C'est le grand jour pour Luce qui fait sa rentrée au CP, ce qui est synonyme pour elle d'une certaine ouverture sur un monde qu'elle ne connaît pas après avoir grandi avec son père Thierry dans la forêt. Ce dernier, qui souffre d'un retard mental, veut le meilleur pour sa fille, mais de nombreux défis se dressent devant eux. Au contact des autres, la petite réalise que son père est différent et malgré sa curiosité et son envie d'apprendre, elle a peur que l'école les éloigne... "Les enchantés" est un téléfilm plein de bonnes intentions et avec un certain charme, mais qui est très pauvre au niveau du scénario. Je m'attendais à une histoire sur l'éducation, sur les difficultés éprouvées par un parent célibataire et déficient, sur l'échec d'un système, sur l'absence de prise en charge et autres, mais tout ce qui est évoqué est simplement effleuré. On le voit bien avec spoiler: l'institutrice qui disparaît d'un coup... À partir du moment où spoiler: Luce décide de ne plus aller à l'école , il y a bien 30 minutes au cours desquelles il ne se passe plus rien. On comprend alors que la seule intention de Stanislas Carré de Malberg est de faire un film mielleux et larmoyant. La relation père-fille est touchante, mais l'ensemble est décevant avec une fin qui l'est tout autant.
Un film un peu trop mielleux à mon gout. Certes les acteurs jouent bien mais l'histoire est faite pour faire pleurer dans les chaumières. Dès qu'on sort un sujet social, alors on n'a pas le droit de critiquer, J'ai du mal avec les films sur la performance, tout est un peu attendu. On retrouve la trame de la famille Bélier, dont le réalisateur est scénariste : un enfant qui ne veut pas dépasser ses parents (ici son père), un parent déficient qui tire son enfant vers le bas… Bref pour moi c'est pas le film du siècle.
Un film à prendre comme un conte pour tous les âges, où l'on compose avec des réalités et des drôleries. Hormis quelques scènes passes plat les acteurs joue très bien. Le film est bien rempli jusqu'à la fin et se laisse regarder avec plaisir dans ces paysages.
UN CHEF D'ŒUVRE ! Ce bijou est le telefilm français de la décennie. Grégory Montel et Daphné Richard méritent d'être récompensés pour leur interprétation. Et que dire de Lula Cotton-Frappier qui joue un rôle magnifique avec une classe et une élégance rare...