Mon compte
    Danser sur un volcan
    Note moyenne
    3,6
    33 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Danser sur un volcan ?

    10 critiques spectateurs

    5
    3 critiques
    4
    2 critiques
    3
    4 critiques
    2
    0 critique
    1
    0 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2024
    Quand le 4 août 2020, 2750 tonnes de nitrate d’ammonium explosent sur le port de Beyrouth, tuant 217 personnes, en blessant plus de 7000 et occasionnant des milliards de dollars de dégâts, le tournage du film "Costa Brava, Lebanon" de Mouna Akl était sur le point de commencer. Sous le choc, la production et la réalisatrice hésitent à tout laisser tomber. Mais la formidable énergie déployée par toute l’équipe du film aura raison de toutes les difficultés financières (la lire libanaise a perdu un tiers de sa valeur), sanitaires (le Covid fait rage), logistiques (des pluies diluviennes paralysent Beyrouth et détruisent les décors), administratives (l’acteur principal, le Palestinien Saleh Bakri, est bloqué à la frontière).

    "Danser sur un volcan" ressemble à un making of. Un making of d’un film maudit, frappé par tous les coups durs qui puissent s’imaginer. La référence à "Lost in La Mancha", le making of du "Quichotte" que Terry Gilliam n’a jamais réussi à boucler, vient aussitôt à l’esprit et est d’ailleurs cité par l’une des protagonistes. Si l’on n’a pas vu à sa sortie en 2023 "Costa Brava Lebanon", ou si l’on n’a pas lu cette critique éhontément divulgâcheuse, on appréciera d’autant plus la première partie de ce documentaire qui laisse planer le suspense sur l’achèvement du film. Mais très vite, on comprend que les difficultés seront surmontées et que le tournage ira à son terme.

    "Danser sur un volcan" comporte deux niveaux de lecture.
    Le premier, le plus immédiat, le plus euphorisant aussi, est le tournage d’un film, réalisé par une équipe soudée par la même passion et la même bonne humeur. Le rire en cascade de la gironde productrice à chaque coup du sort constitue le meilleur antidote aux facéties du destin. On se demande si le documentariste, un peu trop bienveillant, n’a pas gommé au montage toutes les querelles ou bien si ce collectif a vraiment réussi à maintenir une telle harmonie pendant toute l’entreprise. "Danser sur un volcan" est un bel hommage au cinéma, un art artisanal, une patiente marqueterie qui nécessite l’assemblage et la synergie de tant de talents.

    Le second, autrement plus désespérant, est le portrait en creux qu’il dessine du Liban. Un pays déchiré par la guerre civile, les agressions extérieures, la mauvaise gouvernance et l’absence de sens civique. L’explosion du 4 août 2020, produit de l’incurie et de la corruption, en est le sinistre symbole. L’incapacité de l’Etat libanais à mener l’enquête et à organiser un procès quatre ans plus tard en constitue hélas une illustration supplémentaire.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2024
    C'est un documentaire qui tombe à pic compte tenu des développements actuels de la crise au Proche-Orient. En effet, Danser sur un volcan met en lumière les doutes et les questions d'une réalisatrice accompagnée de son équipe (productrice, monteur, chef-opérateur) à poursuivre le tournage d'un film, alors que l'explosion du port de Beyrouth vient d'avoir lieu.
    On comprend vite que l'objet du projet dépasse le cadre particulier dans lequel il pourrait s'installer pour dresser un état plus général de la situation au Liban depuis plusieurs années, ruiné et anéanti par la corruption et l'incompétence de ses dirigeants.
    Loin de la résignation ou de l'abattement, Mounia Akl, autrice de Costa Brava Lebanon, fait preuve d'une énergie et d'une force incroyables, poussée par la solidarité de son entourage et portée par l'amour de son pays. On y entend souvent l'humour noir du désespoir tandis que les coupures d'électricité se multiplient ainsi que les soucis financiers. L'art devient ici une raison de survivre et d'espérer, mais aussi le motif à accomplir et à mener un projet jusqu'à son terme comme preuve ultime d'une existence mise à mal. Une belle leçon de courage et de dignité à méditer.
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    23 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    Créé dans un contexte de destruction. Un film dont on ne connaît pas réellement le sujet se construit alors que les bombes explosent de tous côtés. Touchant, bien que je doute que l'art puisse lutter contre les forces qui mettent ce pays à feu et à sang, je n'y crois pas vraiment. Puissent les realisateurs avoir raison.
    irgendwer92
    irgendwer92

    9 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2024
    Ca n'a strictement aucun intérêt. Des états d'âme de bobos dans une ville chaotique... le pompom... celui qui se retire de Beyrouth pour vivre en communion avec la nature : une villa avec piscine! Le tout parfaitement léché dans cette veine néo-rurale-chic, le comble du bon goût, vous savez les 10 pages qui terminent le M magazine.. Franchement, c'est une plaisanterie. Ce n'est qu'un insignifiant making off de film. Quand des gens crèvent la dalle dehors, la seule préoccupation de ce clan de "moi-je" est la poursuite d'un tournage.
    Nitnelav
    Nitnelav

    7 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2024
    Est-il possible de créer du cinéma au cœur de la tourmente, dans une ville transformée en champ de ruines, comme Beyrouth après l’explosion dévastatrice du 4 août 2020 ? Mounia Akl, jeune réalisatrice libanaise, a relevé ce défi en finalisant son film Costa Brava, Lebanon. Ce long-métrage raconte l’histoire d’une famille qui quitte le chaos de la ville pour se réfugier dans un coin de nature préservée. Mais le destin s’acharne : la pandémie de Covid-19, les coupures d’électricité, les coulées de boue qui ravagent le paysage, et une crise économique sans fin s’ajoutent aux obstacles.

    Face à ces défis, le tournage est devenu une épreuve de résilience. Arrêter ou continuer, décaler les dates alors que l’acteur principal, Saleh Bakri, est retenu à la frontière, autant de questions qui ont jalonné la production. Le documentaire de Cyril Aris va bien au-delà du simple making-of : il explore avec intensité la fragilité de la création dans un contexte de chaos et de doute.

    L’œuvre me touche profondément, me rappelle combien la création peut renaître des cendres de la destruction. Couronné de prix dans divers festivals, ce documentaire nous plonge dans l’art de tout perdre, avant de se réinventer par le pouvoir de la création. Un témoignage poignant de la capacité humaine à persévérer, même dans les heures les plus sombres.
    Guiz Mo
    Guiz Mo

    6 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2024
    Immersion dans un tournage de film bouleversé par l'explosion du port de Beyrouth. Le film qui a des allures de documentaire permet de suivre au jour le jour les bouleversements et les états d'âmes d'une équipe mobilisée autour dun projet de création malgré un environnement ou tout semble s'être écroulé. C'est l'occasion de croiser les regards et les perspectives sur un pays qui semble en perpétuelle reconstruction en présentant le ressenti de bon nombre de protagonistes toutes générations confondues (acteurs, équipe technique et leurs proches..) Et surtout d'offrir une réflexion sur la force de résilience et l'énergie constructive vehiculée par la creation artistique, la culture et la solidarité. Un message d'espoir donc et aussi l'occasion d'élargir son regard à l'humain sur un pays dont on entend généralement parler qu'au travers du prisme des guerres et des crises politiques.
    Laura J.
    Laura J.

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    Un film documentaire poignant, émouvant et solaire qui documente l'explosion du port de Beyrouth et la force de vie qui anime les Libanais face à cette crise.
    Silvie M.
    Silvie M.

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2024
    Très impressionnant ce documentaire improvisé sur le tournage de Costa brava Lebanon le 4 août 2020 au moment de l'explosion du port de Beyrouth et en plein de crise covid.
    Ce chaos résonne d'autant plus douloureusement en ce moment avec les bombardements israéliens
    Paul J.
    Paul J.

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2024
    Un documentaire saisissant qui montre comment l'équipe de tournage choisit de poursuivre son travail malgré le chaos de Beyrouth. On est plongés dans un mélange d’espoir, de colère et de courage, et c’est tellement puissant. Un hommage à la résilience, à la passion, et qui offre une réflexion sur la puissance du cinéma comme acte de résistance.
    Paulinerichard07
    Paulinerichard07

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2024
    Magnifique documentaire, si riche, tant de sujets abordés, les personnages sont si attachants et la réalisation très réussie.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top