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lionelb30
439 abonnés
2 593 critiques
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3,0
Publiée le 27 novembre 2022
Pas facile a noter. A partir d'un sentiment religieux réel , faire un film avec sa propre famille est pour le moins incongru. Heureusement , pas mal d'humour pour un theme religieux fait passer la pilule.
"Reste un peu", comédie française réalisée par Gad Elmaleh sortie en 2022. Une comédie très bien réalisée et très sympathique, drôle et touchante, sur un chemin entre les trois religions du livre, sur la différence entre la foi et la communauté, la foi et l'identité, la liberté et la tradition, la famille, les amis. Un film intimiste, bienveillant, une errance tolérante et très sympathique, que l'on s'intéresse ou non à ces sujets ou à l'acteur et humoriste Gad Elmaleh. Un film personnel mais pas narcissique, bien traité, avec la famille Elmaleh et beaucoup d'auto-dérision. Avec aussi Catherine Thiercelin, ou Sœur Catherine, dans son propre rôle et qui s'avère être une très bonne actrice. La rabbine Delphine Horvilleur, le père Barthélémy Port et l'acteur Guy Moign, à qui le film rend hommage suite à son décès en 2022. Une visite bien agréable et sans aucun dogmatisme au sein de la communauté juive et catholique. Le spectateur s'y sent invité et s'y sent bien.
Très inattendu... Le film de Gad Elmaleh est à la fois profond et pudique. Et en même temps, il réserve de bon moments de rire . Et la distribution est excellente, ses parents en tête ... Une réussite parfaite !
Film qui traître de la foi et du religieux sous une forme originale. Film qui est drôle et passionnant. Sûrement un sujet grave et intime qui nous est partaget offert par in humoriste qui prend un beau risque ! Bravo
Un film très personnel et touchant. Réalisé avec sobriété et sincérité. Gad raconte avec pudeur et pointes d'humour son cheminement dans les méandres de la foi. Touchant.
Bon film de Gad Elmaleh sur la relation entre lui et ces parents et sa sœur..Les vrais parents de Gad Elmaleh David et Régine Elmaleh sont excellent..aussi le vrai meilleur ami William Azoulay est très bon...ça fait plaisir de voir des non acteurs joués leur propres rôles dans cet opus semi autobiographique...fait avec justesse et tact...sur des questions sur la religion et le rapport à son environnement sur le sujet...
Gad Elmaleh signe une comédie toute en retenue qui ne plaira sans doute pas aux lourdauds de l'humour bien franchouille. Une vraie comédie familiale puisque c'est sa famille qui joue dedans. La bonne idée est d'inverser les discours sur les religions minoritaires en se plaçant du côté d'une religion majoritaire mais aussi désertée, traitée à son tour comme un objet étranger dans une famille juive. Le film n'est pas une machine à gag mais il réussit à proposer un regard simple mais pas simpliste, avec humour et retenue. Une jolie surprise.
Un film écrit et fait par Elmaleh et joué par les Elmaleh comme cela on s'embête pas trop pour le casting!^^ Bon hormis cette mini aparté j'ai trouvé que le film avec un sujet sensible (car oui oui la religion est un sujet sensible, comme la guerre... et l'handicap...et l'environnement...et la politique... et le sport ouais enfin bref tout est sensible...) avec une touche d'humour disséminé par ci par là qui donne de la légèreté à l'ensemble. Gad s'offre au public sous un nouveau jour après sa gloire qui l'a emmener aux États-Unis et son couple people puis les polémiques sur du plagiat etc...ici on a un Gad comme il doit être dans la vie je suppose. Le film est touchant avec cette quête si je puis dire , qui est difficile du fait de la religion de base et celle de son entourage. Bref bon film à voir...mais po forcément au ciné. NOTE : 6.5/10
Une note qui hésite, pour un biopic en demi-teinte qui se cherche entre auto-dérision, déclaration d'amour filial et...profession de foi écuménique disons.
Trois étoiles et demi parce que le sourire de G.EM est tendre et jamais méchant, parce que s'il est taquin c'est uniquement sur un registre d'autodérision, et parce que si le rire s'invite c'est toujours avec sobriété, sans racolage lourdingue.
spoiler: Le regard que G.EM porte sur sa "mère juive", sur son père aussi (bluffant d'ailleurs dans son propre rôle), sur la parole du rabbin familial et de sa consoeur en fin de film, sur les piques pleines de sel que balance le vieil homme pétillant d'irrévérence que G.EM aide avec sa nouvelle amie (aussi lumineuse qu'un peu illuminée, rencontrée dans une église pendant sa préparation de catéchumène), ce regard est plein de délicatesse, de nuances et même d'amour.
Mais QUE trois étoiles et demi parce que les hésitations de Gad à embrasser la foi catholique, sa relation intime à la vierge Marie, tout ça ne regarde que lui. Aussi sensible et délicate qu'elle soit, sa démarche confine forcément à l'exhibitionnisme. Et si ça n'a rien d'étonnant ni même de paradoxal chez un homme de spectacle, ça suscite chez moi un peu... d'agacement disons.
Au final, je préfère qu'on me propose ce genre de conviction ou de tâtonnements, plutôt qu'on m'impose des intransigeances, des totalitarismes, du mépris ou de la haine... Donc je dis que son film est intéressant et assez fin. Un bon film, en fait !
Si l'humour, bien que présent, n'est pas l'intérêt principal du long-métrage force est de constater que le message est noble et que les acteurs s'en sortent tous - très - bien.
Le deuxième long-métrage de Gad Elmaleh s’intéresse à deux religions monothéistes, le christianisme et le judaïsme, et plus précisément à un sujet rarement abordé dans le cinéma français: la conversion religieuse. Fasciné par la Vierge Marie, le célèbre humoriste souhaite se faire baptiser dans une église parisienne mais le cache à sa famille. Sauf que ses parents ne tardent pas à l’apprendre et y voient une trahison douloureuse. La religion n’est pas qu’une affaire spirituelle, elle est bien souvent plus une affaire familiale pouvant bouleverser le sentiment de filiation. Les parents de Gad Elmaleh (Régine Elmaleh et David Elmaleh) lui expriment leur déception au cours de scènes mélodramatiques drôles et féroces. Sa sœur (Judith Elmaleh) n’est guère plus tolérante avec lui.
Par moments, Reste un peu tombe dans la mauvaise farce avec des gags assez marrants mais balourds: le choix du prénom catholique, l’entraînement dans la piscine pour le baptême ou la retraite dans un monastère. On en vient à douter de la sincérité de l’auteur et à se demander si cette histoire est vraiment importante pour lui. D’autant que les qualités techniques sont faibles: la réalisation est bricolée, le montage plat et la photographie basique. Certes, le budget n’était pas mirobolant mais difficile de retenir un plan marquant ou une scène filmée avec invention. Grâce à des conversations sérieuses avec un rabbin (Pierre-Henry Salfati) et une rabbine (Delphine Horvilleur), le film adopte une tonalité plus profonde, ils acceptent cette volonté avec sagesse et ne la prennent pas comme une déclaration hostile.
L'idée de Gad Elmaleh est de montrer comment son intérêt pour la religion catholique lui donne un regard nouveau sur ses origines et le judaïsme, hélas son ambition se heurte à ses moyens de scénariste et de réalisateur, la conclusion de son film laisse un goût d'inachevé.
Original , sujet peu traiter , parler des religions sans froisser Juif , Catholique , et musulman. Gad se pose des questions depuis avoir rencontrer Marie , la mère de Jésus. Bouleversement dans la famille.
Le film de Gad Elmaleh est plaisant et réussit aussi un brillant tour de force, celui de réussir à unifier deux religions qui se sont opposées depuis deux millénaires, Gad Elmaleh se pose comme le héros d'un cheminement et d'une histoire personnelle aussi mystérieuse qu'attendrissante ; ce que l'on percevait déjà un peu dans "Chouchou" (2003) dont le thème principal avait aussi pour toile de fond la religion catholique, éclate ici au grand jour et fait toute la trame de l'histoire, même si ce thème a forcément touché son auteur puisqu'il a choisi d'en faire un film, j'aurais bien aimé aussi une conclusion un peu plus personnelle de son auteur, car en sortant du film on ne sait toujours pas s'il fait aussi partie de l'histoire personnelle de Gad Elmaleh. La force de sa conclusion est bien entendu aussi donnée par la parole de Jean-Marie Lustiger, dont les mots concluent le scénario sur le générique de fin. L'humour est aussi bien présent et on passe un bon moment qui fait réfléchir et nous interroger sur une dualité qui n'en est pas une au fond, et c'est aussi et surtout en cela que ce film constitue une indéniable réussite.
Gad Elmaleh dans un registre inhabituel dont la démarche pleine de facination pour la Vierge Marie surprend tous les membres de sa famille. La quête spirituelle associée à celle de l'identité est traitée avec intelligence et humour. Les invités inattendus qui ne jouent pas - ils sont dans leur véritables natures - donnent une saveur particulière et sincère au film. A voir !