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Kmendil
1 critique
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5,0
Publiée le 10 août 2023
Je m’attendais à être ému avec Rémi Bezançon mais à ma grande surprise, j’ai beaucoup ri ! Plein de lumières et d’espoirs. Et je ne parle pas de ce duo fantastique à la Depardieu et pierre Richard.
2 GRANDS acteurs pour un film tendre, drôle dont le scénario et l'entrain permanent font tout l'intérêt de Ce coup de maître très réussi ! J'ai adoré suivre ces 2 amis fort sympathiques et hyper attachants.
Ce film se veut une critique sur l'art, la peinture en l'occurrence.....Le scénario n'est pas toujours clair, et je dirais même qu'il y a une coupure entre les deux parties du film ( l'exposition et la disparition)....Je crois que Vincent Macaigne, tient la baraque, ce qui est beaucoup moins le cas de bouli Lanners, un peu bourru et parfois peu convaincu par ce qu'il dit ( c'est mon ressenti)??? Un second rôle, très intéressant est celui tenu par le jeune Bastien Ughetto, qui apporte de la fraicheur au film.... Le film fonctionne quand même, avec des hauts et des bas, une caméra parfois paresseuse, et une musique hélas discrète....Au final, on retient une certaine originalité du discours artistique et sur la mor des artistes, beaucoup d'ironie qui tourne parfois à une dénonciation de tous ces mensonges sur la peinture, dont nous sommes les victimes....C'est un film discret, qui aurait gagné à davantage de noirceur, je pense;...Tel est le e l'art....à vous de voir......
J'avais déjà passé un super moment avec Le Mystère Henri Pick du même réalisateur. Encore mieux sur celui-ci: on y rit aux larmes face à des situations improbables, le jeu des acteurs est génial : le couple Bouli Lanners - Vincent Macaigne fonctionne à merveille. Quant au personnage de Aure Atika, c'est tout le milieu de l'art en quelques minutes :-)
L'histoire d'une amitié qui résiste aux vents et marais, chacun sachant ce qu'il doit à l'autre . Rémi Bezancon est un réalisateur qui sait mener ses récit avec dynamisme et entrain et c'est ce qui se passe ici. Pour approfondir ses personnages, il est plus à la peine et c'est aussi ce qu'il se passe ici, pas aidé par un Bouli Lanners assez caricatural. On est donc en bonne compagnie dans ce film mais on regrette que les choses restent en surface, de l'artiste tourmenté à l'agent investi. Donc, léger, agréable, avec du coeur et un peu anodin
L'artiste est une caricature de ce dont rêve sans doute tout artiste, rester intègre, libre, rebelle et anti-conformiste, tandis que son ami pragmatique lui rappelle qu'on vit en 2023 dans un monde qui n'a jamais été aussi capitaliste. Le duo de personnages à un rapport logique et évolue tout aussi logiquement, Le duo d'acteurs au diapason qui fonctionne à merveille. Le film se lie sur deux niveaux, la classique comédie sur l'amitié, puis la satire tragi-comique sur le mercantilisme de l'art. Les dialogues sonnent justes, sont souvent savoureux avec même quelques envolées oniriques, certaines situations sont drôles ou amusantes mais manquent aussi souvent de piquant. C'est symptomatique du film qui manque un peu de férocité sur sa critique du monde de l'art. Cette partie est trop sage, avec une morale facile, alors qu'un peu plus de poil à gratter aurait donner plus de consistance à l'intrigue. Finalement l'art devient un simple prétexte à une énième comédie sur l'amitié qui tient la route surtout grâce à un duo complice et touchant et 2-3 scènes particulièrement réussies (les coups de feu, l'"empoisonnement...). Une comédie qui manque d'audace... Site : Selenie.fr
Il y a 5 ans, après la littérature, avec Citoyen d'honneur, c'était au tour du monde de l'art, dans Un coup de maître, de subir la verve caustique de l'Argentin Gaston Duprat, dont le frère avait écrit le scénario. Un film réjouissant qui avait le mérite de dire tout haut ce que les profanes tendent à penser de ce microcosme où les visées commerciales, au fil des modes qui passent, semblent plus importantes que le talent. Était-il utile de réaliser un remake français dans un délai aussi court, au risque d'affadir la trame ? Rémi Bezançon l'a fait et le résultat est, disons, sympathique, surtout dans sa deuxième partie, plus franchement drôle que la première, qui ne fait qu'enfiler un certain nombre de poncifs sur l'art contemporain, sans bien entendu la moitié du quart de l'inventivité et du sens de la provocation de The Square. La mise en scène du film est propre mais fade et le décollage du scénario n'a véritablement lieu qu'à partir du twist qu'attendaient ceux qui avaient vu l'original. A vrai dire, Un coup de maître n'est jamais meilleur que quand il célèbre l'amitié des deux protagonistes principaux, le peintre et le galeriste, les autres personnages étant réduits à la portion congrue. L'alchimie entre Bouli Lanners et Vincent Macaigne fonctionne parfaitement, d'autant plus quand ces deux lascars sont plongés dans les situations les plus absurdes.
J'ai vraiment apprécié. L'humour est decalé Les 2 acteurs principaux qui sont des référence font très bien le job L'intrigue dépeint de façon très puissante ce que peut représenter l'amitié entre 2 être, au delà de toute logique et de tout intérêt particulier, rien que pour cela le film vaut le détour. Le scénario quant à lui est au départ assez convenu puis prend une tournure assez imprévisible avec un tournant bien trouvé.
Vu ce midi ,j'ai adoré, bon il faut dire que je suis plus que fan des 2 acteurs, l'histoire est originale même s'il ya un petit air de déjà-vu ,en tout cas pas de temps mort, on rit franchement , Rémy Bezançon est un bon metteur en scène j'ai aimé tous ses films Le monde de la peinture n'est pas vu souvent au cinéma un bon point
Un film comme je les aime, drôle, fin, subtil, rebondissant, prenant, des scènes d'anthologie, des coups de théâtre... Un grand plaisir partagé par une salle enthousiaste.
Renzo (Bouli Lanners) est un peintre misanthrope qui ne veut pas céder à l'appât du gain dans le marché du monde l'art, au grand dam de son unique ami, un galeriste nommé Arthur (Vincent Macaigne) qui fait tout son possible pour le canaliser. Malheureusement, ce binôme a du mal à susciter rires et émotion. Bouli Lanners (que j'adore) joue un peu trop la caricature de l'artiste tourmenté, voire carrément suicidaire. Je n'ai pas vu le film argentin ayant inspiré celui-ci, mais malgré une ode à l'amitié, Rémi Bezançon dresse un portrait imparfait spoiler: et parfois un peu limite (le faux suicide) des nèvroses d'un peintre oppressé par la société moderne. Il y a quand même quelques séquences drôlissimes, et le tout ne donne pas une croûte, mais ce n'est pas non plus une franche réussite.
C'est rare de voir un film à la fois léger, drôle et intelligent! ça réchauffe en ces temps hivernaux mais reste rafraîchissant pour quand la canicule reviendra!
J'avais déjà bien apprécié le film original argentin, mais force est de constater que cette adaptation française dépasse le maître (!!). Macaigne et Lanners sont formidables, vrai moteur de comédie et d'empathie, et Rémi Bezançon amène une touche humaine superbe. Excellente comédie !