AlloCiné
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Votre avis sur Une nuit ?
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ferdinand75
Une vraie pépite qui nous séduit et nous embarque dans un magnifique « voyage au bout de la nuit ». Beaucoup de poésie, une réalisation originale, beaucoup
spoiler:
d&rsquo
;images floutées, de couleurs passant du chatoyant au pastel : un gros boulot du chef Op, qui illustre parfaitement cette histoire d’une rencontre improbable, atypique, dans un métro parisien bondé, où deux individus , en difficulté, vont se cogner, se« connecter », puis se contacter en douceur un plus tard spoiler: dans une cabine photo,
et ainsi apprendre à se connaître tout au long de la nuit . Certaines scènes sont un pur régal, comme spoiler: l’incruste que se tape le couple dans une soirée parisienne
pour jeunes, un peu branchée, musique à fond . Les 2 adultes vont spoiler: s’éclater se découvrir,
danser , tout oublier pour échanger des moments spoiler: d’ affection intense.
De belles promenades en bord de Seine , o spoiler: ù l’on se dit tout, de secrets non avoués, de ses phantasmes
,de la peur de la vieillesse, la fidélité ou pas, il y a aussi cette scène improbable dans un club échangiste, car Karine Viard veut voir des corps nus "bien vivants », très beau dialogue avec un couple qui pratique, avec de belles explications sur le principe du désir, du regard et de l’échange . Bien sûr le film repose entièrement sur les épaules des deux acteurs principaux : Karine Viard , meilleur actrice de sa génération , éblouissante, touchante , au visage de Madone , en détresse, puis soudain pleine de joie, de charme , ou de séduction. Et Alex Lutz, très grand acteur , beaucoup de profondeur , il nous touche et on peut le voir actuellement dans le magnifique « Tableau volé » de Bonitzer , qu’il faut voir, où il se surpasse. Un énorme potentiel, beaucoup de grands rôles à venir. Mais il démontre ici un vrai talent de réalisateur, et de créateur. Le twist final, qui spoiler: était annoncé par quelques petites touches « impressionnistes » no
us bouleverse, et le final sur la passerelle Simone de Beauvoir est tout simplement du grand art. Bravo Monsieur Lutz.
;images floutées, de couleurs passant du chatoyant au pastel : un gros boulot du chef Op, qui illustre parfaitement cette histoire d’une rencontre improbable, atypique, dans un métro parisien bondé, où deux individus , en difficulté, vont se cogner, se« connecter », puis se contacter en douceur un plus tard spoiler: dans une cabine photo,
et ainsi apprendre à se connaître tout au long de la nuit . Certaines scènes sont un pur régal, comme spoiler: l’incruste que se tape le couple dans une soirée parisienne
pour jeunes, un peu branchée, musique à fond . Les 2 adultes vont spoiler: s’éclater se découvrir,
danser , tout oublier pour échanger des moments spoiler: d’ affection intense.
De belles promenades en bord de Seine , o spoiler: ù l’on se dit tout, de secrets non avoués, de ses phantasmes
,de la peur de la vieillesse, la fidélité ou pas, il y a aussi cette scène improbable dans un club échangiste, car Karine Viard veut voir des corps nus "bien vivants », très beau dialogue avec un couple qui pratique, avec de belles explications sur le principe du désir, du regard et de l’échange . Bien sûr le film repose entièrement sur les épaules des deux acteurs principaux : Karine Viard , meilleur actrice de sa génération , éblouissante, touchante , au visage de Madone , en détresse, puis soudain pleine de joie, de charme , ou de séduction. Et Alex Lutz, très grand acteur , beaucoup de profondeur , il nous touche et on peut le voir actuellement dans le magnifique « Tableau volé » de Bonitzer , qu’il faut voir, où il se surpasse. Un énorme potentiel, beaucoup de grands rôles à venir. Mais il démontre ici un vrai talent de réalisateur, et de créateur. Le twist final, qui spoiler: était annoncé par quelques petites touches « impressionnistes » no
us bouleverse, et le final sur la passerelle Simone de Beauvoir est tout simplement du grand art. Bravo Monsieur Lutz.
pierrre s.
Des bons moments, d'autres plus anecdotiques voir carrément trop bavards, font de Une Nuit un film plutôt inégal.
Une virée nocturne séduisante et touchante mais un peu trop bavarde par moment, portée par le couple Alex Lutz/Karine Viard qui fonctionne bien.
Durant tout le film j’ai ressenti comme un malaise, me demandant en permanence si ce qui me semblait maladroit et peu crédible l’était réellement ou si c’était volontaire mais dans ce cas dans quel but ? Ces questions finissent par trouver une réponse dans le twist final. Malgré cela, l’écriture élégante et l’interprétation presque sans faille du duo, « une nuit » n’en reste pas moins un peu décevant par la banalité globale du fond que l’enrobage ne suffit pas à faire passer.
Déambulation sentimentale nocturne, cette romance à la fin douce amère, tristement souriante questionne le couple, le désir, la force de l'inattendu en s'appuyant sur le charme et la composition très juste de Karin Viard et d'Alex Lutz dont la réalisation épouse les différentes phases de l'évolution de ce duo a priori inattendu, leurs découvertes, leurs partages culturels, discursifs ou émotifs. Une jolie quête de soi et de l'autre fantasmé.
gabdias
Sous couvert d’adultère, romance entre deux personnages, il y a une force et une intimité assez puissante entre les deux acteurs. Pourtant, le film se délite dans des bavardages et quelques simplicités scénaristiques notamment en deuxième partie de film. Bref, une belle performance d’acteurs, moins niveau écriture et subtilité.
Passer une nuit ensemble dans les lumières de Paris après s’être apostrophés dans le métro puis enlacés dans un photomaton. C’est l’histoire d’un homme et d’une femme qui mélangent leurs sentiments fragiles et spontanés, dégustent l’instant présent et se retournent sur leur vie pour y retrouver une douce mélancolie. C’est délicat, subtil, tendre, porté par une alchimie entre deux acteurs lumineux et des dialogues savoureux.
Une fresque romantico-citadine aux allures de coup de foudre tumultueux. Un parfum d'éphémère. Mais les apparences sont trompeuses....
Un film long et ennuyant, mais c'est dans le final qu'on y comprend sa beauté. Plutôt destiné à un public patient. ----Février 2024----
Déroulement un peu trop téléphoné. On ne s'ennuie pas cependant. Les dialogues côté Alex un peu trop courts...
1 H 30 tout rond, et je crois bien que je n’en aurais pas supporté beaucoup plus. Une vraie purge ce film !! Pourtant, le sujet à priori me plaisait : la déambulation d’un couple dans le Paris nocturne. Je m’attendais à quelque chose de romantique, avec un souffle, un peu à l’image de l’affiche (très belle). En fait de romantisme, je suis tombée de haut. C’est parfois à la limite de la vulgarité, dans les dialogues (creux, répétitifs, des poncifs peu inspirés) et les situations (coup vite fait dans le Photomaton, club échangiste). Et c’est bavard, mais bavard… Un verbiage pénible fait de considérations pseudo-intellectuelles sur l’amour et le désir et, au gré de la déambulation, une succession de situations auxquelles on ne croit pas du tout. Si Karin Viard joue juste, la palette expressive d’Alex Lutz semble bien plus limitée. Quant à la fin, avec un ressort de situation au goût de déjà vu, elle ne fait pas remonter la note que je donne à ce film. Décevant.
très ennuyeux.ce film manque de souffle. Et cependant les acteurs sont excellents. cela ne suffit pas à sauver l'ensemble
Nathalie (Karin Viard) et Aymeric (Alex Lutz) se bousculent, s'engueulent dans le métro, puis font l'amour dans un photomaton . Durant une nuit, ils vont errer dans Paris au gré de leurs sentiments et des rencontres. Alex Lutz, dont j'avais adoré "Guy", déçoit dans son dernier film. Celui-ci est trop centré sur des questionnements existentiels et amoureux redondants. Pourtant, on sent chez le couple d'acteurs un réel plaisir à jouer ensemble. Il s'en dégage parfois de la sympathie, mais aussi beaucoup d'agacement la plupart du temps. Au final, c'est une déception de voir les vicissitudes de ces bobos en pleine introspection. Je n'ai pas accroché même si le final est bien trouvé.
Il y a une certaine originalité certes mais c’est extrêmement bavard qu'on fini pas s'ennuyer. Vaut surtout pour Karin Viard et Alex Lutz, pour leur complicité et leur naturel.
Karin Viard et Alex Lutz sont amis dans la vraie vie et cela se voit tant leur complicité transpire à l’écran. Ils ont eu envie de faire un film ensemble et ont profité des confinements pour écrire « Une nuit », qu’ils ont tourné à la levée des mesures en 2022. Le hasard a fait qu’elle a fini par le produire et lui le réaliser. C’est donc vraiment une œuvre entièrement faite par eux deux et pour eux deux. Ils se sont fait plaisir, cela se ressent également à chaque minute du film. La confiance mutuelle est prégnante et la camaraderie qui en découle est évidente. Elle déteint forcément sur le film puisque tous les deux livrent des compositions impeccables, en osmose, et qui se répondent parfaitement le temps d’une valse romantique, fondue dans la nuit parisienne.
Le principe de ce long-métrage est donc presque conceptuel puisqu’on y voit une rencontre de deux personnes mariées qui se disputent pour finir par s’étreindre et ne plus se lâcher le temps d’une errance nocturne estivale. Deux acteurs, une unité de temps et de lieu et valse l’amour et le désir... Le problème majeur qui se profilait pour « Une nuit » n’est malheureusement pas évité: il est inégal. Certaines séquences magnifiques se disputent avec d’autres qui confinent à l’ennui et qui nous désintéressent poliment. Par exemple, leur rencontre/dispute dans le métro, la scène dans le restaurant japonais ou encore celle dans le club échangiste sont des séquences très belles et réussies, tour à tour drôles et surprenantes, quand d’autres s’avèrent même presque envoûtantes. Mais il faut aussi se farcir celle qui ne fonctionnent pas, qui sont trop longues ou qui ne captent pas notre attention comme la (très) longue scène sur les quais au début du film ou celle au Bois de Boulogne. Après cela dépendra de l’intérêt de chacun pour les sujets évoqués.
Concernant lesdits sujets, le couple à notre époque, l’amour et les relations hommes-femmes sont au centre de l’équation. C’est plutôt bien vu, toujours dans le vrai et non sans ironie. Il y a forcément beaucoup de dialogues, on pourra trouver en effet « Une nuit » bien trop bavard, qu’il ne laisse pas assez de place au silence. Mais beaucoup de choses dites le sont à raison. On évite également le Paris de carte postale, pour un Paris plus réaliste et anodin. « Une nuit » aurait pu se conclure sur leur séparation mais il se pare d’une conclusion fantasmagorique maladroite et inutile dont le film aurait dû se passer. Mais si on aime ces deux acteurs, cela reste agréable de les voir à nu dans un film écrit par leurs soins et plein de moments de grâce malgré ceux d’ennui poli. Une œuvre intime et agréable si on aime ces deux acteurs et qu’on fait fi d’un intérêt en dents de scie.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Le principe de ce long-métrage est donc presque conceptuel puisqu’on y voit une rencontre de deux personnes mariées qui se disputent pour finir par s’étreindre et ne plus se lâcher le temps d’une errance nocturne estivale. Deux acteurs, une unité de temps et de lieu et valse l’amour et le désir... Le problème majeur qui se profilait pour « Une nuit » n’est malheureusement pas évité: il est inégal. Certaines séquences magnifiques se disputent avec d’autres qui confinent à l’ennui et qui nous désintéressent poliment. Par exemple, leur rencontre/dispute dans le métro, la scène dans le restaurant japonais ou encore celle dans le club échangiste sont des séquences très belles et réussies, tour à tour drôles et surprenantes, quand d’autres s’avèrent même presque envoûtantes. Mais il faut aussi se farcir celle qui ne fonctionnent pas, qui sont trop longues ou qui ne captent pas notre attention comme la (très) longue scène sur les quais au début du film ou celle au Bois de Boulogne. Après cela dépendra de l’intérêt de chacun pour les sujets évoqués.
Concernant lesdits sujets, le couple à notre époque, l’amour et les relations hommes-femmes sont au centre de l’équation. C’est plutôt bien vu, toujours dans le vrai et non sans ironie. Il y a forcément beaucoup de dialogues, on pourra trouver en effet « Une nuit » bien trop bavard, qu’il ne laisse pas assez de place au silence. Mais beaucoup de choses dites le sont à raison. On évite également le Paris de carte postale, pour un Paris plus réaliste et anodin. « Une nuit » aurait pu se conclure sur leur séparation mais il se pare d’une conclusion fantasmagorique maladroite et inutile dont le film aurait dû se passer. Mais si on aime ces deux acteurs, cela reste agréable de les voir à nu dans un film écrit par leurs soins et plein de moments de grâce malgré ceux d’ennui poli. Une œuvre intime et agréable si on aime ces deux acteurs et qu’on fait fi d’un intérêt en dents de scie.
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