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Ciné-13
126 abonnés
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3,0
Publiée le 16 juin 2024
Il veut faire des études à SciencesPO pour devenir ministre de l'Education en Afghanistan, mais le seul cursus scolaire qu'il a suivi est l'école Coranique : voilà un migrant qui sort du lot et qui ne manque pas d'ambition! Mais il est taiseux, emprunté, traumatisé : la route sera longue... Heureusement que France ARDANT est là (ardente à sa façon). On comprendra plus tard les motivations de cette belle bourgeoise : "Ce n'est pas mon mari que j'ai remplacé". DELADONCHAMPS est troublant, déboussolé mais tellement égocentré... L'épilogue est assez saisissant spoiler: en faisant intervenir le véritable migrant .
J'ai découvert ce film grâce à l'association J'accueille qui propose un hébergement citoyen. Une belle histoire d'amitié remplie d'anecdotes interculturelles, à voir absolument.
Très beau film relatant une histoire vraie , plein d'humanité et d'espoir . Le jeune acteur afghan est très touchant , et Fanny Ardant , dans son rôle de grande bourgeoise est "horripilante" mais tellement émouvante.
De nos jours, la place de l’immigration dans le débat publique est occupée par l’extrême droite. Dans cette lignée, un film comme Ma France à Moi fait du bien, car il brise les barrières entre les gens. Sur le fond, il y a vraiment une belle histoire. Elle est inspirée du vécu du réalisateur Benoît Cohen, dont la mère a recueilli un réfugié afghan. Il y a donc une authenticité touchante.
On voit comment il est difficile pour Reza d’avoir quitté les siens de force. Il est compliqué pour lui de s’intégrer à un système français alors qu’il est en état traumatique. Ce n’est pas pour autant qu’il ne fournit pas des efforts considérables.
Un zoom aussi est fait sur la situation de France. Accueillir un réfugié change le regard de son entourage sur elle, et perturbe quelque peu son foyer. Bien entendu, cela est comme une mesure avec la difficulté ressentie par Reza.
Il est regrettable que le lien entre France et Reza ne soit pas plus travaillé. On a l’impression que chacun évolue dans sa sphère sans arriver à créer quelque chose. Dommage, car souvent ce genre de relation humaine est le moteur de ce type d’histoire.
Il faut dire que Fanny Ardant prend beaucoup de place tant elle est charismatique. Pierre Deladonchamps aussi impose sa pâte dans le rôle du fils. En revanche, Nawid Elham est trop effacé. Il n’arrive pas à exister à côté d'eux. Cela crée un déséquilibre.
Très beau film, magnifique histoire ! Inspirée d'une histoire vraie qui plus est! Ça fait du bien de voir un autre point de vue de l'immigration. Vivement conseillé pour les fêtes en famille :). Bravo pour ce film courageux !!
Qu'est allé faire Fanny Ardant dans cette galère ?! Un film lent et ennuyeux, une histoire éculée, qui se voudrait une leçon pour le spectateur, où comment la fable de Noël se transforme en cauchemar...
Un film au fond intéressant mais qui pâti de certaines faiblesses et d'un manque de profondeur dans certaines scènes, cependant le scénario arrive toujours à se rétablir pour enfin émouvoir . Tout à fait acceptable .
Film où je me suis laissé entrainer en trainant des pieds, mais qui s'est avéré une bonne surprise. Ca redonne la pêche en cette fin d'année. C'est typiquement une "conte de Noël" sauf que je comprends que c'est tiré d'une histoire vraie. Bref on en ressort avec une vision un peu plus positive des rapports humains.
Film très touchant et instructif, fait bien ressentir les difficultés de la vie passée du réfugié et tout ce que celui-ci peut apporter à chacun de nous et à la société.
Je ne comprends pas bien les mauvaises critiques sur ce film (Télérama...)
On peut y voir le rôle joué par Fanny Ardent caricatural en bourgeoise, veuve, Parisienne et "too much", bref hors sol. Moi, je la trouve ici extrêmement touchante avec ses béances, ses excès, certes, mais qui lui servent à construire, encore et encore, alors que la souffrance et la mort l'ont meurtrie. Elle passe à côté des gens, peut-être, mais ce n'est jamais par mépris, par haine ou par négligence. On ne peut pas accuser son personnage d'hypocrisie. Un certain égocentrisme, oui, mais sans égoïsme. Le personnage aime, gérer les choses et les gens, mais on sent l'intelligence derrière cela, et surtout le respect.
Le rôle du jeune migrant est dépouillé, passionnant et par rapport aux migrants que j'ai rencontré, me semble être loin d'une caricature. A ceux qui pensent ce personnage trop faire-valoir, je le trouve au contraire très riche dans l'épure.
Enfin les personnages secondaires, celui du fils, et celui de l'employée de maison sont bouleversants...mais je ne vous en dis pas plus.
Fanny Ardant incarne France, veuve depuis un an et qui décide d’accueillir chez elle un réfugié afghan. Elle va s’attacher à lui et le voir se libérer petit à petit de tout ce qu’il portait en lui. Un film plein d’humanité et bouleversant.
Malgré Fanny Ardant et deux trois autres acteurs le film ne décolle jamais vraiment malgré de louables intentions et le contexte de la loi anti immigration.... dommage mais ça se regarde
« Est-ce que le bonheur s'apprend ? » Benoît Cohen adapte son propre livre sur la véritable histoire de Mohammad Ewaz, un réfugié afghan, qui a été accueilli par sa mère. Comme lui, le personnage de Pierre Deladonchamps est inquiet pour sa mère, mais le réalisateur a rendu le fils plus méfiant pour rester gentil. S'il a le droit de s'inquiéter, il est très gênant... Il a donc changé quelques détails pour rendre l'histoire moins lisse, mais elle le reste tout de même. Pour un film sur une personne en difficulté qui doit trouver ses marques dans un nouveau pays tout en gérant son trouble de stress post-traumatique, je trouve que ça tourne un peu trop autour de France. Une femme qui agit plus dans son propre intérêt et qui donne des conseils qu'elle devrait elle-même appliquer... On est dans un cas de figure de faire du bien pour se faire du bien à soi-même. Il n'y a qu'à voir comment elle pète les plombs à un moment comme s'il lui était redevable. On va dire qu'on évite le pire sur certains points, car la base de l'histoire est réelle, mais ça reste un film moyen.