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Flower 0478
56 abonnés
232 critiques
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4,0
Publiée le 7 juin 2024
L'histoire est originale car on départ le jeune acteur on voit pas du tout que c'est un vampire on voit sa mère lui donner de son sang mais on peut deviner au début quand elle accouche et qu'elle l'allaite son enfant il boit à sang l'acteur principal joue bien les autres acteurs aussi j'aime beaucoup Elodie bouchez c'est une grande actrice je conseille d'aller voir ce film.
Très bon premier film, dans la veine du Règne animal. La musique envoûtante participe à rendre l’atmosphère particulièrement oppressante. La famille touchée par la différence de leur adolescent est bien dépeinte, crédible et touchante. Supers acteurs et actrices !
Un très bon premier long métrage de fiction de la part de la réalisatrice Céline Rouzet, qui va dans son film sans cesse rester sur la fine nuance entre le réel et le fantastique. Le choix de la figure du vampire pour illustrer la différence, la fragilité et la peur du rejet est très pertinente et intelligemment exploité. Le film fait aussi preuve d'une belle photographie, ce qui est toujours agréable quand on vient en salle, et il en va de même pour la bande son qui donne parfaitement le ton du film. La performance du jeune Mathias Legoût Hammond est tout bonnement remarquable, pour un premier rôle au cinéma qui plus est ! Il fait preuve dans son jeu d'une intensité et d'une sensibilité très touchante. Le reste du cast est aussi très bon et bien choisi. Enfin bref c'est un film qui vaut le détour. C'est très prometteur pour un premier long métrage de fiction !
Le film revisite le mythe du vampire dans un style très naturaliste et contemporain ce qui ajoute assurément à sa singularité. On pense à "Morse" (2008) et son remake "Laisse-Moi Entrer" (2010) de Matt Reeves, voir pourquoi pas à "Byzantium" (2014). Mais on pense aussi et surtout à "Martin" (1978) de George A. Romero dont il reprend bien des ingrédients. L'excellente idée est de faire de l'enfant une sorte de maladie orpheline dans le genre des "enfants de la Lune". Ainsi, plus que d'un film sur un vampire le sujet s'avère avant tout celui de l'handicap et de ses conséquences entre différence et (in)tolérance. Par contre, le film tombe dans l'écueil facile et éculé du teen movie basique. Ensuite la partie "don du sang" paraît peu plausible où comment croire que personne ne voit rien alors même que le processus de la maman est tout sauf discret. On est ému par cette famille prise au piège des "symptômes" de leurs fils et frère et qui tente de faire bonne figure dans une petite communauté. Les acteurs sont justes, touchants avec en prime une révélation, Mathias Legoût Hammond qui est un éphèbe à la peau blême idéal. Site : Selenie.fr
Un très bon premier film, une belle découverte. L’histoire est originale (et en même temps tellement parlante), les personnages justes, les acteurs touchants et excellents, les images sublimes, la musique juste et prenante.
Récompensée par le Prix du Jury au dernier Festival de Gérardmer, cette première œuvre de fiction signée par Céline Rouzet s'apparente à ce que l'on pourrait nommer un "vrai-faux film de vampire".
Inspirée d'une histoire vraie (comme indiqué dans le générique d'ouverture) et se situant quelque part entre «Morse» et «Le Règne Animal», cette œuvre à la lisière du fantastique vient illustrer, comme souvent dans ce genre de récit, la question de la différence et des pulsions liées à l'adolescence.
Accompagnée d'une réalisation soignée, conférant à l'ensemble une ambiance (visuelle et musicale) assez onirique, le film fonctionne surtout de par l'histoire de cette famille soudée par le secret, voulant aider et protéger à tout prix le jeune Philémon pour que sa différence ne soit pas remarquée (et très probablement rejetée) par les autres. Jusqu'à ce qu'une rencontre ne finisse par lui faire perdre le contrôle et faire voler en éclats ce secret bien gardé, lors d'une conclusion tragique, mais logiquement attendue. Une famille incarnée d'ailleurs avec talent par Mathias Legoût Hammond (Philémon), Laly Mercier (la petite sœur), Jean-Charles Clichet (le père) et bien sûr Élodie Bouchez (la mère).
Il est par contre dommage que le film marche moins bien quand il penche vers le teen-movie, déjà vu ailleurs (en mieux) et un peu caricatural par moments, ce qui fait basculer le film dans une trame plus balisée. J'ai notamment eu un peu de mal à croire à la fascination de Camila (incarnée par Céleste Brunnquell) envers Philémon et à certaines de ses motivations, qui font assez «Twilight».
Bref, un nouveau film de genre qui a clairement du potentiel à plusieurs niveaux, mais manquant un peu d'incarnation, de lâcher-prise dans son récit pour totalement croire et être emporté par la trajectoire de cet adolescent condamné par et pour sa différence. Une réalisatrice à suivre en tous cas. 6,5-7/10.
Au delà d'un film sur l'acceptation de la différence (blablabla...) , voilà un film qui montre une famille tenter de gérer au mieux le "problème" de leur fils, avec en parallèle les difficultés du fils-vampire qui découvre crescendo de nouveaux aspects, incontrôlables, de son mode de vie (alimentaire surtout, miam miam...) Cela n'est pas sans rappeler l'excellent "Grave", avec par moments un petit peu plus de sensibilité tout de même, s'approchant alors du "Règne animal" Ce n'est pas un film d'horreur, ni même fantastique (ou si peu), c'est un film dramatique, un bon film dramatique.
Intéressant film de Céline Rouzet qui revisite là le mythe du vampire le tout sans effusion d'effets spéciaux, mais avec une mise en scène sobre et intelligente ! Il s'agit là d'une métaphore sur la différence, l’acceptation et l’amour ! On s'attache à cette famille , grâce à l'interprétation impeccable des acteurs , Mathias Legoût Hammond , le protagoniste principal , en tête !
Acteurs formidables. Jeu étonnant de ce jeune acteur. Élodie Bouchez magnifique. Justesse de jeu des autres protagonistes. Crescendo dans la tension bien mené. Très bonne musique. Une belle découverte
La retenue quasi systématique qui caractérise ce film est sublimée par la mélancolie dégagée de la très belle musique de J.B Dunckel. Un premier long-métrage bouleversant !
Attention Pépite! “En Attendant La Nuit” Premier film de Céline Rouzet. À travers le mythe du vampire, Céline Rouzet ( en hommage à son frère Vincent) co-signe avec William Martin un scénario tout en subtilité sur la non-acceptation face à la “différence “ et les blessures entraînées par l’intolérance. Céline nous ouvre son âme et ça fait du bien! Poignant! Interprétée par une magnifique cohorte d’actrices et d’acteurs (superbe casting d’Adelaide Mauvernay), cette allégorie vampirique tellement touchante et surprenante nous interroge sur l’acceptation et l’inclusion du “handicap “ à travers le prisme d’une famille merveilleusement soudée, résolument encline à vivre l’impossible. Le cinéma de genre français ( grâce aux intrépides producteurs Olivier Aknin et Candice Zaccagnino ) ouvre ses portes à une nouvelle réalisatrice dont la carrière ne fait que commencer… Superbe, à ne louper sous aucun prétexte.
Ce premier long métrage exploite habilement la thématique fantastique du vampire et du teenage movie en l’ancrant dans le quotidien concret d’une communauté l’Est de la France, qui semble si parfaite. Il évite aussi habillement les classiques effet d’esbrouffe et les incohérences scénaristiques tellement fréquente dans ce type de film. Le grain subtil de l’image, les beaux clairs-obscur en phase avec le sujet, la façon organique de filmer la nature et les personnes sont mis au service d’une image cinématographique, ce qui change de la platitude visuelle de nombreux films français. La fraicheur et la justesse des acteurs, et les touches d’humour sont un parfait contrechamp au climat inquiétant qui plane. A voir !
Primé au festival de Gerardmer, ce film de genre à tendance vampiriste est une réussite grâce à l'ambiance anxiogène qu'il dégage ainsi qu'à la qualité d'interprétation des acteurs, à commencer par Mahias Legoût Hammond. Ce jeune homme de 17 ans est une révélation, mal dans sa peau et victime de ses "pulsions", lui qui au final n'aspire qu'à la même vie que ses camarades/harceleurs, c'est selon. On retrouve avec cette proximité avec la nature, non sans rappeler "Le règne animal" , mais la comparaison s'arrête là. Malgré un petit coup de mou au milieu du film, Céline Rouzet se reprend pour nous offrir une fin grandiose. Un hymne à l'acceptation de la différence superbe et accessible (pas besoin ici de démonstrations sanguinolentes à foison pour maintenir une tension constante). Bravo!