Derniers Avis : En attendant la nuit - Page 2

Je ne suis pas fan de films fantastiques mais Le règne animal m'avait bien plu, donc pourquoi pas un film de vampires ? Eh bien je ne suis pas déçue. Ce film est bouleversant, les acteurs sont tous extraordinaires. J'espère que l'on reverra le jeune Mathias Legoût Hammond qui est tient le film de bout en bout.

Un film fantastique français, il faut déjà applaudir la tentative. Je regrette de constater son défaut d'aboutissement et ses trop nombreuse faiblesses qu'une atmosphère réussie et un bon casting ne peuvent complètement sauver.
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2024/06/en-attendant-la-nuit-de-celine-rouzet.html

Pas mal pour moi car déçue: Thème intéressant et rapports bien vus autant avec la famille qu’avec les jeunes de l’âge du héros. Mais j’espérais malgré tout plus !!!

Il n'y a rien dans ce film que vous n'ayez pas déjà vu avant ailleurs.. Ce n'est qu'une suite de clichés... Au bout de 20 minutes je savais déjà tout ce qui allait se passer et je n'ai pas une seule fois eu tort. Je savais que le chien spoiler: aller finir buter
, que les jeunes spoiler: allaient s'avérer des "bullies" contre le personnage principal
, que la fille spoiler: allait être charmée et se laisserait mordre
, que la mère se spoiler: ferait prendre dans ses vols de pochettes de sang
et que le gamin spoiler: finirait par se suicider
...
Ce n'est pas parce que ça se passe ne Franche-Comté que ça rend tout ça plus original et moins déjà vu... Je trouve la critique extrêmement complaisante envers ce film qui, s'il était américain, serait considéré comme faiblard...
Je mets une étoile pour Céleste Brunnquell.

Remarqué au dernier Festival du film fantastique de Gérardmer où il a obtenu le prix du jury, En attendant la nuit arrive sur nos écrans pour nous raconter la vie d’une famille lambda qui a la particularité de compter parmi ses membres un adolescent d'allure tout à fait banale, mais qui à aussi toutes les caractéristiques d’un jeune vampire.
Il doit régulièrement s’injecter des perfusions de sang bien frais et limiter son exposition à la lumière. C’est pourquoi sa famille a décidé de s’installer dans une maison, un peu à l’écart, et de vivre une partie de son temps dans la cave. Hormis cela, rien ne distingue Philémon et les siens du reste de la population, la famille essayant du mieux qu'elle peut de s’intégrer dans le quartier où elle vient d’emménager. Mais les choses vont se compliquer quand notre ado va commencer à ressentir de l’attirance pour la jeune Camila (Céleste Brunnquell), pas insensible à son charme étrange.
À travers la figure du vampire, à la réalisatrice Céline Rouzet aborder le thème du handicap, et donc de la différence d’une manière détournée.
Intéressant, captivant par moment; sans être forcément convaincant, le film séduit notamment dans sa première partie, celle de la découverte, montrant une famille (presque) normale, gérant le handicap de ce fils à qui elle apporte tout son amour et sa bienveillance, notamment la maman (Elodie Bouchez) qui n'hésite pas à se mettre en danger pour préserver la santé de son fils.
Si tout ça est plutôt bien amené, malheureusement, le film a du mal à évoluer par la suite, à passer un cap, à nous amener vers quelque chose de vraiment singulier, malgré son désir d’installer une tension de plus en plus palpable au fil des minutes.
Entre teen-movie et film de genre, la cinéaste ne choisit pas vraiment, et le film se termine de manière assez peu concluante.
Dans un genre un peu similaire, Le Règne animal, de Thomas Cailley, sorti en 2023, s’avérait plus pertinent, avec sans doute aussi plus de moyens.

https://www.hop-blog.fr/en-attendant-la-nuit-un-film-fantastique-mais-sang-exces/

Le cinéma de genre français se porte très bien. Le plus gros défaut de ce film ? Être sorti 9 mois après Le Règne animal alors qu’ils se ressemble beaucoup par la thématique, le schéma narratif et la construction du personnage principal. Pour autant, En attendant la nuit arrive à trouver sa voie. On se prend d’affection pour Philémon et sa famille. Le rythme de son évolution est dicté par le personnage de Camila. Dans ce rôle, Céleste Brunnquell brille comme à son habitude.

Si vous aimez le cinéma d'auteur-autrice, juste ces très bons films qui ont quelque chose à dire, qui viennent du cœur, de notre histoire commune, et donnent tout pour leur art, ne passez pas à côté ! Certes j'ai un a priori positif pour les films de genre mais justement celui-ci utilise et bouscule les codes : Philemon est-il vraiment le vampire dont la société lui renvoie l'image ? Qui est-il, jusqu'où peut-il, veut-il aller, comment réagissent ses parents, sa petite sœur, ses nouveaux amis, la banlieue pavillonnaire à la fois bourgeoise mais "d'une inquiétante étrangeté"....??
Un film de grand (travail) talent, sur tous les plans : scénario et réalisation bien sur, acteurs absolument bluffants, tous très justes et rendant leur personnage attachant, décor et paysages, musique et son (Waou !), "costumes" et maquillage, images et couleurs..., et pardon pour les corps de métiers que j'oublie car je ne suis pas de la profession, juste une spectatrice passionnée ! Bravo et merci à toute l'équipe pour ce moment de pur bonheur de cinéma très très réussi, touchant et passionnant à regarder, d'ailleurs j'y retourne dès que possible, ce qui est très rare. J'adore la scène de spoiler: l'arrivée de l'auto familiale
devant la maison, la dernière scène à spoiler: l'EFS
(qui n'a jamais vécu cette terreur de la révélation...), la scène du dialogue tout en finesse spoiler: dans le garage dans l'auto
, les scènes de complicité frère/sœur, et tous les jeux d'ombres et lumières. Vu en avant première en présence de la réalisatrice et de l'acteur principal, avec qui nous avons pu avoir ensuite une conversation d'une grande simplicité, authenticité et chaleur.

Pour les fans de genre "arty" , on a les codes. On sente les référence à It Follows, on retrouve un peu du règne animal et du Morse. C'est tenu et agréable. Peut-être manque t'il du souffle, des surprises dans le scénario et avoir un peu moins cet aspect "cahier des charges" bien fait. Peut-être que la musique et ce générique en lettres colorées sont trop "branchouille" aussi. Joli film malgré tout. Tres bel acteur qui tient magnifiquement son rôle.

J'apprends de plus en plus à essayer de décoder un film à partir du choix de l'affiche, ses couleurs, ses ombres, un ensemble de détails qui peuvent paraître naïfs et pourtant si instructifs....Céline Rouzet livre ici un drame au thème archi-connu, classiquement estampillé "Vampires", mais nous surprend par l'angle d'attaque de ce que je nommerai plutôt thriller. Contrairement aux autres films du genre, c'est une approche des plus classiques avec l'installation d'une famille en province après une mutation ( de travail ) - un clin d'oeil sans doute aux approches américaines 60,70, un peu lisses et propres,.... et une mise en scène certes un peu lente, où des regards sont marqués, des petites alertes sur des comportements presque anodins...mais il faut attendre un petit dérapage pour que les différents éléments du puzzle s'emboitent et conduisent au suspense qui va s'en suivre. Grâce à des acteurs impressionnants, en premier celui la Maman ( Elodie Bouchez ) ici plus que de coutume, est parfaitement envoûtante, mais aussi bien sur le jeune Mathias Legoût Hammond, dans une première apparition remarquée. Sa rencontre avec la voisine Céleste Brunnquell est formidablement capturée par la caméra. Sa beauté est frappante, mais il y a plus dans son regard hypnotique et son attitude, qui vont donner le ton, et un enchainement de situations imprévisibles. C'est très bien amené, implacable, et tellement déconcertant.... Un vrai drame qui laisse une empreinte durable.....!!**

Je n'étais pas particulièrement attirée par les films de vampire jusqu'à présent, mais quel choc, quelle révélation! Film fantastique et tellement émouvant. On est saisi dès le début et on reste en haleine jusqu'à la fin. Les acteurs et actrices jouent avec un tel réalisme qu'on oublie que c'est un film de genre fantastique. Oui, j'ai beaucoup aimé.

Très beau film. Un film de genre, un film romantique,un film dramatique... on ne sait plus tellement il est rempli de tout! Musique originale collant parfaitement au propos du film. On est à la fois très ému, amusé (la petite soeur apporte une touche de gaîté) ou glacé par l'histoire de Philémon, qui devient vampire malgré lui, à cause de la méchanceté des autres.
Un autre film sur la différence et la difficulté de s'inscrire dans une société de plus en plus égoîste, mais tellement réussi celui-ci justement par son éclairage différent sur le vampirisme et l'exclusion.

Magnifique premier film, les jeunes acteurs sont époustouflants, la lumière, la musique sont sublimes également

Très décevant ! Twilight est immensément plus agréable et intéressant à regarder.
L'idée de départ est excellente par contre... et après ça devient de la bouse en barre à la française.

très bonne surprise pour ce film porté par une interprétation parfaite t instance. belle révélation pour ce jeune acteur de 17 ans et premier rôle. une histoire qui nous fait penser par certains points à le règne animal ou la différence est le sujet principal abordé par le biais du vampirisme. bon moment de cinéma qui soulève pas mal de questions.

Bien que, d'ordinaire, je ne sois pas attirée par les histoires dites "de vampire", En Attendant la Nuit sort vraiment du lot. Aux journalistes qui l'ont qualifié de "teen movie" j'ai envie de dire : "revoyez vos copies", car il s'agit ici d'un véritable drame humain tout à fait adulte, à l'issue duquel mêmes les plus durs ne sauraient rester insensibles.
Certes le personnage principal, Philémon Feral, incarné superbement bien, pour une première expérience, par le jeune acteur en herbe, Mathias Legoût Hammond, a besoin de sang pour survivre, mais ce désir quelque peu étrange ne sert en réalité que de fond pour présenter les vrais thèmes du film, ceux de l'incompréhension et du rejet de la différence par la société, de jusqu'où ira une mère et une famille pour protéger son enfant, du sacrifice de soi-même et pour autrui, de la normalité avec ses revers et son prix ultime.
La réalisatrice, Céline Rouzet, signe un excellent long métrage, mêlant finement touches légères et drôles avec surprises, tension et tragédie, le tout sur un ton et à une allure très justes.
Il ne faut pas oublier non plus la bande son qui accompagne et traduit magistralement à l'écran le drame qui se déroule, sans compter le travail du chef opérateur, qui est remarquable de par le grain des prises et des plans de paysages sublimes. La toute jeune actrice, Laly Mercier, sœur de Philémon, mérite également une mention particulière pour la qualité de son jeu.
Bref, ne ratez surtout pas l'occasion de découvrir ce récit bouleversant et le talent de toute une équipe de techniciens et d'acteurs.