Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
weihnachtsmann
1 188 abonnés
5 193 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 10 janvier 2023
Excellent film d'aventure où Lino joue un mercenaire solitaire et sans scrupules. L'action se situe d'abord en huis-clos mais elle ne tarde pas à s'étendre dans les alentours avec une sorte de chasse à l'homme impitoyable. Excellent jeu des espagnols et une toute fin avec son petit suspense inquiétant!!!!
J'ai aimé ce film pour Lino Ventura, la musique et l'histoire qui décrit bien l'attitude des hommes assoiffés de pouvoir et qui montrent la face noire de l'humain. L'enfer est bien pavé de bonnes intentions et le mieux est bien l'ennemi du bien!
Un bon film avec des dialogues et une rhétorique assez engagé sur le pouvoir, ceux qui le détiennent, ceux qui le veulent, et les moyens qu'ils veulent employer pour y parvenir. Certaines répliquent cinglent bien. Quelques longueurs dans la première partie, pour bien insister sur l'attente. Et une 2ème partie ou tout s'accélère. Ventura excelle dans son rôle de "tueur à gage" solitaire, taciturne qui ne s'attache à rien ni personne...enfin presque. A voir par les amateurs de film sur les révolutions, d'aventure dit-on pudiquement.
Dans l’exotisme d’une ville d’Amérique du Sud sous tension, José Giovanni ne parvient pas à retranscrire ces quelques jours qui précèdent l’assassinat de son président. Un mercenaire étranger doit se charger de l’affaire et Lino Ventura endosse le costume sans forcément y croire vraiment. La mise en scène très statique ne lui facilite pas la tâche. Les dialogues s’en ressentent et le fil de l’histoire aussi, sans grande intensité malgré les fusils qui résonnent. On quitte alors le huis-clos de l’appartement où le tueur patientait ( le spectateur aussi) pour des scènes d’action que l’on a déjà vues. Quand elles prennent le dessus , c’est une histoire que l’on a déjà vue. A noter une partition qui demeure toujours très présente ( François de Roubaix) et qui ne vous lâche plus dans sa rengaine expressive. AVIS BONUS On retrouve l'avant séance habituelle ( pubs et actualités d'époque ) et une présentation du film. L'interview de l'épouse du réalisateur est très intéressante, et déjà proposée dans " Dernier domicile connu" Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
4 703 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 17 juin 2021
José Giovanni est un réalisateur célèbre pour ses films d'aventures et de crimes mais c'est aussi un bon scénariste il a écrit le scénario du Clan des Siciliens. Ce film basé sur le roman de John Carrick nous montre le tueur Le Rital (Lino Ventura) qui doit tuer le président d'un pays sud-américain. Il reçoit sa mission par un avocat un certain Don Calvez. Ses commanditaires semblent tous être des partisans de la révolution mais Le Rital ne fait confiance à personne et après le meurtre de sang-froid du président il aura beaucoup de mal à quitter le pays. Ses dialogues avec un révolutionnaire idéaliste Chico sont intéressants car ils déterminent la motivation de chacun à commettre ce meurtre. A la fin de l'histoire nous ne sommes pas sûrs de ce qui va se passer sera-t-il abattu par les troupes du général. L'action dans le film est assez réaliste mais il faut être un bon tireur pour tuer une personne en mouvement à plus de deux cents mètres. Le Rital est un professionnel et lui et son fusil ne font qu'un et il est l'homme qui ne rate jamais sa cible. Lino Ventura est le bon acteur pour ce film quelque peu sous-estimé...
L.Ventura porte quasiment seul ce film entre westerns spaghettis et polar avec une interprétation magistrale en justicier méchant, sarcastique et sadique. Pas le meilleur film de J.Giovanni avec une mise en scène un peu pataude, le rythme un peu long notamment les 30 premières minutes interminables bien que l’ambiance pesante soit bien retranscrite.
Ce film a deux atouts : Lino Ventura et le Mexique. Le décor ne fait pas carton pâte et on parle espagnol. Pour le reste, le tête à tête entre le vieux routier cynique et le jeune idéaliste est caricatural et les dialogues frisent parfois le ridicule. Le jeune acteur qui doit faire face à Ventura ne fait vraiment pas le poids et est peu crédible. Mais il ne faut évidemment pas attendre beaucoup de finesse du réalisateur Giovanni, ni sur le plan psychologique ni sur le plan politique. Son fonds de commerce, l'amitié virile, fonctionnait encore dans les années soixante-dix, aujourd'hui il fait un peu ringard. Le scénario ne déborde pas d'imagination. Mais une musique qui évoque beaucoup celle d'Ennio Morricone contribue à rendre ce film d'aventures commercial agréable à regarder.
Un très bon film d'aventures écrit et réalisé en 1968 par le cinéaste José Giovanni !! L'action se passe aux alentours du début de la seconde guerre mondiale à Vera Cruz ou les Mexicains parlent beaucoup leurs langues mais aussi Français car ce long métrage est une production de chez nous. On y suit un tueur à gages Français qui a pour mission de tuer le président Mexicain avec l'aide d'un jeune homme de là-bas. La première partie est un huis-clos se passant dans un immeuble qui n'est pas de luxe à coté de la résidence présidentielle ou séjournent nos deux héros proche de leur cible puis la seconde partie passe dans l'action et le suspense. J'ai beaucoup aimé ce long métrage ou José Giovanni maitrise tout du point de vue de la mise en scène que des dialogues. La musique de François de Roubaix est jolie a entendre et le film vaut surtout pour les comédiens exceptionnels avec en tète le remarquable Lino Ventura et le jeune Xavier Marc à ses cotés plus le reste du casting. Une oeuvre haletante.
Un film correct qui souffre cependant d'un rythme assez lent et d'un second rôle assez mal incarné par Xavier Marc écrasé par la présence naturelle de Lino Ventura. Ce dernier interprète toujours de manière efficace et impeccable tous ses rôles. S'agissant du "Rapace", Ventura incarne un mercenaire étranger qui, contre monnaie sonnante et trébuchante, va abattre le chef d'état mexicain au bénéfice d'un groupe de révolutionnaires qui veulent faire un coup d'état. Ce n'est pas l'un des meilleurs films de Ventura, loin de là.
C'est un film qui n'a pas eu de bol. Car sorti peu de temps avant les événements de mai 68 et qui, par conséquent, sans avoir été un four, n'a pas eu l'audience escomptée et méritée. Bien sûr, "Le rapace" n'est pas un chef d'oeuvre. Giovanni n'a jamais été reconnu comme étant un faiseur de pièces maîtresses. Mais quelle efficacité. Quelle maîtrise. Le film, se basant d'ailleurs sur un cadre imaginaire, est clairement scindé en deux parties. La première met en scène un huis-clos étouffant et sec. A l'image du Mexique quoi. Jamais Giovanni ne faiblit. Il est toujours en mesure d'alimenter sa machine. Et il reçoit en plus le concours d'un Lino Ventura peu loquace mais tout en charisme. Ensuite, on bascule vers tout autre chose. Giovanni nous propose alors comme un western crépusculaire. Et, une fois encore, il maîtrise tout ça sans fléchir. C'est franchement passionnant à suivre. Et c'est rythmé. Car si la réalisation laisse à désirer, la mise en scène est très réussie. Au fond, je n'ai que deux reproches à faire: cette réalisation moyenne donc et une erreur de casting: Xavier Marc, qui manque cruellement d'épaisseur face à Lino Ventura. Mais c'est de l'excellent cinéma.
Un cadre imaginaire, puisqu'il n'y a eu aucun coup d'état au Mexique en 1938, dans lequel évolue un Lino Ventura, bourru et désabusé sur le devenir des révolutions (Giovanni a dû regarder Zapata). Il tient le film à lui tout seul. ne se privant pas d'envoyer quelques bonnes vannes à l'idéaliste de service et fonctionnant avec ses propres codes. Le film se divise en deux parties, d'abord un quasi huis clos assez étouffant, et ensuite une espèce de western moderne. On déplorera quelques confusions, notamment sur la nature des conjurés, quelques ellipses malheureuses, et l'erreur de casting constitué par Xavier Marc dans le rôle Chico. Le film reste agréable grâce à son scénario et à Ventura, la réalisation étant moyenne
Le jeune et l'expérimenté font équipe pour éliminer un dictateur sur lequel ils ont un contrat. Un film au soleil, avec pas mal de lenteur. Ce n'est pas le meilleur de la filmographie de Lino Ventura mais il se regarde.
Un régal pour les inconditionnels de Lino (qui ne l’est pas en France parmi les plus de 50 ans ?), il crève l’écran de bout en bout. A 48 ans, il méritait un bel hommage. Giovanni l’a fait en lui donnant un rôle conforme à son image cinématographique (rien à voir avec sa personnalité dans la vie). Une ‘’force’’ inébranlable l’habite, il ne compte que sur elle pour vivre et survivre si besoin. Dans ce film, il est totalement seul et s’il a accepté ce rôle d’assassin (alors qu’il a refusé celui bien diffèrent occupé par Noiret dans ‘’le vieux fusil’’) c’est parce que bien que mercenaire, il possède des valeurs : sa parole en premier, ne pas tuer un homme dans le dos, ne jamais laisser tuer une femme. De plus, l’argent qu’il prend est sali au passage par des gens corrompus. Une autre raison a du aussi le décider d’accepter : c’est la morale, en tant que'' leçon de vie'', que dégage ‘’le rapace’’. Quatre-vingt-dix pour cent des spectateurs ne prennent pas ce scénario au sérieux pensant que c’est du ‘’cinéma’’ et pourtant c’est exactement ce qu’il se passe chez les humains proches du pouvoir. Sous une forme moins violente ou sous d’autres plus cachées, rien n’a changé. Giovanni qui connaît grâce à ses tribulations passée les hommes et le cinéma a réalisé de beaux films, trop sous estimés. Il mérite d’être bien mieux connu qu’il n’est.
Un homme est envoyé en Amérique du sud pour assassiné un dictateur local. Lino Ventura est comme à son habitude exceptionnel. L'histoire étonnement sarcastique mérite plus de grands discours philosophiques. Les leçons données par le tueur au futur président valent leur pesant d'or. C'est assez intemporel et résiste donc parfaitement au temps. La réalisation à la serpe sans psychologie superflue est un régal. A voir ou à revoir.