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Votre avis sur Les Barbares ?
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Le meilleur film et de loin que j'ai vu depuis des mois (et j'y vais régulièrement), un chef d'oeuvre pour Julie Delpy et l'ensemble de son casting: quelle humanité mais aussi dans la complexité du monde réel, avec une mise en scène parfaite dans les moment drôles (les plus nombreux, c'est une comédie) et plus dramatique, et quel sens du rythme! Beaucoup d'émotion aussi dans ce film "vrai" qui fait beaucoup de bien dans notre France si belle mais si troublée ces dernières années.
Excellent ! Film engagé remarquablement écrit et interprété
Hilarant et dramatique sans excès de pathos
Bravo !
Hilarant et dramatique sans excès de pathos
Bravo !
Les films de Julie Delpy font plus penser à des super téléfilms qu'à du cinéma mais ils sont toujours très bien écrits et les Barbares n'échappent pas à la règle. Alors oui c'est bien pesant, on voit la fin arriver à des kilomètres mais les acteurs sont tous excellents notamment Laurent Lafitte. A voir.
Très bon film et drôle. Avec une vraie histoire et des personnages proches de nous. A voir pour démystifier l'accueil d'une famille de réfugiés dans une ville ou village.
Ismael
Les autres films de Julie Delpy que j'ai eu l'occasion de voir, 2 Days in Paris, Le Skylab et Lolo, étaient touchants, mais brouillons. Disons le d'emblée, avec Les Barbares la réalisatrice se place clairement plusieurs crans au dessus. Mettons à son crédit également le fait de ne pas avoir eu peur de s'emparer d'un sujet sensible, trés contemporain et plutôt casse-gueule, à savoir l'accueil de réfugiés Syriens dans un petit village français (et breton en l’occurrence). Le type de sujet, ou tout le monde, critiques comme spectateurs, l'attend forcément au tournant.
Derrière sa façade de comédie populaire, un peu vaudevillesque et franchouillarde, se cache en réalité un magnifique film subtil et humaniste. Un résultat qui n'est évidemment pas le simple fruit de bons sentiments, mais surtout d'énormément d'intelligence, cinématographique comme humaine.
La première bonne idée qu'à eu la réalisatrice, c'est le ton, finalement assez léger et pondéré, qu'elle réussit à imposer tout au long du film. La tentation était trés forte avec un tel sujet de faire quelque-chose de satirique dans la lignée des vieux (mais toujours trés percutants!) sketchs des Inconnus. Aprés les chasseurs ou les flics, on aurait pu avoir droit à une sorte de portrait au vitriol des français moyens qui accueillent, parfois malgré eux, des réfugiés. Ça aurait pu être drôle et corrosif évidemment, mais ca n'aurait pas eu la même portée.
Mais la réalisatrice ne va jamais non plus à l'opposé, en nous servant un film dramatique rempli de pathos et d'émotion,comme le fait trés bien le spécialiste d'outre manche, Ken Loach.
Elle impose finalement son style et son ton à elle, qui ressemble par moments à celui de Bacri et Jaoui, mais impliquant des sujets autrement plus sensibles et politiques, que ceux traités par les deux compères.
La deuxième bonne idée du film, c'est évidemment celle de faire des Syriens des personnages centraux au même titre que les français. Rapidement, ils ne sont plus les sujets du film en simple toile de fond, mais des acteurs à part entière de l'histoire, avec leur points de vues, mais aussi leurs forces, leurs faiblesses, leurs maladresses, exactement comme leur équivalents français somme. Mais même si, au fil du film, on apprend beaucoup de choses sur leur histoire personnelle et collective, Les Barbares n'est pas non plus une histoire racontée du point de vue des syriens.
Ce qui nous emmène donc à la troisième bonne idée, qui est celle de ne privilégier aucun personnage parmi la grosse dizaine développées dans le film. Procédé que la réalisatrice avait déjà utilisé, d'une façon moins aboutie, dans Le Skylab. Le film passe sans arrêt d'un à l'autre, qu'il soit Syrien ou Français et donne la parole à tout le monde, ne masquant rien de leur grandeur, leur petitesse mais surtout de leur confusion et leurs contradictions. De cette façon, Julie Delpy évite subtilement le manichéisme et nous emmène à voir in fine quelquechose qui ressemble tout simplement à la vie. Et à la fin, c'est véritablement la vie qui surgit, dans tous les sens du terme, comme pour apaiser les dieux, reconciller l'humanité et surtout clore d'une façon magnifique un film qui ne l'est pas moins.
Derrière sa façade de comédie populaire, un peu vaudevillesque et franchouillarde, se cache en réalité un magnifique film subtil et humaniste. Un résultat qui n'est évidemment pas le simple fruit de bons sentiments, mais surtout d'énormément d'intelligence, cinématographique comme humaine.
La première bonne idée qu'à eu la réalisatrice, c'est le ton, finalement assez léger et pondéré, qu'elle réussit à imposer tout au long du film. La tentation était trés forte avec un tel sujet de faire quelque-chose de satirique dans la lignée des vieux (mais toujours trés percutants!) sketchs des Inconnus. Aprés les chasseurs ou les flics, on aurait pu avoir droit à une sorte de portrait au vitriol des français moyens qui accueillent, parfois malgré eux, des réfugiés. Ça aurait pu être drôle et corrosif évidemment, mais ca n'aurait pas eu la même portée.
Mais la réalisatrice ne va jamais non plus à l'opposé, en nous servant un film dramatique rempli de pathos et d'émotion,comme le fait trés bien le spécialiste d'outre manche, Ken Loach.
Elle impose finalement son style et son ton à elle, qui ressemble par moments à celui de Bacri et Jaoui, mais impliquant des sujets autrement plus sensibles et politiques, que ceux traités par les deux compères.
La deuxième bonne idée du film, c'est évidemment celle de faire des Syriens des personnages centraux au même titre que les français. Rapidement, ils ne sont plus les sujets du film en simple toile de fond, mais des acteurs à part entière de l'histoire, avec leur points de vues, mais aussi leurs forces, leurs faiblesses, leurs maladresses, exactement comme leur équivalents français somme. Mais même si, au fil du film, on apprend beaucoup de choses sur leur histoire personnelle et collective, Les Barbares n'est pas non plus une histoire racontée du point de vue des syriens.
Ce qui nous emmène donc à la troisième bonne idée, qui est celle de ne privilégier aucun personnage parmi la grosse dizaine développées dans le film. Procédé que la réalisatrice avait déjà utilisé, d'une façon moins aboutie, dans Le Skylab. Le film passe sans arrêt d'un à l'autre, qu'il soit Syrien ou Français et donne la parole à tout le monde, ne masquant rien de leur grandeur, leur petitesse mais surtout de leur confusion et leurs contradictions. De cette façon, Julie Delpy évite subtilement le manichéisme et nous emmène à voir in fine quelquechose qui ressemble tout simplement à la vie. Et à la fin, c'est véritablement la vie qui surgit, dans tous les sens du terme, comme pour apaiser les dieux, reconciller l'humanité et surtout clore d'une façon magnifique un film qui ne l'est pas moins.
Ce film part d'une bonne idée : comment la France "Profonde" ( un village de 500 habitants) réagit face à sa confrontation avec des réfugiés arabes...heu Syriens ! Il y a BEAUCOUP de clichés et de CARICATURES !
Si les français sont catalogués dans une série de portraits peu flatteurs ( L'institutrice hystérique et donneuse de leçons, le plombier raciste et le Maire pur produit du monde politique...) Les Syriens sont beaucoup mieux traités, car ils se posent les bonnes questions et font de l'introspection sans arrêt.
C'est dommage, car le phénomène du racisme n'est pas démonté ! On sait pas pourquoi Hervé Riou ( le plombier) monte dans les tours jusqu'à haïr ces 5 misérables réfugiés ! On a l'impression que c'est virus qui s'installe dans son cerveau et qui se développe.
Au sein des réfugiés, à noter le rôle de Ziad Bakri ( Marwan) tout en retenue, jusqu'à ce que...
La dernière scène, traduit bien la volonté de la réalisatrice de remettre les choses dans leur contexte.
Mais il aurait fallu plus de mordant, plus d'ironie ?
Si les français sont catalogués dans une série de portraits peu flatteurs ( L'institutrice hystérique et donneuse de leçons, le plombier raciste et le Maire pur produit du monde politique...) Les Syriens sont beaucoup mieux traités, car ils se posent les bonnes questions et font de l'introspection sans arrêt.
C'est dommage, car le phénomène du racisme n'est pas démonté ! On sait pas pourquoi Hervé Riou ( le plombier) monte dans les tours jusqu'à haïr ces 5 misérables réfugiés ! On a l'impression que c'est virus qui s'installe dans son cerveau et qui se développe.
Au sein des réfugiés, à noter le rôle de Ziad Bakri ( Marwan) tout en retenue, jusqu'à ce que...
La dernière scène, traduit bien la volonté de la réalisatrice de remettre les choses dans leur contexte.
Mais il aurait fallu plus de mordant, plus d'ironie ?
Un film qui a des moments drôles mais qui s’épuise vite et qui est sans trop de suite…. Dommage ça aurait pu être plus drôle !
Bonne comédie.
C'est une comédie, et en tant que telle le travail est fait et de manière plutôt plaisante. Le sujet l'immigration, mais celle valorisante a savoir l'accueil de réfugiés. Pas ceux venant du tiers monde mais d'Ukraine qui étaient attendus mais qui sont remplacés par des réfugiés syriens qui de fait sont arabes et musulmans. Tout ce qui est expliqué dans la bande annonce. Le film est plutôt bien fait rappelle quelques lieux communs avec des personnages un peu caricaturaux mais pas choquant pour une comédie.
Un film sans prétention qui fonctionne bien.
C'est une comédie, et en tant que telle le travail est fait et de manière plutôt plaisante. Le sujet l'immigration, mais celle valorisante a savoir l'accueil de réfugiés. Pas ceux venant du tiers monde mais d'Ukraine qui étaient attendus mais qui sont remplacés par des réfugiés syriens qui de fait sont arabes et musulmans. Tout ce qui est expliqué dans la bande annonce. Le film est plutôt bien fait rappelle quelques lieux communs avec des personnages un peu caricaturaux mais pas choquant pour une comédie.
Un film sans prétention qui fonctionne bien.
tellement décevant. Julie Delpy devrait revenir à ce qu'elle connait le mieux, le milieux ultra privilégié, vivant dans un quartier ultra protégé de Los Angeles. L'humour fonctionne mieux quand on se moque de soi-même
Absolument pas drôle. Après quelques minutes on sait déjà comment le film va tourner. Seul intérêt de ce film, son contenu éducatif.
Bravo à J. Delpy pour ce film qui oscille entre la chronique ordinaire d'une ville de province (tout y est, quand on connaît bien la province) et le drame des migrants. La comédie est un excellent vecteur, car qui irait voir un documentaire sur ce sujet que l'actualité politique nous présente le plus souvent sous un angle manichéen ? Comme souvent dans la réalité, rien est noir ou blanc et, surtout rien n'est simple. Le film a également comme intérêt de nous faire voir les acteurs sous un jour nouveau : Sandrine Kiberlain et Laurent Lafitte (grand écart avec son rôle dans le Comte de Monte Cristo) sont excellents. C'est un film qui nous donne à réfléchir, sans toutefois imposer des messages au marteau piqueur !
Quel dommage ! Je me faisait un plaisir de voir de bons acteurs dans une comédie supposée grinçante …malheureusement à force d hésiter entre les genres rien ne marche ni la comédie ni l émotion ni la leçon de civisme… il reste Un chapelet de clichés, des personnages sans épaisseur ni crédibilité à part le grand père de la famille syrienne ! Le seul à avoir un peu de réalité ! Quand on connaît le talent de Sandrine Kimberlain et de Laurent Laffite … quel gâchis !!
Un film qui décrit avec causticité et humour nos sociétés ambivalentes avec les "réfugiés". L'histoire est déroulée avec bonheur sur un mode fable ou conte.
La grande qualité du film est la direction d'acteur, sa limite est de simplifier les rôles qui deviennent trop archétypés et caricaturaux, mais pour autant, qu'est-ce que c'est bien fait, bien joué !
Le film est résolument situé en Bretagne (à Paimpont), le parti pris de cet ancrage affirmé fait perdre au film un caractère universel, dommage. En revanche, cela nourrit assurément la caricature.
Mérite d'être vu pour les acteurs campant parfaitement leur rôle, Laurent Laffite particulièrement.
Pas totalement réussi mais une bonne détente faisant aussi réfléchir à notre époque.
La grande qualité du film est la direction d'acteur, sa limite est de simplifier les rôles qui deviennent trop archétypés et caricaturaux, mais pour autant, qu'est-ce que c'est bien fait, bien joué !
Le film est résolument situé en Bretagne (à Paimpont), le parti pris de cet ancrage affirmé fait perdre au film un caractère universel, dommage. En revanche, cela nourrit assurément la caricature.
Mérite d'être vu pour les acteurs campant parfaitement leur rôle, Laurent Laffite particulièrement.
Pas totalement réussi mais une bonne détente faisant aussi réfléchir à notre époque.
Plutôt un jili film. Le sujet, pourtant pas facile, est traité sous un bon angle et mérite d'être mis en avant. C'est plutôt chouette et bien joué. Le tout avec humour. On valide
Un vrai sujet de fond traité de façon humoristique et intelligemment avec de très bons acteurs . A voir !
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