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GéDéon
96 abonnés
542 critiques
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2,5
Publiée le 13 mars 2024
Pour son deuxième long-métrage livré en 2023, Nathan Ambrosioni signe une sympathique chronique familiale. Elle ne possède rien d’exceptionnel mais l’ensemble se laisse regarder sans ennui. L’histoire de cette mère courage (Camille Cottin), en charge d’une fratrie de cinq enfants, comporte de vrais moments de douceur en raison du caractère authentique du propos. Toutefois, l’abondance de personnages au sein de cette famille constitue un obstacle au récit car aucune de leurs intrigues personnelles n’est véritablement aboutie. De fait, on papillonne autour de cette remise en question existentielle à l’aube de la quarantaine avec le sourire mais sans jamais s’investir totalement. Bref, le portrait sincère d’une femme ordinaire qui tente de donner une nouvelle existence à sa vie.
Sur quelques dysfonctionnements ordinaires d'une famille pas si extraordinaire... ennuyeux à mourir. Je ne comprends pas l'engouement pour ce film sans intérêt
Bravo à Nathan Ambrosioni, 23 ans, pour avoir écrit etréalisé un film d'une finesse extraordinaire et d'une profondeur psychologique, des personnages vraiment intense. La scène d'introduction est vraiment un moment d'anthologie. Les personnages ont tous une vraie particularité, ils ne se câlinent pas vraiment, c'est un peu de l'amour vache, beaucoup de scènes sont jouées tout en retenue. Mais Limour est bien présent, un peu grinçant, un peu acide, mais vraiment si touchant au final. Un film à chaudement recommander.
Vraiment pas terrible "Toni en famille" de Nathan Ambrosioni
Va-t-il falloir dorénavant tenir compte de l'âge du réalisateur ou de la réalisatrice d'un film pour nuancer son jugement ? En effet, je vois que, à propos de "Toni en famille", plein de critiques mettent en avant le fait que le réalisateur n'a que 24 ans. Oui, et alors ? En fait, on pouvait s'attendre à ce que, à 24 ans, ce jeune réalisateur ait la capacité de faire un film plein de peps sur ce sujet d'une femme de 43 ans, mère de 5 enfants, devenue star de la chanson à l'insu de son plein gré et qui se met à rêver de reprendre ses études pour devenir professeur des écoles. Espoir déçu : au contraire, on se retrouve face à un film particulièrement mou qui génère davantage d'ennui que d'intérêt. Il est vrai que j'aurais dû me méfier en voyant que Noah Baumbach et Hirokazu Kore-eda sont des références essentielles pour le réalisateur : elles ne le sont pas pour moi ! Dans la distribution, qui n'est responsable en rien de mon jugement négatif sur ce film, on retrouve parmi les enfants de jeunes comédien.ne.s confirmé.e.s :Thomas Gloria (Julien dans "Jusqu'à la garde"), Louise Labeque, Oscar Pauleau, Juliane Lepoureau et, surtout, Léa Lopez, 24 ans et déjà artiste auxiliaire de la Comédie française depuis un an. Parmi les adultes, on a comme d'habitude, un grand plaisir à retrouver Catherine Mouchet dans le rôle de la mère de Toni. Quant à Camille Cottin qui interprète Toni, j'avoue ne pas avoir été vraiment convaincu par la qualité de son jeu !
Référencé sur ce site comme un drame mais pourtant il n’y a rien de dramatique dans ce récit. Une mère élevant seule cinq ados ou pré-ados nés en rapproché sur quatre ans, ce qui fait que leurs âges tiennent dans un mouchoir. Le personnage éponyme du titre qui a eu dans le passé sa courte période de gloire dans la variété musicale était fertile l’entendra t’on avouer au fil des dialogues. Tour à tour la fratrie apparait complice, se dispute, vit ses propres affres, fait sortir parfois de ses gonds leur mère. Elle va craquer ? Non, ça ne dure pas longtemps. Elle tient. Et si elle s’éloigne pour reprendre son souffle, elle revient vite. Dans la salle, le public parents-enfants en rapport (ados ou jeunes adultes) s’esclaffe régulièrement tant chacun se reconnait quand il y a (ou il y a eu) les mêmes à la maison. Un registre familial mais sans ni le pathos, ni le badinage, ni la satire ou la caricature, souvent liés au genre. A une époque où la télévision illustrait un débat par un film si vous avez connu « Les dossiers de l’écran » (1967 – 1991) ça aurait été le support idéal. Une vingtaine d’année de mère au foyer (mère célibataire pour être davantage dans l’air social du temps d’aujourd’hui) et que faire après que les enfants aient grandi à l'heure où ils vont peu à peu, aussi vite qu’ils sont nés, quitter le nid et s'en s’éloigner ?
Tout le monde a en-tête cette pub pour la caisse nationale de prévoyance sur une valse de Chostakovitch. Eh bien là on s en prend pour plus d une heure et demie et c est aussi long que lénifiant. Quel dommage! Un bon sujet, d excellents acteurs au service d un scénario mièvre et d une réalisation poussive. Allez y pour les comédiens et c est tout.
Très convenu, bien-pensant, avec par ailleurs des moments assez touchants. Pour moi un petit film moyen bon pour la télé, pas pour payer 50 ou 60 euros "en famille" !
Mère de cinq enfants, tous au collège et au lycée, Antonia ne s'ennuie pas loin de là. Lorsque ses deux aînés doivent choisir leur avenir professionnel et lui présentent la liste des options possibles, Antonia commence à se rêver enseignante. Parcours difficile d'une jeune mère en quête d'identité et de légitimité dans sa reconversion professionnelle. En salle le 6 septembre.
spoiler: Toni en famille est un mignon petit film français sans grande prétention qui met en scène une famille assez touchante où chaque personnage tente de trouver et d'affirmer sa place, la mère en tête de liste. Camille Cottin est crédible dans son rôle tantôt compatissant tantôt sur les nerfs envers sa progéniture qui lui prend tant de temps et tant d'identité. J'aurais aimé que d'autres aspects soient abordés tout de même : cette envie de reconversion professionnelle de la part d'Antonia est intéressante mais occulte complètement les autres aspects de la vie de la jeune mère de famille nombreuse.
J'avoue avoir très déçu par ce film certes rempli de bonnes intentions mais aussi surtout de maladresses. Toni (Camille Cottin) élève ses 5 enfants seule et est amenée à prendre une décision qui va bouleverser l'équilibre précaire qui régit sa petite famille. Les enfants jouent bien, Camille Cottin aussi, mais cette histoire sans véritable enjeu manque cruellement de sens. Les personnages évoluent dans un monde clôt sans amis, proches, ou famille (à 2 rares exceptions). Le film manque de profondeur, on assiste à une succession de scènes de complicité filiale (parmi les meilleures scènes), d’engueulades avec ici et là LE drame histoire de tenir le spectateur en haleine, mais au fond on n'y croit pas. Les personnages ne sont pas assez fouillés pour qu'on s’attache vraiment à eux. Le film manque aussi cruellement de subtilité pour aborder les sujets centraux. Dans la même veine, des indices visibles à 15km nous indiquent le temps qui passe (un sapin de noël, une remarque, les inscriptions Parcousup, les résultats du bac, etc.) parce que le soleil lui brille en permanence dans ce film. Et puis soyons honnête, si Camille Cottin est une excellente actrice de série, elle n'a pas encore la carrure pour tenir seule un film sur ses épaules. Aussi, le réalisateur a 24 ans, et tout talentueux qu'il soit, au fond ça se sent. A voir plutôt à la télé tranquille chez soit.
Les chamailleries autour de la table au petit déjeuner, l'odeur de lessive et la douceur d'une soirée télé et pizza en famille c'est ce que m'a inspiré Toni en famille. Petite dernière d'une famille nombreuse, c'est avec les larmes aux yeux que je me suis immiscée dans la vie de Toni et de sa tribu. C'est juste, c'est beau, ça laisse ce petit je ne sais quoi de nostalgie au creux du ventre. Et on rit, beaucoup (presque autant que l'on pleure). C'est un film qui fait du bien, qui n'en fait pas trop, juste assez finalement, on en sort nostalgique en ayant envie de serrer tous ses proches au fond d'un canapé en regardant le film du dimanche soir.
Ce film est juste incroyable 🤩 , notament en se démarquant des autres oeuvre cinématographique en mélangeant à la fois la complexités de la vie d'une mère dirigeant une famille nombreuse mais en atténuant la dureté du sujet avec de l'humour je vous conseille d'aller le voir car il sagit d'une petite parmi les films actuels.(le réalisateur et aussi très charismatique 😉)
La mère est clairement 'la boniche' de ses 5 enfants, heureusement que ce n'est pas la réalité, ce film m'a beaucoup énervé , il est mou ,et manque clairement de rebondissement, on s'ennuie dans cette famille! Tout est sur le visage de Camille Cottin en gros plan , sans intérêt!
A 24 ans, Nathan Ambrosini a déjà dirigé deux longs-métrages, ce qui, en soi, est déjà une rareté. Mais au vu de Toni, en famille, c'est le choix de son sujet, le quotidien d'une mère de cinq adolescents, qui les élève seule, qui interroge grandement. La précocité et la maturité du cinéaste s'allient dans un film qui n'est certes pas la huitième merveille du monde, mais qui impressionne malgré tout par sa justesse et son évitement des clichés persistants au cinéma sur l'insupportable âge ingrat et le courage des célibattantes. Ce voyage outre-mère contient de vrais morceaux de tendresse, de comédie et de réalisme, sans céder à la tentation de dramatiser ou d'idéaliser, dans une récit qui s'impose par sa simplicité mais aussi ses choix de ne pas traiter des éléments essentiels qui jouent forcément dans les situations qui nous sont présentées spoiler: (la disparition du père, l'attitude de Toni vis-à-vis des hommes) . Ces décisions narratives, qui pourraient nuire à la cohérence du film, ont au contraire un effet salutaire et le laissent respirer et ouvert aux hypothèses du spectateur. Camille Cottin, sans effort apparent, se love parfaitement dans un rôle qui n'est facile que sur le papier. Il faut beaucoup de talent pour parvenir à cette adéquation totale avec un personnage vite familier, à la fois tourné vers les autres et dépositaire d'une belle lumière intérieure.
Camille Cottin brille dans ce rôle de mère courage qui tente de reprendre les rênes de sa vie. Elle porte le film avec une justesse et une sensibilité remarquables, rendant son personnage aussi émouvant qu’authentique.
Le film, tendre et touchant, est soutenu par des dialogues percutants et un rythme bien dosé. Difficile de croire que c’est le premier long-métrage du réalisateur, âgé de seulement 24 ans, tant la maturité et la maîtrise du sujet impressionnent.