Miséricorde
Note moyenne
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287 critiques spectateurs

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FaRem
FaRem

9 188 abonnés 9 883 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 25 février 2025
Un retour non pas sans conséquence pour Jérémie qui retourne à Saint-Martial pour assister à l'enterrement de l'homme avec qui il a fait son apprentissage. Un retour qui ne plaît pas à tout le monde, mais qui en ravit d'autres... On sent très vite qu'il y a un passé chargé, mais je ne pensais pas que ça irait aussi loin. Je m'imaginais un petit drame sur de vieilles relations avec des chapitres non refermés, ce qui est le cas, mais il faut également ajouter des attirances refoulées, des sentiments ambigus et pas toujours réciproques. J'ai trouvé le film limite lunaire, car il est question d'une disparition, d'un sentiment de culpabilité lourd à porter, d'un dilemme moral, mais c'est en même temps absurde. Je pense aux irruptions dans la chambre la nuit ou encore aux personnages sans scrupule qui veulent profiter de la situation. Parfois, on se croirait dans un purgatoire avec des gens confrontés à leurs actions. C'est certes un village, mais on dirait qu'il n'y a personne avec toujours les mêmes types qui en plus sortent à chaque fois de nulle part. Pour le coup, "Miséricorde" m'a agréablement surpris. C'est un film qui ne paie pas de mine, mais que j'ai trouvé drôle et captivant jusqu'au bout.
tisma
tisma

310 abonnés 2 063 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 1 mars 2025
Une bonne idée de départ mais malheureusement son scénario n'est pas hyper bien développé et son rythme n'entraîne pas le spectateur.
Talie1111
Talie1111

6 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 21 février 2025
On dit que le génie peut parfois frôler le ridicule, ici le ridicule ne frôle que le pathétique.
Si les dialogues n'étaient pas si patapoufs et le scénario si creux, les acteur joueraient peut-être un peu moins faux...
Yetcha
Yetcha

936 abonnés 4 464 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 21 février 2025
L'omerta, la protection et les mensonges pour ne pas dénoncer un criminel au sein d'un petit village. L'histoire passe sans difficulté mais la réalisation est sans relief et on en ressort plutôt circonspect que ce film soit nommé aux Césars. Très bof.
gone1966
gone1966

20 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 21 février 2025
Autant j’avais apprécié « quand vient l’automne » qui traitait aussi de la ruralité, autant « miséricorde » m’a semblé être une farce, du fait d’un scénario grotesque.
Dommage, le réalisateur avait su créer une atmosphère.
Blankovitch
Blankovitch

59 abonnés 232 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 20 février 2025
J'avais beaucoup aimé Rabalaîre, ce roman fleuve de 900 pages dans lequel Guiraudie va désormais puiser des épisodes pour en faire les scénario de ses films.
Pourtant "viens je t'emmène" était assez moyen et c'est la même chose avec "Miséricorde" . J'ai le sentiment ça ne va pas assez loin on commence à ressentir l'ambiance du livre que le film se termine déjà.
Finalement à par pour l'inconnu du lac, je crois que je n'aime pas le Guiraudie réalisateur. Je préfère l'écrivain.
Bertie Quincampoix
Bertie Quincampoix

116 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 17 février 2025
Alain Guiraudie poursuit son exploration des mille variantes du désir – et plus précisément du désir masculin – dans ce film malicieux qui nous embarque sur d’étonnants chemins de traverse. Jérémie, la petite trentaine, revient dans son village d’enfance, au cœur de l’Aveyron, afin d’assister à l’enterrement du boulanger auprès duquel il avait été apprenti à l’adolescence. Pour d’obscures raisons, il décide de prolonger son séjour dans le coin, généreusement accueilli dans l’une des chambres de la veuve de l’artisan. Sa présence va réveiller de nombreuses passions enfouies et tentations inavouées, faisant office de poil-à-gratter d’un théâtre social et familial dans lequel les fragiles conventions ne tiennent qu’à un fil. Tantôt sombre, tantôt franchement comique, Miséricorde recèle une douce puissance dont Guiraudie seul semble avoir le secret. Il est porté par une très belle brochette de comédiens : citons Félix Kysyl, Catherine Frot, Jacques Develay, David Ayala et Jean-Baptiste Durand (lui-même réalisateur du superbe Chien de la casse).
sorya pum
sorya pum

2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 17 février 2025
Je ne comprend vraiment pas pourquoi la critique s'est extasiée sur ce film. C'est lent, il ne se passe pas grand chose hormis une confrontation a laquelle on s'attend dès le début. Le role du pretre me parait grotesque, bref, pas terrible.
Spider cineman
Spider cineman

168 abonnés 2 143 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 18 février 2025
C est une étonnante cote pour ce film plus que surréaliste, Guiraudie m apparaît très surcote sur cette œuvre. Ce film est, par son intrigue improbable, ses personnages également peu crédibles assez peu prenant. Par ailleurs ce drame rural où tout finit par ne tourner qu’autour des déviances de l interprète principal, mais pas que. cette histoire part en plus dans des directions insoupçonnables, sans queue (ou presque) ni tête … cela finit par n avoir aucun intérêt. Le seul intérêt : faire plaisir à ce réalisateur et offrir des rémunérations à ses interprètes et à l équipe support.
Belette R
Belette R

1 abonné 109 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 17 février 2025
film d'une ineptie déconcertante. L'histoire ne vaut rien, les comédiens guère plus et la fin, je n'en parle même pas. Affligeant.
vinc'
vinc'

1 abonné 13 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 17 février 2025
Je trouve le film très surcoté... La mise en scène peut être brut, certes, mais là elle est carrément absente, limite absurde... Les acteurs sans exceptions sont faux, à contre temps. C'est très écrit, trop, beaucoup trop. On connaît le cinéma de Guiraudi mais là c'est un peu too much dans le côté contemplatif.
Tout le monde se retrouve au beau milieu du village, plusieurs fois, en pleine nuit, sans se donner rdv... à 03h00...
Les bagarres font très série B.
Pourtant l'intrigue de base me laissait penser vivre un bon moment de cinéma plus la sélection à Cannes et les notes presse et spectateurs. Mais là je me demande vraiment en quoi ce film est divertissant.
Santucci Charles
Santucci Charles

93 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 février 2025
Quand vient l’automne

Captivant, décalé, inattendu..
Les plans dans les bois sont d’une beauté inouïe !
Tous les personnages sont dingues et uniques.
Un film original en dehors des sentiers établis.
COCORICO
COCORICO

4 abonnés 23 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 février 2025
"Miséricorde" offre au spectateur un scénario hors des sentiers battus, décalé, amoral, qui pour ça vaut le détour. Les acteurs sont tous excellents et la campagne cévénole dans ses couleurs d'automne magnifique.
Argos Panoptès
Argos Panoptès

16 abonnés 168 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 février 2025
Très bon film dramatique. Le casting est réussi. La photographie est très bonne. Le scénario est prenant. Le suspens est soutenu. J'ai un gros coup de cœur pour la scène du confessionnal que j'ai trouvé particulièrement ingénieuse.
gimliamideselfes
gimliamideselfes

3 162 abonnés 3 979 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 février 2025
Je n'ai jamais été déçu par Alain Guiraudie et ce n'est pas par ce Miséricorde que je vais commencer. C'était sans doute le film que j'attendais le plus en 2024 (avec l'Empire) et qui a pris son temps pour enfin sortir en VOD. Comme toujours, c'était très bien.

Après un épisode à Clermont-Ferrand, où Guiraudie s'est un peu expatrié, voici qu'il retourne dans le sud de la France en plein automne, choix surprenant pour lui qui a l'habitude de filmer l'été. Donc même si on retrouve toujours ses marottes, on sent qu'il a envie de varier un peu les plaisirs depuis deux films, c'est peut-être ce qui explique en partie sa longue pause entre Rester vertical et Viens je t'emmène.
On a encore une fois une histoire d'un homme d'un âge indéterminé, sans doute dans la trentaine qui se retrouve à entretenir des relations plus qu’ambiguës avec tout un tas de mecs d'âges plus que variables. C'est ça qui est beau chez Guiraudie, l'amour n'a pas de frontière, il ne se conforme à aucun attendu. On est dans un univers où tout le monde est homosexuel ou bien homosexuel refoulé et où derrière chaque regard se cache une certaine tension sexuelle. Ce qui, bien évidemment, ne manque pas de causer quelques situations très drôles.

Parce que oui, Miséricorde, s'il est un film sur la culpabilité et le pardon, n'en reste pas moins un film qui arrive à créer de vrais moments de drôlerie de par son décalage.

On suit donc notre héros guiraudien qui arrive dans un village qu'il connaissait plus jeune, où il a travaillé, mais bien vite on sent que quelque chose ne va pas. On est entre As Bestas et Théorème. Tout le monde semble attiré par lui et fasciné, mais bon on le buterait bien quand même parce qu'il vient un peu déranger le calme du village. Il y a plusieurs scènes où on ne sait jamais si ça va partir en cul ou bien en meurtre tant on sent une certaine tension sexuelle s'inviter entre les personnages, tension sexuelle que tous les perso, par ailleurs, n'assument pas.

J'aime cette ambigüité... on ne sait jamais sur quel pied danser.
Et puis vient le tournant du film, ce qui permet de rajouter un peu de chaos à cette ambiance tendue et sexuelle. Ce qui est bien c'est qu'on voit tout de suite que le héros est le coupable idéal, on voit bien qu'il n'est pas possible que personne n'ait de soupçons sur ce qu'il a vraiment fait dans la nuit de mardi à mercredi. Et pourtant tout le monde joue son petit jeu, tout le monde fait semblant... et surtout l'abbé de la paroisse. Second moment marquant du film, ce petit homme d’Église très discret jusque là qui tout à coup après une séquence de confessionnal absolument brillante car totalement inversée, se met à prendre tout la place dans le film, jusqu'à en devenir l'un des personnages principaux.

L'intérêt du film devient alors de manière instantanée ce curé et sa relation avec le héros.
J'apprécie tout particulièrement la montée en puissance de cette relation... comment elle monte en puissance... et comment en parallèle la relation avec le personnage joué par Catherine Frot se détériore, devient de plus en plus malsaine et bizarre.

On est sur un film avec très peu de personnages, il doit y en avoir 6 à tout casser qui font réellement quelque chose et il n'y a rien qui est simple, il n'y en a pas une seule qui n'ait pas sa dose d'ambigüité... Et en parlant d'ambigüité, que dire de la fin ?

En fait Guiraudie avec son microcosme installe sa petite ambiance mi-inquiétante, mi-drôle (et 100% sexuelle) et s'amuse avec ses personnages, s'amuse à tout rendre ambigüe. Et finalement le curé devient le personnage le moins trouble de tout ce merdier puisque lui ses intentions sont claires, exprimées... même si... C'est pas si simple. J'aime beaucoup le fait qu'il sorte à un moment le héros d'un mauvais pas, mais qu'il en tire une certaine satisfaction sexuelle. C'est une scène très drôle, mais on voit aussi que même lui, l'homme d’Église, ne fait pas le bien pour le bien. D'ailleurs est-ce le bien ?

Guiraudie, comme à chaque fois, se place en dehors de la morale, il montre ses personnages comme ils sont, avec leurs défauts et leurs désirs, ce qui les rend attachants. On ne juge personne, on comprend et même on aurait envie que ceux qui ont fait quelque chose de "mal" s'en sortent.

En tous cas Guiraudie livre là encore un très bon film et reste définitivement l'un des meilleurs cinéastes en activité.
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