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RedArrow
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1,0
Publiée le 3 avril 2023
À la suite d'un braquage ayant mal tourné, des malfaiteurs prennent une jeune femme en otage pour prendre la fuite en voiture. En tentant d'échapper à un contrôle routier, tous échouent dans un ranch isolé qui va leur réserver quelques mauvaises surprises...
... et donc une inévitable "Nuit en Enfer" vu que "Le Prix à Payer" reprend quasiment le même concours de circonstances de base pour laisser ses braqueurs et leur victime aux mains d'une menace qui les dépasse (le Titty Twister laisse ici sa place à une ferme au milieu de nulle part). Et, si vous avez encore le moindre doute sur cette comparaison, le tandem Stephen Dorff/Emile Hirsch pris en flagrant délit d'imitation gênante du duo criminel culte composé par George Clooney et Quentin Tarantino devrait achever de vous convaincre (d'autant plus que Hirsch semble avoir piquer les lunettes du personnage de Tarantino pour le singer très maladroitement).
Mais, bon sang, qu'a-t-il donc pu arriver à Ryūhei Kitamura, réalisateur japonais expatrié dans le cinéma de genre US et qui en était devenu un des plus sympathiques trublions étrangers en l'espace de trois films ("Midnight Meat Train", "No One Lives" et "Downrange") ? Certes, voir dernièrement son nom à la tête de l'infâme "Doorman" nous avait déjà beaucoup attristé mais restait l'espoir d'une simple erreur de parcours. Puis vient aujourd'hui "Le Prix à Payer", long-métrage bâtard allant du thriller pour plonger dans la plus pure horreur du survival et, qui sait, signifiant peut-être un retour du metteur en scène à son meilleur dans son registre de prédilection ? Manqué, "Le Prix à Payer" confirme que Ryūhei Kitamura est en pleine chute libre.
Resucée aussi cheap qu'insignifiante de l'arroseur arrosé façon petits criminels dévorés par un plus gros poisson, le film lâche ses protagonistes dans sa ferme de l'horreur pour un pêle-mêle de situations fatiguées avant même de débuter, d'échanges d'une platitude à faire blémir un scénariste de série Z et de personnages si faiblement écrits et interprétés que l'on en vient vraiment à prendre le parti meurtrier de leurs assaillants afin de voir s'ils ne sont pas littéralement creux à l'intérieur (les quelques giclées de sang en grande partie numérique en deviennent la confirmation involontaire). On pouvait également espérer que Ryūhei Kitamura sorte de sa torpeur une fois activé le mode horreur de "Le Prix à Payer", pas de bol, les rares tentatives du réalisateur pour rappeler sa patte se résumeront à un ou deux néons disséminées dans quelques décors et de rares soubresauts visuels n'apportant aucune valeur ajoutée à un long-métrage déjà condamné à un oubli confondant par le pilotage automatique soporifique qu'il choisit sciemment de s'appliquer à suivre. À l'image de leurs victimes juste bonnes à souffrir et à débiter des banalités, les bourreaux se cantonneront à un trio de fades figures stéréotypées où, entre un dominant âgé préférant déblatérer de vains discours réac' au lieu d'agir et un jeune sbire passif synonyme de recours facile, seule l'émergence d'un antagoniste féminin, de type colosse à la Leatherface (quelqu'un pour une comédie romantique entre elle et ce dernier ?), provoquera un soupçon d'intérêt chez le spectateur. Comme conscient d'avoir trouvé là sa seule singularité, le film lui laissera d'ailleurs le devant de la scène au sein d'un final qui réussira tout de même à être un peu moins médiocre que le reste mais sans rien délivrer de marquant pour autant.
Bref, le prix à payer de ce décalque DTV et sans âme d'autres titres bien plus recommandables reste le fait de s'infliger ce long-métrage en lui-même. Le temps où le nom de Ryūhei Kitamura rimait avec une sympathique série B n'ayant aucun mal à sortir du lot semble désormais bel et bien appartenir au passé. Quel gâchis !
Après avoir fait des victimes au cours d'un braquage, trois hommes prennent une femme en otage avant de prendre de la fuite à bord de sa voiture. Lorsqu'ils tombent en panne au milieu de nulle part, ils partent se réfugier dans une ferme où vivent un adolescent et son grand-père. Mauvaise idée... Un point de départ basique pour un film qui ne réserve pas de surprise et ne procure aucun plaisir. Déjà, c'est trop à se mettre en place avec des personnages détestables et la partie survival n'a rien de très distrayant. Pourtant, les effets gores sont loin d'être minables, mais il n'y a rien de jouissif dans l'enchainement des scènes. J'aime bien ce que propose Ryûhei Kitamura généralement, mais ce petit dernier n'est pas terrible du tout.
Dans le passé, Ryûhei Kitamura nous a livré de très bons films de genre (« Midnight meat train », « Downrange », « No one lives ») alors que côté casting, Stephen Dorff (« Blade », « Terreur au treizième étage », « Jackals », « Leatherface (2017) »), Emile Hirsch (le formidable « The Jane Doe identity ») et Vernon Wells (« Mad Max 2 », « Fortress ») ont bien bourlingué et apportent du cachet à l’ensemble. Toutefois, le scénario qui voit un cambriolage qui tourne mal entraînant des criminels dans un ranch où vivent des gens bien singuliers aux habitudes peu orthodoxes, ne fait pas dans l’originalité ! On devine effectivement chaque péripétie avec une facilité presque déconcertante ! Pourtant, le film commence plutôt sympathiquement façon road movie, puis on embraye avec le survival (grosses similitudes avec « Massacre à la tronçonneuse » dont notamment le rôle du grand-père et le Leatherface au féminin), pour continuer avec le torture porn à la manière de « Hostel ». Gros sentiment de déjà vu donc mais surtout très peu de scènes gore dignes de ce nom finalement, hormis la séquence ultime avec l'utilisation de fils barbelés ! Alors quand en plus on a une fin pas terrible et des personnages (hormis celui d’Alex bien barré il faut dire) trop peu brossés, on se dit qu’on tient-là un métrage d’horreur bien trop ordinaire de la part de son réalisateur japonais nous ayant habitués à carrément mieux et qui ne restera pas dans les annales !
The price we pay est un petit survival horrifique mis en scène par le légendaire Ryûhei Kitamura qui après le pas mal "donwrange" qui était déjà un survival, remet le couvert avec "ce prix à payer" (en français) très con et très gore ou les antipathiques protagonistes se font malmenés pour notre plus grand plaisir.Bref c'est gore c'est crado c'est rythmé et le réalisateur a le mérite de ne pas relaché l'attention jusqu'au final très sanglant.Pour moi 3/5 c'est mérité et c'est une bonne surprise finalement malgré les dialogues un peu pourris il faut bien le reconnaitre.Un film à reservé aux amateurs de film d'horreur gore à l'ancienne comme c'est le cas ici.
je me demande pourquoi certaines familles, veulent toujours, entrainer, leurs gamins, dans leurs délires psychotiques. Encore des tarés qui se prennent pour le tout puissant, bon un peu bref, mais comme ont dit, on récolte toujours ce qu'on a semé, début un peu a la ramasse mais très cool avec cette fin spectaculaire!
Le concept de base me plaît bien : un film de braquage qui tourne mal et progresse vers un huit clos spoiler: slasher.
Mais... dès le début les dialogues sont pauvres et les personnages sont clichés, sans profondeur, avec des réactions vraiment stupides. Les effets spéciaux et les scènes d'action sont pour la plupart ratés. La réalisation est parfois inspirée et sait faire monter la tension, parfois elle est truffée d'effets superficiels qui dessert les plans. En résulte au final un navet qui souffre de son budget. Une grosse déception.