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    Les Feuilles mortes
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    Arthus27
    Arthus27

    97 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2024
    Traitant de thématiques sombres et difficiles (la pauvreté, l'alcoolisme, les dérives du monde du travail...), Aki Kaurismäki parvient à réaliser un film beau, poétique et enjoué. Il peut compter notamment sur une direction artistique sublime, faite de couleurs pastelles et de décors d'époque somptueux. Il se dégage de l'atmosphère et des dialogues une douceur infinie, ponctuée de touches d'humour très efficace. Le parti pris d'avoir des acteurs et actrices qui jouent leur participation avec le moins d'émotions possible est déroutant, et peut laisser à distance par moment. Mais il permet de décupler l'impact les quelques fois où les personnages laissent paraître leur tristesse ou leur amour.
    Philippe C
    Philippe C

    103 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2023
    Un film particulièrement réussi sur le plan esthétique et formel, mais qui tient le spectateur à distance, ne suscitant guère d'émotion, si ce n'est ici ou là un rire qui peu semble incongru. On sait que l'histoire se déroule à Helsinki en 2022, grâce aux infos distillées par la radio (guerre en Ukraine). Mais l'appareil de radio, lui, semble plutôt des années 50, les supermarchés, usines, transports en commun, bars et salles de cinéma, elles plutôt des années 70. Les personnages principaux sont des cabossés de la vie qui occupent des emplois non qualifiés dont ils se font virer régulièrement pour vol ou alcoolismes...ils vont quand même, tant bien que mal, malgré leur pudeur et retenue, malgré les actes manqués et le mauvais sort, petit à petit tresser uen histoire d'amour.
    Le film aux plans fixes, avec ses couleurs sombres, avec ses personnages très typés mais au visage figé, avec ses chansons romantiques ou Rock N'Roll reste une merveille de réalisation esthétiquement froide.
    Image très décalée de la Finlande et des finlandais par rapport à l'idée qu'on s'en fait
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2023
    Les feuilles mortes est, selon moi, le meilleur film d'Aki Kaurismaki. A la fois triste et pessimiste mais aussi teinté d'une certaine dose d'humour noir mâtiné d'un espoir envers l'être humain, le film touche par son extrême pudeur de par la caractérisation de ses personnages, le jeu d'acteurs habités et la mise en scène sobre emplie de longs plans fixes. Riches en couleurs saturées, ce qui va à l'encontre des films dits sociaux à la Kenneth Loach ou des frères Dardennes, le cinéaste veut laisser apparaître une vision de la société dure, injuste mais dont les êtres humains peuvent être vecteurs d'amour. Aki Kaurismaki, à l'opposé de bons nombres films sociaux, ne verse jamais dans la caricature puisque les méchants managers ne sont jamais trop chargés et les piliers de bistro ne roulent d'ailleurs jamais sous la table. Le film est riche en humanités (voir les collègues et relations des deux personnages principaux toujours prêts à aider). Souvent taiseux, la richesse des thématiques passe par la gestuelle, les regards et les sous-entendus des personnages. Saluons la beauté de la musique et des chansons qui nimbent ce film. Les feuilles mortes tient aussi sa force dans les nombreuses références cinéphiliques (Charles Chaplin, Vittorio de Sica) et bien sûr les allusions au cinéma de Godard et les affiches qui ornent la devanture du cinéma. Un film abouti.
    Marie Breton
    Marie Breton

    71 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2024
    Un film réservé aux cinéphiles les plus passionnés, ce n'est déjà pas exactement ce que je préfère (et pourtant je fais partie de cette catégorie).
    Si, en tant que réalisateur, on ne sait pas toucher un public plus vaste que celui qui est forcément enclin à apprécier la beauté du travail, c'est que quelque chose dans ce que l'on fait ne va pas.
    L'art n'est pas seulement destiné aux artistes, c'est presque ce que je me dis alors que j'écris ces lignes.
    "Les feuilles mortes", c'est un film ancien. Et l'ancien doit le rester, au risque de perdre de sa saveur.
    Si l'on veut du Godard, mieux vaut se remater des films de Godard. Si l'on aime les peintures de Hopper, mieux vaut aller au musée. En fait, si on est nostalgique, autant se replonger directement dans le passé.
    Autant certains films, en empruntant au passé une esthétique ou un ton, créent quelque chose de nouveau et d'incroyablement moderne, autant ici, Aki Kaurismäki n'invente rien du tout et épuise, j'en suis convaincue, le spectateur non initié.

    Le prix du Jury a été décerné au film parce qu'il est probablement l'un des derniers du cinéaste, et c'est bien dommage.

    Avec une telle critique, on dirait que c'est un mauvais film. Non ce n'est pas un mauvais film. Mais tout est emprunté et recyclé sans vrai propos.
    Si des algorithmes devaient réaliser un film avec mon prompt ci-haut, c'est à peu près ce que ça donnerait, je pense.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2023
    A Helsinki, Ansa est employée sous payée dans un supermarché. Holappa est métallurgiste et porté sur l'alcool. Un soir, dans un karaoké, leurs regards se croisent.

    Le monde et les Hommes désespèrent Aki Kaurismaki au point qu'il annonça, en 2017, à la sortie de L'autre côté de l'espoir, vouloir arrêter le cinéma. Il a visiblement changé d'avis mais pas de vision du monde. Sur fond d'informations radio sur la guerre en Ukraine et, un peu, sur la répression en Libye, il conte la difficulté de la classe populaire de survivre dans un monde froid et hostile. Ses héros (Alma Poysti et Jussi Vatanen très bien), deux êtres solitaires, qui se débattent dans un monde du travail sans pitié et face à l'inflation galopante, sont sans cesse séparés par leurs timidités, les hasards ou les accidents de la vie. Kaurismaki parsème cette histoire de rencontre contrariée de son humour pince sans rire, usant toujours de longs silences et de plans fixes sur des hommes à l'air ahuri ou perdu. La mise en scène et la photographie, où les couleurs explosent dans des décors pourtant austères, portent la patte du réalisateur reconnaissable entre mille. Les références à la culture française et aux classiques du cinéma (Brève rencontre, le Clan des siciliens, Godard, Besson, Chaplin...) sont nombreuses en arrière plan. En illustration sonore des chansons finlandaises, portant toutes un texte désespéré, semblent décrire une société finlandaise intrinsèquement dépressive.

    Sans être désagréable, le film déçoit un peu par son manque d'audace et de surprise, le réalisateur jouant sur ce qu'il sait faire et a déjà fait.
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    62 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2023
    Un film finlandais sur nos écrans...c'est pas tous les jours !
    2 paumés de la vie de ce pays rieur essayent de se mettre en couple pour vivre leur fragile amour. Hélas les obstacles s'accumulent.
    Critique acerbe d'un capitalisme triomphant, les feuilles morates ne manque pas de mordant et d'humour noir.
    Mais filmer la vacuité et l'ennui est particulièrement périlleux et glisse le spectateur dans une douce léthargie qui provoque des absences répétitives.
    domit64
    domit64

    50 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2023
    Un scénario bien ficelé, un scénario original même si in fine tout est un peu prévisible. Film trop sombre, court et pourtant je m'y suis par moments ennuyée. Par ailleurs, Helsinki ville pourtant occidentale où se déroule le film semble être une ville,reculée de tout et figée dans les années 70... étrange acteurs excellents;. A voir
    mcdeux
    mcdeux

    24 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2023
    Ken Loach n'a qu'à bien se tenir !
    Une jolie histoire d'amour dans un univers sordide à souhait !
    Laurent Stéphane B
    Laurent Stéphane B

    15 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2024
    Aki Kaurismaki 2024. Plus de 40 ans après ses débuts toujours cet humour pince sans rire, cette intemporalité, ces couleurs si distinctives et cette poésie légèrement surannée. Un bijou de plus.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    161 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2023
    « Les Feuilles mortes » de Kaurismäki me fait penser à un autre film actuel d’un grand réalisateur : « Perfect Days » de Wim Wenders. Hasard ou pas, ce sont tous deux des films typiques de ces cinéastes, chacun avec cette esthétique particulière qui a fait leur marque de fabrique. Les références aux années 1950-1960, ce goût pour les cadrages fixes, les plans colorés, un humour noir et sarcastique qui cache une véritable humanité, pour Aki Kaurismäki. Et un goût pour la liberté et l’errance, des vues urbaines directement inspirées d’Edward Hopper, les rapports entre adultes et enfants, ou encore un tropisme pour le Japon chez Wim Wenders, grand admirateur d’Ozu. D’ailleurs, tous deux sont de grands cinéphiles et de grands amateurs de rock, ce qui fait décidément beaucoup de coïncidences… Mais bref, je résume rapidement, ce sont deux très grands artistes dont le cinéma est bien plus riche que cela, bien sûr.

    Or leurs deux derniers films ont en commun de prêter attention à des personnes ordinaires, à travers une histoire d’une grande simplicité. Des films « simples », pourrait-on dire au premier abord, avec une esthétique que l’on reconnaît immédiatement… Il en faudrait peu pour se retrouver en terrain connu et accuser ces deux cinéastes de facilité ou de faire du surplace… Mais chacun à leur manière, ils se sont renouvelés avec leur dernier (et brillant) essai. Qui sont bien plus riches que ce que leur simplicité apparente laisse penser.

    Et surtout, ils montrent que dans le monde mécanique, froid, déshumanisé d’aujourd’hui, ce monde très dur, plus encore en cette période où les guerres prolifèrent de nouveau, de manière inquiétante… ce qui reste à la fin, c’est le lien humain. Qu’il s’agisse d’affection, d’amitié ou d’amour. Ce lien, si fragile, qui nous unit à nos semblables.

    Et c’est tout le propos des « Feuilles mortes ». On peut clairement ranger ce film dans la catégorie des comédies romantiques, mais c’est une comédie romantique très originale, « à la Kaurismäki ». Grand cinéphile, le réalisateur finlandais connaît par cœur les codes du genre. En effet, il y a souvent un côté méta chez Kaurismäki, secondé par plein de références cinématographiques, qui rendent ses films très ludiques, tout en rendant un hommage sincère aux grands maîtres du septième art. Et il se plaît à jouer avec ces codes, mais toujours avec ce côté décalé qui n’appartient qu’à lui : les péripéties qui nourrissent un amour contrarié et font durer le suspense, la musique lyrique et langoureuse dès que l’amour s’éveille, la musique (drôlement) triste quand nos amoureux s’éloignent… Et puis les rendez-vous galants : au karaoké (sic), au café, chez soi… Ainsi, on ne peut que fondre pour nos deux personnages principaux : le tourmenté Holappa et la courageuse Ansa, qui forment un couple merveilleux.

    Mais ce qui fait la grandeur du cinéma de Kaurismäki, malgré ce goût pour la « petite forme » (ou plutôt grâce à ce goût), c’est qu’il met l’être humain au centre. Il dépeint la vie de gens comme vous et moi, et il s’intéresse vraiment à eux : à leurs métiers, à leur quotidien, à leurs manies, à leurs qualités et leurs défauts. A leurs pensées, à leurs espoirs et leurs déconvenues. A la façon dont ils ont besoin les uns des autres. C’est cela qui est profondément touchant. On peut se reconnaître facilement dans ces personnages, très finement écrits. Et Kaurismäki nous offre de beaux portraits de personnages, magnifiquement imparfaits.

    En outre, il utilise un grand nombre de plans pour montrer le travail éreintant d’Ansa, d’abord au supermarché, sous la coupe d’un petit chef exécrable, agent inflexible d’un système absurde qui broie les personnes. Puis dans un bar, à la plonge. Ou encore à l’usine, en manipulant des pièces lourdes ou des matières toxiques. De même pour Holappa, qui s’use à travailler sur des chantiers en étant payé une misère. Le cinéma de Kaurismäki a beau être très esthétisé, il a toujours les pieds sur terre et possède un côté profondément social, et même politique. Qu’il s’agisse de dénoncer l’hypocrisie de nos sociétés néolibérales ou la guerre en Ukraine.

    Malgré cela, malgré le côté parfois noir et désespéré de son cinéma, malgré son minimalisme et ces sentiments retenus, Kaurismäki filme comme personne ses acteurs. Avec leur jeu réduit à l’essentiel, mais toujours juste, il suffit d’un regard, d’un visage qui s’illumine, d’une attitude, d’un geste… d’un sourire… pour que l’on soit touché directement au cœur, chaviré par cette bouleversante humanité. A ce titre, je ne peux que rendre hommage à Alma Pöysti (Ansa) et Jussi Vatanen (Holappa), qui sont formidables.

    Comme le disait Léonard, « la simplicité est la sophistication suprême ». Avec « Les Feuilles mortes », et après avoir annoncé qu’il arrêterait de tourner des films – fort heureusement il a changé d’avis – Aki Kaurismäki prouve qu’il est en pleine possession de ses moyens et nous livre-là un petit chef-d’œuvre qui vient éclabousser de sa grâce le cinéma contemporain. Nous montrant que les maîtres comme lui ont encore beaucoup de choses à nous dire et à nous montrer, pour notre plus grand bonheur.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2023
    Aki Kaurismäki a réalisé une vingtaine de longs-métrages pour le cinéma en l’espace d’une quarantaine d’années. Si au siècle dernier, ses réalisations nous parvenaient en flux régulier et assez soutenu, force est de constater que ses nouveaux opus se raréfient. Dès lors, la sortie en salle d’un nouveau film du cinéaste finlandais s’apparente désormais à un évènement. Celle de Les feuilles mortes est à promouvoir d’autant que ce film a été le lauréat du prix du jury lors du festival de Cannes 2023. En cela, il donne une suite à L’Homme sans passé récipiendaire du grand prix du jury de l’édition 2002 du même festival. Aujourd’hui, l’art cinématographique de Kaurismäki touche à la perfection. Les feuilles mortes vaut pour modèle (de simplicité) d’écriture tant sur le plan du schéma narratif que de la mise en scène. Les messages portés passent subtilement par les détails pour ceux qui y prêteront attention. L’œuvre est tout à la fois simple, délicate et sensible. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2023/10/09/les-feuilles-mortes/
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2024
    Magnifiquement mis en lumière, ce nouvel opus du cinéaste finlandais Aki Kaurismäki est typique de son univers qui offre des cadre et des décors très travaillés, des silences assumés et de petites touches burlesques. Il nous embarque ici dans le quotidien d’un homme et d’une femme vivant péniblement de petits boulots, qui vont se rencontrer à plusieurs moments de leur existence par le hasard des circonstances. À la fois poétique et très ancré dans son temps, Les feuilles mortes se vit à son rythme, avec une douceur mâtinée de mélancolie. Quelques très beaux moments musicaux.
    soulman
    soulman

    93 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2023
    Au fil des années, on a l'impression qu'Aki Kaurismäki fait toujours le même film ("Shadows in Paradise", "Ariel", " L'Homme sans passé", "Les Lumières du faubourg"), à quelques détails près. Si l'on retrouve ici les mêmes traits que dans les œuvres passées (extrême timidité des personnages, en marge d'une société froide et individualiste, difficultés pour communiquer, violence urbaine et indifférence), on a le sentiment que le cinéaste est sur la voix de la sérénité. En effet, Ansa, l'héroïne, esquisse un sourire à plusieurs reprises et va même jusqu'à effectuer un clin d’œil et à son amoureux et à la caméra, dans l'un derniers plans.
    La simplicité et la beauté du récit saisissent toujours autant par la grâce de la mise en scène (la caméra est toujours placée là où elle doit être), la mise en valeur des décors les plus banals et l'humour qui surgit au fil des dialogues (à la sortie du cinéma où ils ont vu le film de morts-vivants de Jarmusch, "The Dead Don't Die", deux spectateurs font référence à Bresson et Godard...).
    Stéphane R
    Stéphane R

    25 abonnés 359 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2024
    Pur Kaurismaki, le charme est toujours là. Mais la trame est quand même bien légère, ce qui peut s'avérer un peu décevant
    Goéland
    Goéland

    27 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2023
    A Helsinki, de nos jours, avec la guerre en Ukraine en arrière-fond, un homme et une femme, plus très jeunes, enchaînant petits boulots et chômage, se rencontrent et associent leurs solitudes. L’un est porté sur la bouteille, l’autre s’attache à un aimable chien.
    Les cadrages, les couleurs, les décors sont typiques des films de Kaurismäki. Le rythme est assez lent, les dialogues sont erratiques mais l’histoire va crescendo vers une fin émouvante. Certaines scènes sont très drôles. Les deux personnages principaux, tellement peu sûrs d’eux, sont attachants et leurs deux compères, un homme et une femme plus âgés, sont des seconds rôles épatants.
    Certains plans sur des usines ou des quartiers d’Helsinki la nuit sont magnifiques. Les références faites à Chaplin, Tati ou autres ne sont pas évidentes. C’est du pur Kaurismäki. Même ceux qui n’en sont pas fanatiques apprécieront.
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