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Bertrand C.
5 abonnés
135 critiques
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2,5
Publiée le 11 février 2024
Cette comédie annoncée n’est pas très drôle hormis vers la fin du film. L’amitié désespérée vers un peintre aigri est pénible tant on a envie de le baffer. Bref pas indispensable
Un bon petit film bien ficelé. Quelques vérités sur le marché de l'art et une morale de vie intéressante. Très belles interprétations de Bouli Lanners et Vincent Macaigne. Agréable.
Dramédie savoureuse essentiellement grâce à l'énergie de ses deux acteurs trublions... MACAIGNE en galeriste fidèle en amitié jusqu'au boutiste et LANNERS très à l'aise pour tout foutre en l'air : leurs échanges sont géniaux avec soit des colères hystériques, soit des instants désespérés, soit de la complicité partagée. D'expositions en vernissages, le marché de l'art est caricaturé à l'extrême avec la découverte des NFT (jetons d'oeuvre sous forme numérique). Le darkweb est insidieusement un élément fondamental du rebondissement du film. La musique est discrète, la photographie très belle... Et l'épilogue savoureux... Belle oeuvre d'art originale!
J'ai apprécié ce film, il faut juste savoir que son rythme est lent, mais bon j'ai vu les Vitteloni... J'ai trouvé bizarre la fin, pas nécessaire a mon gout.
Un film sans aucun humour, lent et prétentieux dans le message qu’il veut véhiculer. Les 2 acteurs font ce qu’ils peuvent pour sauver ce navet mais le naufrage est total. En revanche c’est parfait en tant que somnifère.
Une bouffée d'air frais, un chef-d'oeuvre. Un film innovant, très inspiré et inspirant. Je recommande les yeux fermés, je n'ai pas vu l'heure et demi passer :-)
J’ai du mal à comprendre les bonnes critiques autour de ce film qui ne parvient pas réellement à décoller. Les enjeux sont niais. La relation entre Renzo et Arthur qui donne un peu d’humour à cette comédie sont parfois freinés par des faux problèmes auxquels on ne croit pas. Le personnage de Renzo, veil aigri philosophe ne parvient pas non plus à être saisi et ses choix d’enfants nous obligent à nous sentir bloqué dans l’aspect comédie sans que l’on soit réellement touché par le côté drame (mal) recherché.
Il y a là deux des comédiens les plus intéressants depuis longtemps Vincent Macaigne et Bouli Lanners. Ce ne sont pas les meilleurs ( j’en sais rien ), mais habituellement ce sont les plus vrais , les plus sincères avec leurs personnages. Pourtant cette fois je m’accroche, je résiste moi aussi comme le héros devant son ami obstiné, mais à un moment je lâche. Englué dans son costume trois pièces Vincent Macaigne peine à ramener son personnage à la surface. Celui d’un galeriste qui se met en quatre pour aider son ami artiste qui abandonne de plus en plus son travail, sous prétexte d’un monde qui ne lui convient pas. Sur un tempo invariable, presque monotone Bouli Lanners déroule cette partition de peintre maudit, hanté par la spéculation sur les œuvres d’art et la futilité de ses professionnels. Nulle attaque en règle de la part de Rémi Bezançon qui nous a fait le coup du mystère sans mystère véritable et cette fois le coup de maître qui n’en est pas un. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
« La vie est une succession de choses que l'on aime et que l'on perd. » "Un coup de maître" est une satire du monde de l'art, mais aussi le portrait d'un artiste torturé et dépressif qui n'a plus la côte, car oui, nous ne sommes plus au 19e siècle... Au milieu de tout ça, il y a surtout une belle histoire d'amitié avec Renzo Nervi, qui n'a jamais été lâché par son galeriste, Arthur Forestier. Une amitié dans un milieu de requin qui donne un certain charme à cette comédie qui doit beaucoup à Vincent Macaigne et Bouli Lanners. Au-delà de cette belle réflexion sur l'amitié et ce bon duo, je suis resté sur ma faim. Le "rebondissement" est prévisible sur le moment et ce qui suit est assez décevant. La dernière partie, que je n'ai pas trouvé réussie, donne l'impression que l'on regarde un tout autre film. Au final, ce remake de "Mi obra maestra" de Gastón Duprat donne une comédie attachante, mais qui manque de tranchant dans sa critique et qui m'a laissé sur ma faim.
Un film que j'attendais énormément ! Mais zut. Autant la très grande première partie j'ai beaucoup accroché (grand fan de Vincent Macaigne et Bouli Lanners), autant la seconde partie à partir de la confrontation du duo avec Alex (Bastien Ughetto) j'ai trouvé ça nul. Tout s'est précipité à partir de cet instant avec des invraisemblances de mauvais goût (le comportement d'Alex face à la découverte, le pardon qui lui est accordé, ...). Bref, ça aurait pu être un coup de maître, ça aurait pu.
Original, bien joué, drole, une belle relation entre deux hommes, deux etre humains dont les destins entremélés nous font passer un agréable moment de légèreté.
Un coup de maître. Vincent Macaigne fidèle à lui-même en vierge effarouchée éconduite. L'art et son placement financier très bien décris dans sa supercherie. Quatre étoiles.
« Un coup de maître » de Rémi Bezançon (2023) est le remake du film de l’argentin Gastón Duprat sorti en 2017. Il comporte 2 parties : un galériste (Vincent Macaigne) est depuis toujours l’ami du peintre Renzo Nervi qui traverse une crise existentielle, en mal de production et suicidaire… son ami galériste va par tous les moyens essayer de lui faire passer cette période difficile liée au décès de son épouse dont on ne sait rien de plus. Cette première partie reste assez « classique » voire caricaturale en dehors du jeu de Bouli Lanners qui incarne ce peintre égocentrique, bourru et anticonformiste… Après le coup de maître, le ton du film change et aborde des questions importantes sur l’art : la relation entre le peintre et son galériste et ses concurrents, son public, les critiques d’art… et la singularité du marché financier spéculatif de la peinture dans le contexte économique actuel mais toutes ces questions sont loin d’être nouvelles ! Bref un film assez plat dans sa forme hormis le jeu de Bouli Lanners qui est quand-même parfois un peu outré.