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FaRem
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2,0
Publiée le 23 août 2023
Ramona vit de petits boulots en espérant devenir actrice. De nature très ouverte, elle commence une conversation avec Bruno puis passe la journée avec lui en tout bien tout honneur sauf que ce dernier se fait des idées, ce qui brusque Ramona. Sans le savoir, il s'agit d'un réalisateur qui va mener le casting pour lequel elle se présente le lendemain... Le début d'une indécision... "Ramona" est un film qui repose à lui seul sur la pétillante Lourdes Hernández qui met toute son énergie dans ce rôle, mais cela ne suffit malheureusement pas. Après un début prometteur, l'intérêt pour cette histoire s'essouffle assez rapidement et c'est bien dommage... Une solide cinématographie et utilisation des couleurs, y compris du noir et blanc, mais des enjeux inexistants et beaucoup de parlottes inutiles. Ce n'est pas désagréable, mais il n'y a rien de spécial.
Très joli film, qui va à l'épure de ce qu'est le cinéma. deux trois acteurs, une mise en scène dépouillée au service de l'histoire, du rythme du rire et de l'émotion. On est touché, perturbé, on s'agite en suivant les trajectoires des personnages. Beau. Simple. Bravo à la réalisatrice...
Le soucis avec la v-o c'est que quand on est fatiguée eh bien on zappe une partie des sous-titres qui sont de plus très rapides et du coup on a du mal à comprendre le film donc à revoir en d'autres circonstances
Une trentenaire madrilène hésite, doit elle tomber sous le charme de son réalisateur ou continuer son amour imparfait avec son copain du moment. Dans ce film la vie de Ramona est chapitrée, la réalité est en noir et blanc et la fiction en couleur, et la Nouvelle Vague une inspiration. Une Vague qui est désormais tout sauf nouvelle tant elle a déjà été copiée à outrance et souvent comme ici sans le moindre talent ni apport personnel. Un titre très bien trouvé pour une héroïne énervante dont le cinéma est loin d'être celui que j'aime.
Tout commence mal entre Ramona et Bruno… ou tout commence trop bien entre ces deux trentenaires madrilènes qui se rencontrent par hasard et tombent amoureux l’un de l’autre sans savoir que le lendemain Ramona participera au casting du film que Bruno est sur le point de réaliser. La jeune femme, en couple avec Nico, se cabre : elle ne veut pas être engagée sur de mauvaises bases et surtout a peur de tromper son copain. Bruno au contraire s’enflamme.
Ramona fait son cinéma a tout pour séduire. À commencer par sa bande-annonce qui m’avait fait de l’oeil. Un pressentiment accentué par la critique de Berthe Edelstein (uniquement accessible hélas sur Facebook, mais à mon grand dam largement meilleure aux miennes) qui en disait le plus grand bien. On me promettait « un croisement ibérique entre Woody Allen, Hong Sang Soo et la Nouvelle Vague française ». J’ai beaucoup pensé au "Frances Ha" de Noah Baumbach : dans le même noir et blanc trendy, une héroïne trentenaire (ici, la sylphide Greta Gerwig, là la brune Lourdes Hernandez) se cherche. On pourrait aussi citer – car Ramona lui ressemble – l’héroïne de "Eva en août", un film que je n’avais pas aimé mais que tous mes amis encensent.
N’en rajoutons pas de peur de faire crouler ce petit film sous trop de références écrasantes. Car hélas, "Ramona" croule vite. Si sa première scène est délicieuse, celle de la rencontre, dans un café où les deux héros marivaudent, puis dans ses alentours, les autres, organisées dans une succession de saynètes séparées par des intertitres, sont plus laborieuses. Le scénario devient inutilement bavard provoquant vite un ennui croissant. D’autant que l’enjeu est faible – Ramona quittera-t-elle Nico pour Bruno ? – et le suspense ténu.
Loin de la légèreté attendue et malgré sa louable concision (1h20 au compteur et au comptoir) et le charme indéniable de sa ravissante héroïne, "Ramona fait son cinéma" m’a donné l’impression d’un produit stéréotypé, voué à une péremption fatale (dans dix ans, je fais le pari que ce film sera effroyablement daté et démodé) sans profondeur et sans intérêt.
Un petit hommage à Woody Allen ( l’introduction copie l’intro de Manhattan) et le film fait référence à Annie Hall, qu’il faudra revoir pour les similitudes de scénario, je pense….C’est une histoire d’actrice amoureuse, qui hésite entre deux hommes…..C’est agréablement filmé, notamment Beaucoup en noir et blanc, et la musique classique est très belle (j’ai reconnu un concerto de Mozart)… Le scénario est inégal, le début est meilleur que la fin, mais les acteurs, surtout elles, Ramona, séduisent…..C’est un petit film, qui se goute sur le moment, sorte d’hommage au cinéma, de romance, qui manque quand même de surprises….ça se laisse voir, sans trop insister.
Un film pleins d'enthousiasme, qui a de très belle idées et une actrice principale réjouissante. On en ressort enjoué avec le sentiment d'avoir eu les mêmes émotions que le personnage principal.
Mais, le film est parfois long et tombe sous son propre scénario d'histoire d'amour simple mais compliquée à la fois. Et on ne sait pas toujours ce que les personnages pensent ou perçoivent des évènements.
Ramona fait son cinéma, c'est un film quasi qu'en noir et blanc, avec 3 musiques et un rythme très lent. Mais il a la chance d'être porté par une actrice principale très convaincante.
Film touchant sur la rencontre d'un réalisateur et d'une femme qui se présente pour un rôle de comédienne. Il lui annonce assez rapidement qu'ils sont amoureux l'un de l'autre mais elle a déjà un compagnon. Pourtant, toute sa gestuelle à elle prouve qu'elle est également amoureuse. Beau moment quand elle chante "Como una ola". Intéressante utilisation du noir et blanc et de la couleur : la couleur n'est utilisée que pendant les scènes de casting, quand Ramona joue la comédie. On retrouve alors des assortiments de couleurs très espagnoles (gilet rose fuschia sur fond rouge par exemple).
Une jeune femme un peu fantasque vivant en couple et souhaitant devenir comédienne se rend en repérage sur les lieux d’un casting qu’elle doit passer le lendemain. Sur place, dans un bar proche, elle rencontre un homme avec lequel elle entame une longue conversation complice. Ils se baladent dans Madrid un peu ivres et se quittent alors même que l’homme a déclaré sa flamme à la jeune femme.
Le lendemain celle-ci se rend au casting et tombe sur l’homme de la veille qui est réalisateur du film dont elle visait le rôle principal.
Ma fille et moi (deux générations différentes) avons adoré ce film plein de charme, jamais ennuyeux, qui raconte une nouvelle version prenante du trio amoureux. De très belles scènes ponctuent ce film sur la naissance du désir amoureux entre un homme et une femme. Les deux comédiens principaux sont irrésistibles.
Vraiment un très beau film poétique, subtil, prenant de bout en bout, qui mérite d’être vu.
Un "petit" film plein de charme et tout en finesse... ça devient tellement rare que j'ai presqu'envie de lui mettre la note maximale. On pense évidemment à Rohmer, mais le style est d'aujourd'hui et le verbe tient moins de place. Dans la marée des blockbusters, on est heureux que ce cinéma existe encore !
Une expérience. Deux très bons acteurs qui tiennent debout ce film en noir et blanc composé selon l'effet d'annonce du théâtre en 4 scènes. Un sujet pas forcément novateur, c'est un euphémisme, qui reste cependant touchant.