Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ebp
2 abonnés
29 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 17 octobre 2024
Super film, bien réalisé, bien joué, bien écrit. C'est drôle, inventif, surprenant, avec du fond, du suspens. Un très bon montage, le film est bien éclairé, la forêt est à nouveau un décor inspirant. Les acteurs sont parfaits. Je crois qu'il sera dans mon top 5 des films français de cette année.
Suite au décès d'un homme qu'il a connu par le passé, Jérémie débarque dans le petit village de Saint-Martial pour les obsèques. Il y retrouve un ami d'enfance, Vincent, avec lequel il a une relation compliquée basée sur la méfiance et le soupçon. Vincent ne comprend pas pourquoi Jérémie s'installe chez sa mère et traîne à repartir à Toulouse. En salle le 16 octobre.
spoiler: "La Miséricorde" est une ineptie cinématographique et une réelle déception.
rien ne va ! Les personnages sonnent tous plus faux les uns que les autres et leurs relations ne tiennent pas la route. L'intégralité des dialogues ou presque concerne la sexualité de Jérémie, accusé par des habitants de 5 ans d'âge mental de vouloir coucher avec tout le village. Rien ne nous est expliqué sur l'histoire qui lie Jérémie et Vincent et qui pourrait expliquer ce meurtre brutal et complètement aléatoire. Que dire du prêtre amoureux complice, des policiers abrutis qui fouillent sous les draps, de cette fin totalement dénuée de sens ? Rien, poubelle.
Un film par bien des aspects déroutants. En fait on se demande vraiment ce qu'on est en train de voir tout au long de la séance. Mais on ne s'ennuie jamais. Et on sort de là complètement retourné. Et hilare!
Certainement le chef d’œuvre d’Alain Guiraudie. Un huis clos d’une parfaite maîtrise où se mêle des émotions contraires au service de la complexité. Un monde où le bien et le mal se battent pour démontrer qu’ils n’existent pas. Tout est précis et brumeux à la foi. Le cinéma d’Alain Guiraudie dans sa forme la plus pure, la plus généreuse. Des ingrédients de grande qualité savoureux et simples, comme une omelette aux morilles. Mise en scène. Lumière . Son. Texte. Scénario. Interprétation. Montage. Une simplicité qui confère à la pureté. Merci tout simplement…
Selon moi le meilleur film ou surtout le film le plus grand public de Guiraudie. À voir pour l'ambiance, le suspense, les personnages principaux et secondaires tous bien écrits, et une scène incroyable rarement vu au cinéma mais impossible d'en parler. En tout cas tous les spectateurs ont été très surpris.
"Miséricorde" assez bien noté par la critique, présenté cette année au festival de Cannes, est un film policier qui se regarde. En effet, le réalisateur Alain Guiraudie livre aux spectateurs une histoire avec des idées originales mélangeant les genres, passant de la comédie noire au thriller policier, en abordant des thématiques intéressantes comme l'homosexualité, la mort, la ruralité, la religion, le mensonge et la solitude, avec un casting intéressant . Dommage que le scénario soit un peu trop léger à mon goût et que l'ensemble soit trop inégal pour moi, une petite déception.
incroyable les étoiles données à ce film ! ça fait longtemps je ne n'ai pas vu un film aussi nul. Mal joué, scénario débile, un ennui sans fin. Dès le mot fin apparu on se dit qu'on a perdu deux heures de sa vie. ne perdez pas votre temps.
Alain Guiraudie est le cinéaste de l'ambiguïté. Ce drame à la campagne réserve pas mal d'humour. Les personnages ont tous leurs secrets. Ils resteront mystérieux. Ce qui fait la force de ce film. Son charme et sa force.
Un film très noir dans un décor de conte de fée, où les faiblesses et les frustrations mélées de désir de chaque protagoniste confinent à l'irréparable, où l'apparente candeur de Catherine Frot met en valeur chacun des acteurs qui est excellent dans son rôle : Félix Kysyl que j'ai découvert et qui incarne tous ces mensonges, désirs refoulés et lachetés, Jacques Develay qui se débat avec sa foi, la morale et son désir, Jean Baptiste Durand obtus et borné, David Ayala exeptionnel aussi de finesse et de rudesse... J'ai adoré
L’automne, la cueillette au champignon, le pastis qu’on ne refuse pas, les désir, le pain, le curé, ceux qui restent plus longtemps qu’il ne faut, l’absurde et la beauté en même temps. Un film surprenant et génial. On y découvre Félix kysyl qui a le don magnétique d’absorber tout nos regards Une pépite
Vu à Cannes puis revu en avant-première en présence du réalisateur.
Le cinéma d'Alain Guiraudie laisse rarement indifférent.
Son dernier film ne fera pas exception en nous plongeant dans un monde où tout semble normal mais dans lequel rien ne l'est vraiment.
Le réalisateur n'a en effet pas son pareil pour aller trifouiller dans les recoins de la conscience, même les plus sombres et les plus amoraux. Mais il parvient à ne jamais tomber dans la provocation gratuite, grâce à un ton toujours décalé et à beaucoup d'ironie.
Miséricorde est un thriller rural tragicomique où chaque scène est un délice de drôlerie, de malaise et de transgression. Alain Guiraudie va loin, mais à en croire les réactions du public pendant la séance, c'est absolument jubilatoire.
La mise en scène impressionne par sa maîtrise des espaces et du cadre, et parvient à créer une géographie très identifiable entre ce village quasi désert et cette forêt aux couleurs automnales, théâtres de toutes les tensions et dans lesquels évoluent les dix seuls personnages du film, au gré de leurs humeurs et de leurs tourments.
Le désir est au coeur des relations entre tous les personnages, aux intentions toujours mystérieuses. Un désir qui reste le plus souvent inassouvi mais qui n'en prend que plus de force.
L'ensemble est porté par des acteurs formidables, dont le jeu très premier degré est un vrai régal. Mentions spéciales à Felix Kysyl qui interprète avec brio un personnage complexe, tout en ambiguïté, et à Jacques Develay, un prêtre qui nous gratifiera d'une scène démente qui restera gravée dans la mémoire de nombreux cinéphiles ! C'est également un plaisir de retrouver Catherine Frot et Jean-Baptiste Durand, réalisateur du formidable Chien de la Casse, devant la caméra cette fois-ci.
Un film décalé qui ne ressemble à rien d'autre que l'on a pu voir cette année au cinéma. Et si l'ensemble peut désarçonner, l'on ne peut que saluer l'audace de la proposition et la liberté du réalisateur. Chapeau !
J'ai beaucoup aimé l'interprétation de Monsieur le Curé et de Jérémie, et la photographie et Catherine Frot. C'est drôle et doux mais surtout drôle parce qu'il y a tout de même de la violence. Je ne cesse de me demander si les Giroles sont une références à Alain Guiraudie.