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Six Nez Filent
5 abonnés
147 critiques
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2,5
Publiée le 25 septembre 2023
Un homme et une femme s'ennuie à mourir dans un Helsinki mélancolique. Leurs rencontres pourrait bien les faire revivre. La poésie simpliste qui s'en dégage ne laisse pas le spectateur indifférent mais l'ambiance mortifère prend le dessus. Ce n'est tout simplement pas mon Cinéma.
Film qui aurait pu être excellent. Un melange entre film social et un peu d'humour. Intéressant de voir une partie de la culture finlandaise ou du quotidien d'employé modeste. Une bande son pas inintéressante , plein de petit hommage au cinema français. La relation entre les 2 personnages principal laisse parfois un peu perplexe.
Un peu déçu. Certe tous les fondamentaux de Kaurismaki sont présents : Paysage urbain sinistre, très bonne bande son, portraits de personnages à la dérive. Mais malgré le fait que le film ne fasse qu 1 heure 24 j ai trouvé le temps long.
Elle (Alma Pöysti) travaille dans un supermarché. Il (Jussi Vatanen) est ouvrier dans une usine. Ces deux solitaires vont se rencontrer un soir dans un bar, se regarder et se plaire sans avoir besoin d’échanger plus que quelques paroles. Mais le sort contrariera leur rapprochement.
Aki Kaurismäki avait annoncé après le semi-échec de "L’Autre Côté de l’espoir" sa retraite du cinéma. Pour le plus grand soulagement de ses fans, il est revenu sur sa parole et nous livre, en quatre-vingt-une minutes tout compris, le plus kaurismäkien de ses films, prolongement intemporel de sa trilogie du prolétariat, entamée il y a près de quarante ans.
On y retrouve avec un plaisir régressif tout ce qui fait la saveur de ses films : ses acteurs mutiques (Alma Pöysti et Jussi Vatanen sont des sosies en plus jeune de Kati Outinen et de Matti Pellonpää), ses décors intemporels en formica et bakélite, ses histoires minuscules, ses musiques vintage, ses clins d’œil à Chaplin ou à Godard….
Le jury de Cannes ne s’y est pas trompé qui lui a décerné son Grand Prix, comme on décerne à un grand réalisateur à la fin de sa carrière une récompense pour l’ensemble de son œuvre.
Il est difficile de trouver à ce film quasi-parfait des défauts sinon celui de résumer ou de répéter toute une œuvre. Aki Kaurismäki n’a plus rien à dire. Donc il se répète. C’est un reproche extrêmement violent que je lui adresse, une seconde après avoir dit que son film était parfait. À le supposer justifié, ce reproche ne devrait dissuader d’aller voir ces "Feuilles mortes" ni ceux qui connaissent et qui aiment le cinéma du maestro finlandais, lesquels prendront plaisir à le retrouver, ni ceux qui ne le connaissent pas, lesquels seront curieux de le découvrir.
Formellement Les feuilles mortes est un film magnifique. Alors que l'action se déroule de nos jours voir dans un léger futur, on se croirait plonger dans les années 50 tant le décor est désuet. Des plans superbes qui rappellent des tableaux de Hopper et rendent parfaitement compte de la mélancolie latente qui habite les personnages. Dans son écriture, le film est simple, tend à l'épure même si on y trouve des passages particulièrement amusants. L'histoire d'amour naissante est touchante malgré une certaine froideur qui correspond à une esthétique très nordique. Alors si le film reste peut-être trop classique dans sa narration, avec tout un laïus un peu trop attendu sur l'alcoolisme, il n'en demeure pas moins empreint d'une poésie indéniable. Kaurismaki est un auteur d'un autre temps qui réussit à parler du monde contemporain en filmant un passé fantasmé. C'est peut-être un peu trop policé et finalement attendu pour convaincre pleinement mais ça n'en demeure pas moins particulièrement plaisant.
D'une lassitude sans fin, autant j'aime les films d'auteurs autant ici je ne comprend pas, ou n'adhère pas a la vision du réalisateur. Poétique et touchant non pas du tout..
J'avais entendu dire que ce film était génial ... ou voire .... qu'il était un petit chef d'oeuvre ! Moi , je n'y ai RIEN aimé : ni tous ces lieux glauques de tournage , ni les thèmes musicaux ringards , ni les dialogues ( si tant est qu'il y en ait ! ) ... Alors OK , ça se termine bien ! : c'est plein d'espoir .................... mais moi je suis ressortie déprimée ( pas aimé du tout , et très déçue !!!! )
Quand j'entendais sur France Inter que ce film aurait mérité la Palme d'or , et bien , Dieu merci que ce soit " L'anatomie d'une chute " qui l'ait eu !!!!!!!!!!!!!
« Tu vois, je n’ai pas oublié, la chanson que tu me chantais »… Oui, ce film délicat et solaire est bien, entre autres, un hommage aux chansons : à celles d’autrefois, surtout, qui charrient souvenirs et mélancolie. Le film est ponctué de ces chansons, le plus souvent en langue finlandaise mais traduites par les sous-titres. Elles racontent l’amour, la nostalgie, le besoin d’être un peu mieux dans sa malheureuse peau. C’est d’ailleurs au cours d’un Karaoké dans un misérable bar que se rencontrent les protagonistes, Ansa et Holappa, broyés par une société qui ne les a pas valorisés, pas même acceptés. Comme toujours Kaurismäki s’intéresse aux laissés pour compte. Le regard sur la Finlande est acéré et âpre : la loi du travail y semble rude, sans pitié, et les employés victimes d’un système qui les broie. Pour survivre, Ansa et Holappa sont voués à des travaux insalubres et très durs. Kaurismäki fait certainement un clin d’œil au "Jour se lève" quand il montre Holappa en combinaison et masque comme Gabin dans le film de 1939. Comme le personnage de Carné et Prévert, il dit que le métier qu’il fait lui dévore les poumons. Quel avenir pour cet homme et cette femme qui se rapprochent timidement, osent à peine se toucher mais se regardent pourtant avec attendrissement ? Kaurismäki procède par petits traits subtils, avec des riens qui en disent long : le sourire d’Holappa quand Ansa l’effleure d’un baiser sur la joue, celui d’Ansa quand elle choisit une petite bouteille de mousseux pour recevoir Holappa. L'humour est très présent : dans la naïveté de certaines répliques, dans la maladresse de ces amoureux qui ont des difficultés à s’épancher et à se rapprocher : le plan qui montre chacun des protagonistes assis à l’autre bout du canapé est révélateur et drôle. Pourtant, si on entend « Les Feuilles mortes » en fin de film, sur le générique, la mer n’effacera peut-être pas sur le sable les pas des amants désunis. Et si l’amour permettait de survivre ?
La photographie est plutôt réussie. Ce film est une ode au silence...parfois un peu extrême et un peu malaisant. La maladresse des personnages les rend touchants mais n'est-elle pas poussée un peu trop loin, les rendant trop irréels ?
Mais quel beau film! Le réalisateur nous plonge dans un mélange d’époques, et nous fait glisser dans un monde de douceur, d’amour, de respect , de solidarité et d’espoir sur fond de misère, d’injustice, de noirceur et de cruauté. Et tout ça avec tellement d’humour qu’on rit du début à la fin !!! Et la musique !!! Magnifique , il aurait mérité la Palme d’or.
"Les Feuilles mortes" primé au festival de Cannes (prix du Jury) est une comédie dramatique finnoise qui se regarde. En effet le réalisateur Aki Kaurismäki livre un récit avec ceux qu'il affectionne les gagne misère, les marginaux dans une histoire simpliste et un peu veillotte mais qui finit par toucher au cœur avec son côté poétique, sociale, réaliste, romantique et émouvant ainsi qu'un duo acteur qui marche bien Alma Pöysti et Jussi Vatanen.
On s attache immédiatement à ces personnages pas heureux mais qui résistent dans leur morne quotidien et les dialogues sont très bons avec ce décalage entre ce ton neutre et le contenu. Kaurismaki à toujours la flamme.
La scene finale m'a fait mourir de rire tellement elle caricature l'ensemble du film. On était 5 dans la salle et j'ai compris pourquoi. Ce film est une blague.