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🎬 RENGER 📼
7 209 abonnés
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2,0
Publiée le 15 octobre 2022
La circoncision continue toujours et encore de faire parler d’elle, cette pratique très pratiquée dans certaines religions (le judaïsme et l’islamisme en tête) ainsi que pour des raisons culturelles ou thérapeutiques, consiste en l’ablation totale ou partielle du prépuce (la peau recouvrant le gland).
A l’image de l’excision (son pendant féminin), cette pratique est de plus en plus décriée alors même qu’elle est pratiquée depuis l’Égypte antique. Cette opération n'a rien d’anodine et viol l'intégrité de l'enfant puisqu’elle se fait sans son consentement et que la plupart des opérations se font entre la naissance et avant l’âge de 13/15ans.
Non seulement cette pratique se fait sans le consentement des victimes mais elle peut aussi avoir par la suite de graves répercussions sur leur vie intime (le prépuce n’est pas qu’un bout de peau insignifiant recouvrant l’extrémité du pénis, c’est aussi et surtout une zone disposant de récepteurs sensoriels, estimée entre 10 000 et 20 000 terminaisons nerveuses). Le film nous rappelle très justement que la circoncision enlève jusqu’à 50% de la partie sensible du pénis, ce qui est loin d’être anodin.
La réalisatrice s’intéresse à cette pratique de ses débuts (remontant à l’Égypte antique jusqu’au 18/19ème siècle où elle était surtout pratiquée dans le but de lutter contre la masturbation) à aujourd’hui, notamment en Allemagne où elle reste encore pratiquée alors même qu’elle est de plus en plus délaissée dans le reste de l’Europe contrairement aux pays anglo-saxons où l’on estime, notamment aux États-Unis, que 71% des américains sont circoncis (à leur naissance, 1 enfant sur 2 l'est automatiquement). Au pays de l’oncle Sam, ils circoncisent à tout va, sans réelle raison médicale ou religieuse, c’est devenu une pratique rentrée dans les moeurs et à chaque fois, sans se soucier du bien-être de l’enfant (le nourrisson se retrouve attaché sur la table d’opération et ce, sans être suffisamment anesthésié).
La réalisatrice est allée jusqu’en Afrique où pendant de trop nombreuses années, l’OMS a propagé de fausses informations, incitant à la pratiquer, soi-disant pour se prémunir du SIDA (ce qui est parfaitement con puisqu’un homme circoncis a autant de chance d’attraper virus qu’un non-circoncis). Le documentaire montre des enfants en bas âge qui ont été incités par leurs professeurs à subir cette opération et ce, sans avoir toutes les informations nécessaires et pire, sans avoir avertis leurs parents (certains en sont même ressortis avec de graves complications médicales). C’est ainsi que l’on apprend qu’au Kenya, 80% des jeunes garçon sont circoncis.
On y apprend même que chez les juifs, on peut faire l’impasse de la "Brit Milah" (la circoncision) grâce à la cérémonie dite de la "Brit Shalom" (« l’alliance sans souffrance »), encore marginale, elle gagne à être reconnue.
Partout dans le monde, des voix se font entendre pour que cette pratique barbare cesse d’être un automatisme dans certaines cultures, pays ou religion. Le combat sera long et semé d’embûches…
Un faux sujet pour s'attaquer aux religions en faisant le parallèle ridicule avec l'excision. Ce documentaire est vide de fond mais dans la forme il répond a une commande ultra libertaire et anti religieuse.