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    Reality
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    188 critiques spectateurs

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    Marshall_BeeBee
    Marshall_BeeBee

    20 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2023
    A mon sens, tout l'enjeu de ce film réside dans la technique d'audition du FBI. Mise en confiance, questions ouvertes, pression justement dosée.. C'est une excellente illustration de ce qui se fait de bien dans les techniques d'audition !
    mimi8
    mimi8

    11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2023
    Enfin un film qui sort de l'ordinaire ! Cette enquête du FBI menée avec un doigté incomparable et un suspense haletant rend le film inoubliable. Les acteurs sont tous formidables. On ne s'attend pas aux aveux successifs de la jeune femme et encore moins à la fin du film. Mention spéciale à cette actrice.
    Severine R.
    Severine R.

    3 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 août 2023
    Quel dommage une bonne idée de réutiliser la transcription pour les dialogues, une bonne comédienne, mais la fin ... que des clichés, du pro américain sans nuance .... c'est risible de gâcher ce film sur les 15 dernières minutes.
    Emmanuel S.
    Emmanuel S.

    7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2023
    Un huis-clos particulièrement réussi et porté par le jeu d'acteurs des 3 protagonistes (l'héroïne et les 2 agents du FBI). Interrogatoire finement mené entre empathie et pression psychologique. Au-delà du jeu et de la forme. Ce film fait nous interroger sur la manière dont traite un pays soit disant démocratique ces citoyens épris de vérité, et le rôle des médias à la botte des dirigeants. comme Trump. On n'est pas loin de 1984 de Georges Orwell
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    348 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2023
    Produit par HBO ( un label en soit ) "Reality" narre de façon chirurgicale ( car documenté par les procès verbaux du FBI) l'arrestation d'une lanceuse d'alerte.

    Le 3 juin 2017, Reality Winner, vingt-cinq ans, est interrogée par deux agents du FBI à son domicile. Cette conversation d’apparence banale parfois surréaliste, dont chaque dialogue est tiré de l’authentique transcription de l’interrogatoire, brosse le portrait complexe d’une milléniale américaine, vétérane de l’US Air Force, professeure de yoga, qui aime les animaux, les voyages et partager des photos sur les réseaux sociaux. Pourquoi le FBI s’intéresse-t-il à elle ? Qui est vraiment Reality ?

    Le film joue sur l'incertitude de la culpabilité ou non de la principale protagoniste. C'est un film intéressant mais que je pense j'aurai tout aussi bien voir du fond de mon canapé.

    Le cinéma américain reste néanmoins toujours aussi efficace dans sa critique de l'histoire récente.
    Julie Sarah
    Julie Sarah

    1 abonné 95 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2023
    Documentaire intéressant qui m'informe sur un sujet dont je n'avais jamais entendu parler. L'actrice joue formidablement bien. La musique du générique est belle.
    2 points négatifs cependant:
    - le film est trop court et ne creuse pas assez sur le sujet. On a juste l'aspect interview par le FBI, mais on a pas le contexte autour. Il a fallu que je lise sur Internet la biographie de Reality, la nature de l'infraction, et ses motivations (religieuses inclus), choses qui sont à peine esquissées dans le film.
    - au début, à chaque fois que les personnes parlent de l'infraction, le film les censure. Pourquoi?
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2023
    Une jeune femme, la vingtaine, de retour du supermarché, est interpelée devant son domicile par deux agents du FBI, bientôt rejoints par une escouade de collègues qui ratissent au peigne fin le petit pavillon qu’elle loue à Augusta en Géorgie. Que lui reproche-t-on ?

    Pas plus tard qu’hier, j’écrivais dans ma critique de "Fermer les yeux", qu’il fallait avoir lu son dossier de presse avant de le voir. C’est la recommendation exactement inverse que je ferai aujourd’hui au sujet de "Reality" : allez le voir sans rien en ire… et surtout pas les lignes qui vont suivre. Sachez simplement, pour aiguiser votre curiosité, que les dialogues du film reproduisent quasi intégralement ceux de l’interrogatoire subi par Reality Winner à son domicile dans l’après-midi du 3 juin 2017 et que le film, qui transpose à l’écran la pièce de théâtre écrite dès 2018 par la dramaturge Tina Satter, se déroule quasiment en temps réel, le temps de cet interrogatoire qui dura un peu moins de deux heures.

    C’est dans sa première moitié que "Reality" est le plus envoûtant, tant qu’on ignore les motifs de cet interrogatoire et les soupçons qui pèsent sur cette jeune femme en apparence si banale. Le film fait le même effet que "Le Procès" de Kafka et est construit sur le même ressort : la conscience anxieuse d’avoir quelque chose à se reprocher face à un pouvoir inquisiteur, omniscient et omnipotent, qui menace de nous enfermer pour une faute dont nous ignorons tout.

    Au fur et à mesure que l’interrogatoire avance, des pans de la vie de Reality Winner se dévoilent : elle travailla pour l’US Airforce comme linguiste ; elle parle le farsi, le dari et le pachto ; elle possède chez elle un arsenal d’armes à feu. Et, parce qu’on a biberonné aux séries américaines et qu’on est un enfant du 11-septembre, on imagine toutes sortes de choses : s’est-elle convertie à l’Islam le plus radical ? est-elle un agent dormant d’une cellule terroriste ? préparait-elle un attentat ?

    La réalité est plus prosaïque et il faut bien, hélas, qu’on la découvre dans la seconde partie du film. spoiler: Reality Winner a transmis à un site d’informations, The Intercept, un rapport classifié de la NSA sur les manoeuvres russes pour influencer l’élection présidentielle de 2016. Ces faits lui vaudront, après son arrestation, un procès et une condamnation à cinq ans de prison.


    Lorsqu’on apprend la réalité (si j’ose dire), Reality se dégonfle et perd immédiatement tout l’intérêt qu’il avait fait naître dans sa première moitié. spoiler: Sans doute, si on est un ardent défenseur de la liberté d’expression et hostile à Donald Trump – et nous le sommes quasiment tous – le personnage de Reality Winner, une lanceuse d’alerte qui a divulgué des informations confidentielles pour corroborer les accusations lancées par Hillary Clinton contre le candidat Donald Trump d’avoir bénéficié de la complicité des services russes pour remporter l’élection de 2016, nous devient-il alors sympathique. Mais il s’agit d’un autre film, sur la politique américaine, sur les élections de 2016, sur les dilemmes éthiques posés par les lanceurs d’alerte comme Snowden, Assange ou Manning.
    Un autre film qui n’est pas sans intérêt mais qui n’a plus grand chose à voir avec celui, envoûtant, vendu dans la première moitié de "Reality".
    Wienna
    Wienna

    92 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 août 2023
    Par une mise en scène énigmatique et une tension grimpante, Reality s’empare de notre attention, happe notre concentration et nous introduit dans un huis-clos où le mystère nous sert de guide.

    Sydney Sweeney impressionne par son jeu d’une précision incisive et coriace.
    Flower 0478
    Flower 0478

    70 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2023
    J'ai trouvé ce biopic très ennuyeux avec cette entretien à huis clos avec le FBI sur des documents confidentiels qu'elle aurait divulguer en tout cas très bonne interprétation de l'actrice on n'est même mal à l'aise face à l'interrogatoire.
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2023
    Reality est un film percutant, la transcription d'un véritable interrogatoire du FBI mis en scène avec une sobriété voire un dépouillement qui tend presque à l'abstraction. Derrière les secrets d'état révélés, se cache un portrait de femme complexe magnifiée par une extraordinaire Sydney Sweeney dont la performance, comme pour Euphoria, est digne d'éloges. Les méthodes d'interrogatoire mises en scène ici sont glaçantes mais le dispositif cinématographique réussit à rendre passionnantes les échanges en apparence les plus anodines. Le spectateur a l'impression de voir la transcription même de l'interrogatoire sur le papier créant une sorte d'écran supplémentaire sur laquelle s'écrit l'histoire projetée devant nous. Film politique, engagé comme le montrent les dernières minutes un brin trop explicatives, reality est un fascinant exercice de style cinématographique qui montrent les ambiguïtés d'un pays corrompu. Un bel ouvrage !
    Milo
    Milo

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2023
    Un huis-clos prenant qui se veut le plus fidèle possible à la réalité. L'interrogatoire qui prend parfois des tournures inattendues laisse planer le doute au spectateur sur la personnalité de cette curieuse Reality. L'ambiance se tend tout au long du film, on ne décroche pas. Une bonne surprise !
    Chris58640
    Chris58640

    216 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2023
    Pour offrir au spectateur un thriller haletant, bien réalisé, et avec un vrai message de fond (un message très important), il n’est pas besoin de course poursuite, de fusillades, de tueurs machiavéliques ou de musique tonitruante. La réalisatrice Tina Satter propose un film qui (première bonne idée) se déroule en temps réel, soit à peine moins de 90 minutes. Entre le moment où Reality arrive devant chez elle spoiler: et le moment où elle en repart menottée
    , il ne s’écoule qu’une heure et demie montre en main. Deuxième bonne idée, Tina Satter s’appuie en totalité sur le véritable enregistrement fait par le FBI (elle le propose même tel quel à plusieurs reprises, en audio ou en retranscrit), et rien que ça : pas de musique (ou très peu), le film se déroule dans le jardin et dans la maison et c’est tout. Tout est dépouillé : Reality est habillée sobrement, pas de maquillage, les policiers ont en civils, par d’arme bien en vue. Et ils parlent, ils ne font que parler avec Reality pendant que la perquisition suit son cours (on l’entend en bruit de fond). Troisième bonne idée, spoiler: à chaque fois qu’un élément sensible est évoqué, le personnage disparait quelque secondes. C’est l’équivalent filmé du noir que l’on appose sur les documents classifiés.
    Cette petite idée de mise en scène de rien du tout permet de garder assez longtemps la vraie nature de ce que Reality a à avouer (car elle a quelque chose à avouer). spoiler: Comme cette jeune femme parle le farsi, qu’elle est habilitée « secret défense », qu’elle a quitté l’Air Force et qu’elle travaille désormais à la traduction « d’éléments graphiques iraniens » (probablement des cartes et des photos satellites), on pense logiquement à de l’espionnage au profit du Moyen-Orient on un truc de ce genre. Mais la vérité est tout autre
    et c’est la mise en scène qui permet de conserver la tension nerveuse de ce huis-clos dont la tension va crescendo. Le casting est très petit, et on va passer rapidement sur les deux agents du FBI incarnés par Josh Hamilton et Marchant Davis, qui forme un duo de flics du FBI très éloigné des stéréotypes dont on a l’habitude, et ça aussi c’est à mettre au crédit du film. C’est Sydney Sweeney qui incarne Reality Winner (et qui lui ressemble beaucoup, car le film est parsemé de vraie photos issus de la vraie Reality, piochées sur ses réseaux sociaux). Elle incarne parfaitement une jeune femme en apparence très fragile, qui a tout de la jeune femme tranquille et inoffensive (ancienne de l’Air Force, célibataire, un chien, un chat, des cours de yoga, des réseaux sociaux actifs). Mais son attitude, dés le départ, est déconcertante : elle ne demande jamais pourquoi le FBI est là (comme si elle s’en doutait), elle ne demande pas d’avocat (comme si elle savait que c’est inutile dans le contexte), elle ne vocifère pas, elle collabore gentiment. Un interrogatoire de moins d’une heure suffira à tout déballer. Au passage, on comprend que les vrais interrogatoires du vrai FBI ne ressemblent pas ceux des séries TV ! Sydney Sweeney capture bien cette attitude déconcertante et placide, un peu énervante et même un peu suspecte. Tout ce talent de mise en scène, tout ce talent d’interprétation est au service de l’histoire réelle d’une lanceuse d’alerte qui n’a pas connu le retentissement d’un Snowden. Et pourtant, ce n’est pas comme si le scandale que Reality a permis de mettre à a jour spoiler: n’était pas d’une gravité sans précédent pour la démocratie américaine
    . Le contexte est crucial : spoiler: nous sommes au printemps 2017, un mois après le renvoi par Trump du chef du FBI, dans l’endroit où elle travaille, il y a des TV qui diffusent non stop Fox News, son voisin arbore un petit drapeau sudiste.
    Cette jeune femme, ex-miliaire, dont le patriotisme ne peut être remis en cause, qui de par son travail a une habitation qui lui permet l’accès aux publications de la NSA, qui connait les règles en matière de secret défense, va faire quelque chose tout aussi illégal que courageux, bien plus patriote en l’occurrence que tous les discours du Parti Républicain. Elle en paiera le prix, son nom sera trainé la boue, elle ira en prison et pourtant, qui peut dire qu’elle a mal agit ? Parfois, aimer son pays c’est le trahir. Le film pose cette question un peu vertigineuse, où se situe le vrai patriotisme ? En France, on sait depuis 1940 que parfois, aimer son pays c’est désobéir, c’est se mettre en marge de la loi. « Reality » ne dit pas autre chose. Ce petit thriller très austère dans sa forme (qui rebutera surement les adeptes du genre), certes un peu bavard par la force des choses, est la bonne surprise de ce mois d’aout au cinéma.
    Antoine
    Antoine

    34 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2023
    Huis clos très réussi, de l'écriture au casting et au jeu des acteurs, on est absorbé du début à la fin. A voir!
    Benoit Morel
    Benoit Morel

    59 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 août 2023
    Tout est dans le titre !

    On a d'un côté le nom de la femme, Reality Winner, et d'un autre côté "la réalité" lorsque le FBI arrive chez vous. C'est à la fois surréaliste et flippant ! Minutieux et carré sont les caractéristiques parfaites du FBI. Je ne parle pas non plus de la pression qui s'exerce graduellement sur la femme, en se faisant doucement, mais sûrement. spoiler: La femme a compris dès le début, mais a tenté pour le tout de rentrer dans le jeu du FBI.


    Le jeu des acteurs est excellentissime : entre la reproduction précise et concise de Reality Winner et des hommes du FBI. Je ne voudrais pas avoir affaire à eux...

    Je recommande haut la main.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 août 2023
    Reality a 25 ans et travaille pour la NSA (elle a fait ses armes à l’US Air Force) et sur son temps libre, elle donne des cours de yoga. Elle aime voyager, parle plusieurs langues, célibataire, elle a un chien et un chat. Une vie en apparence banale, pourtant, le FBI la soupçonne, mais de quoi au juste ?

    Reality (2023) est le premier long-métrage pour Tina Satter qui s’inspire ici de l’histoire vraie de la lanceuse d’alerte Reality Winner (la réalisatrice avait déjà adapté son histoire à travers "Is This a Room" sur les planches de Broadway).

    L’intérêt du film, c’est qu’il repose essentiellement sur l’authentique retranscription de l’interrogatoire qui s’est déroulé le 03 juin 2017 au domicile de la jeune femme. On y découvre une conversation en apparence banale et surréaliste à la fois, mais le plus surprenant, c’est de découvrir les méthodes employées par les agents du FBI pour parvenir à leurs fins. Cette conversation parvient même à nous mettre (par moment) mal à l’aise.

    Alors certes, la retranscription de l’interrogatoire est surréaliste et l'interprétation de Sydney Sweeney est bluffante, mais est-ce que pour autant cela nécessitait d’en faire une œuvre de fiction ? Très clairement, je ne pense pas, d’autant plus qu’en l’espace de 80min, la réalisatrice a tendance à s’éterniser (pour le peu qu’il y a à raconter, elle aurait pu tout condenser plutôt que de devenir rébarbatif). Sans doute aurait-il été plus judicieux d’en faire un documentaire, comme cela avait pu être fait avec Edward Snowden (Citizenfour - 2015) ou encore Hacking Justice - Julian Assange (2021).

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
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