.
J’ai été ému par ce film à un point qui m’arrive assez rarement. Tout dans ce film fonctionne et est exécuté à la perfection ce qui rend l’ensemble à la fois très beau mais aussi terriblement déchirant.
On sors de ce film avec le sentiment d’avoir vu un grand film, et quelques larmes aussi.
Juste sublime ! Acteurs tout en nuance, jamais de trop, un scénario inattendu jusqu’au bout sans de too much. Un film qui hante et qui accompagne l’esprit longtemps, très longtemps …
Un film magnifique. Aussi touchant que bouleversant !!! Les acteurs sont parfaits. La bande originale géniale. L’histoire splendide. Y aller avec des amis pour boire plusieurs bières ensuite car un débriefing s’impose !!!!!!
Ce film est lent et donc parait long c'est vrai mais il sort de l'ordinaire. Il est bien joué, bien réalisé donc je ne peux que vous conseiller d'aller le voir.
A vu "Sans jamais nous connaitre" de Andrew Haigh. Il ne m'arrive pratiquement jamais d'aller voir un film que je n'ai pas désiré pendant plusieurs jours, si ce n'est plusieurs semaines. Mais depuis quelques jours j'ai été matraqué par la bande-annonce et les recommandations Film-Inter, Coup de coeur de MK2, critiques dithyrambiques nombreuses... . Je ne connaissais ni le sujet, ni le metteur en scène. Bien mal m'en a pris. Film indigeste où la distorsion du temps permet toutes les élucubrations scénaristiques, où la bande musicale empêche le spectateur de penser, où les ralentis chichiteux et la photographie années 80 sont hors d'âge. "Sans jamais nous connaitre" est un mix foireux entre "Le Sixième sens" de Night Shyamalan (sans le suspens) et "Truly, madly, deeply" d'Anthony Minghela (sans l'humour). Adam vit seul dans une tour à Londres. Personne dans les rues. Une nuit il rencontre un voisin avec lequel il draguouille puis couche, ce qui lui donne l'envie de revoir sa maison d'enfance. Oh surprise ! spoiler: Ses parents sont présents et ont le même âge que lui, alors qu'ils sont morts, ce qui lui permettra de faire auprès d'eux le coming-out qu'il n'a jamais pu faire puisqu'il avait 12 ans lorsqu'il est devenu orphelinspoiler: . Aucun rythme, aucune émotion. Des scènes horripilantes et pénibles (la scène obligée du coming-out !) se succèdent. La seul mérite de ce film est de probablement s'inscrire dans la liste des visionnages indispensables dans les écoles de cinéma pour montrer aux étudiants tout ce qu'il ne faut jamais faire en matière scénaristique et de mise en scène.
Ce film mérite un gros TW suicide, drogues, mort. Si vous êtes concerné.es et que vous ne souhaitez pas y êtres confronté.es n'y allez surtout pas. Mes amis.es et moi en sommes sorties en crise d'angoisse. Le film ne comportant pas dutout ces indications nous avons été confronté.es à une violence a laquelle nous n'étions pas préparés.
La trentaine bien entamée, Adam (Andrew Scott) vit à Londres dans une tour d’appartements quasi inoccupée. Il y fait un soir la rencontre d’un voisin (Paul Mescal), aussi solitaire que lui, avec lequel s’ébauche une idylle. Le scénario sur lequel il travaille n’avançant pas, il a la curiosité de retourner sur les lieux de son enfance. Quelle n’est pas sa surprise d’y retrouver ses parents (Claire Foy et Jamie Bell), au même âge qu’ils avaient quand ils sont morts d’un accident de la route.
Dans une actualité cinématographique un peu falote, en attendant "Dune 2" dans dix jours, Sans jamais nous connaître, grand film élégiaque sur l’amour, le deuil, l’homosexualité, la solitude, se distingue dans la masse des sorties oubliables. Son pitch, qui flirte avec le fantastique peut sembler déroutant.
J’ai entendu autour de moi dans la salle les sanglots se ravaler, les Kleenex se déplier, les nez se moucher. Mes yeux sont restés secs, mes Kleenex pliés, mon nez silencieux. La faute sans doute à un cœur de pierre, racorni par les ans, que plus rien – sinon le final de La La land – ne touche. La faute aussi peut-être à un film qui, pour mélodramatique qu’il soit, est dépourvu d’enjeu. Que penseraient mes parents s’ils étaient toujours en vie ? Comment réagiraient-ils à mon coming out ? spoiler: Sans vouloir trop divulgâcher, la réponse est assez pauvre : l’un réagit plutôt bien, l’autre réagit plutôt mal – la seule question, une fois cette phrase écrite, étant de deviner lequel des deux réagit comment.
Faire ressusciter les morts, ceux qu’on n’a pas eu le temps d’aimer, ceux dont l’absence chaque jour nous ronge, ceux dont la disparition constitue à nos yeux une cruelle injustice, est un rêve inaccessible que nous avons quasiment tous caressé un jour ou l’autre au gré des disparitions qui ont endeuillé nos vies. La magie du cinéma nous permet de le réaliser. "Sans jamais nous connaître" a la riche idée d’utiliser ce terreau puissant.
À ce fil narratif là, qui aurait pu à lui seul nourrir tout un film, "Sans jamais nous connaître" en rajoute un autre : une histoire d’amour entre le héros et son voisin, qui semble être le seul autre résident de l’immeuble où Adam vit. Cette histoire là, mélodramatique à souhait, aurait pu également, à elle seule, nourrir tout un film. spoiler: Sa conclusion, qui éclaire le titre français du film qui m’avait jusqu’alors semblé bien mystérieux, est déchirante. Mais le lien entre les deux fils – d’un côté l’histoire d’amour qui se construit, de l’autre les retrouvailles avec les parents disparus – m’a semblé bien ténu sinon artificiel
Faire revivre les personnes disparues pour mieux les aimer et leur dire au revoir. Film puissant et délicat. Les personnages sont tous de belles personnes
Je pense qu'il est primordial d'éclaircir un point en répondant à des critiques terrifiantes qui m'ont fait posé la question "pourquoi les gens sont si réducteurs ?". Non, All of Us Strangers n'est pas un film "I see dead people". Il l'est tout au plus dans sa couche la plus superficielle. C'est ainsi qu'il nous est présenté, et ceux qui en sont restés à la simple description factuelle ne peuvent (et oui...) malheureusement pas apprécier ce métrage à sa juste valeur. Cela fait bien longtemps que je n'ai pas posté d'avis, mais le bouleversement par ce film m'y a contraint. Glorifions la recherche perpétuelle des jolies choses, et des choses qui marquent. Glorifions l'ingéniosité mordante d'une telle œuvre. Admirons la tendresse et la souffrance qui s'en dégage. Le film possède des milliers de couches et de thèmes. Dans les grandes lignes: la solitude (ici intensifiée par l'urbain et le paradoxe des grandes villes), le deuil dans ce qu'il a de plus profond, les rapports fantasmés (car nous sommes tous des étrangers), nos désirs, nos peurs,... Tout cela par le fil rouge qu'est l'homosexualité du personnage principal. Car oui, le film traite de l'homosexualité, ses conséquences et les souffrances qu'elle engendre par le rejet de la société. Pouvoir s'émerveiller de la sensualité universelle entre les genres, quels qu'ils soient. Merci de dévoiler la simplicité que certain n'arrive pas à apercevoir dans ce simple choix (ou très difficile à cause des autres) d'aimer qui on veut. Mais encore une fois tout cela est superficiel, palpable. L'homosexualité est dans ce film bien plus ancré que l'ancrage de la romance. Le rapport entre les défunts parents, restés coincés à l'âge de leur mort dans le cerveau d'Adam, et ce dernier est à la fois basée sur l'amour de son enfance et le violent secret (homosexualité et sentiment de différence) qui les oppose. A travers ce conte quasi fantastique (il ne l'est selon moi pas vraiment), Adam réalise son introspection, imagine et pose des mots sur la distance qui existait déjà entre eux. Et c'est cette distance qui bloque le deuil, qui le rend si cruel. Merci à ce film de nous proposer toute la douceur cruelle dont il est capable, sans jamais mettre un pied du côté de l'absurde ou du désinvolte, tant le sujet est important et universel. Merci d'avoir posé des mots sur la souffrance. Merci.
PS : Par pitié ceux qui n'ont pas compris l'enjeu et la fin du film, il faut le revoir, vraiment, c'est important. Avec mes salutations les plus distinguées, bien sûr.
Dans le paysage cinématographique de 2023, "Sans jamais nous connaître" se distingue par son audace narrative et sa réalisation technique, bien que le film navigue dans des eaux connues avec des touches d'originalité qui le distinguent sans toutefois révolutionner le genre. Réalisé par Andrew Haigh, ce film fantastique romantique britannique dépeint avec finesse la quête d'identité et la confrontation avec le deuil à travers les yeux d'Adam, interprété avec brio par Andrew Scott. Sa rencontre nocturne avec Harry, campé par Paul Mescal, sert de catalyseur à une introspection profonde, marquée par des retrouvailles fantomatiques avec ses parents décédés.
La force du film réside dans sa capacité à mêler réalité et fantastique, offrant une toile de fond pour explorer des thèmes universels tels que l'amour, la perte et l'acceptation de soi. Les performances sont indéniablement fortes, notamment celle de Jamie Bell et Claire Foy, qui incarnent les parents d'Adam avec une présence à la fois rassurante et éphémère. Leur interprétation confère une profondeur émotionnelle au film, renforcée par la direction de Haigh, qui manie avec habileté les nuances subtiles de la narration.
Cependant, le film n'est pas exempt de faiblesses. Bien que le récit s'aventure dans des territoires psychologiques et métaphysiques, certains éléments de l'histoire semblent sous-développés ou prévisibles, ce qui peut laisser le spectateur sur sa faim. De plus, bien que la photographie et la bande sonore complètent habilement l'atmosphère mélancolique, elles ne parviennent pas toujours à transcender les clichés du genre fantastique romantique.
Les séquences oniriques, mélangeant passé et présent, réalité et illusion, sont parmi les plus réussies du film, offrant des moments de pure beauté cinématographique. Néanmoins, le rythme inégal et certaines longueurs dans le développement de l'intrigue empêchent le film d'atteindre son plein potentiel. L'utilisation de la kétamine comme élément déclencheur d'une introspection plus profonde est à la fois audacieuse et risquée, flirtant parfois avec la glorification plutôt que l'analyse critique.
"Sans jamais nous connaître" est un film qui, malgré ses imperfections, parvient à toucher et à engager le spectateur grâce à ses performances émouvantes et à sa réalisation soignée. Il s'agit d'une œuvre qui mérite d'être vue pour ses qualités artistiques et pour la réflexion qu'elle suscite sur la nature de la mémoire, de l'amour et de la perte. En définitive, le film est une expérience cinématographique valable, bien qu'il ne révolutionne pas le genre auquel il appartient.
Entre relations filiale et amoureuse, SANS JAMAIS NOIS CONNAÎTRE nous raconte surtout la solitude du protagoniste et ses effets. Pour y arriver le film, troublant, mélange vie et mort, passé et présent. Réalilé et fantasme. Le réalisateur fait de même à l’image en mêlant magnifiquement ombres et lumières et premier-second plans, pour nous surprendre de l’ouverture à la conclusion. Un résultat captivant à l’histoire comme à l’image.