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inspecteur morvandieu
37 abonnés
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1,5
Publiée le 3 janvier 2024
Albert, pas fait pour les emplois de bureau, ne rêve que d'être chanteur. L'occasion lui sera donnée de devenir une vedette grâce à la gratitude d'un milliardaire à qui il a généreusement porté secours. Albert est accompagné par une gamine à la bouille rieuse qui n'est autre que la fille de Fernandel. Dire que le film, qui porte le nom de la fillette, n'a pas d'autre intérêt que cette anecdote familiale relève de l'évidence après qu'on a vu cette très artificielle comédie mise en scène par l'éclectique Christian-Jaque. Comme si le film ne devait d'exister que dans le but de réunir un comédien célèbre et sa petite fille. Le sujet est commun, qui fait un peu illusion au début et permet à Fernandel de pousser régulièrement la chansonnette (dont un gentil duo avec Josette) mais il ne tient pas la distance, faute d'idées et de conviction scénaristiques. La comédie s'enfonce dans un boulevard assez pauvre, sombre dans d'ennuyeuses contingences sentimentales lorsqu'Albert, spoiler: devenu la vedette Albertal, s'éprend d'une chanteuse arriviste . Les dialogues et les personnages se rejoignent dans une égale complaisance.
Un scénario indigent à l’extrême avec tous les lieux communs de l’époque sur la femme (« Jalouse, envieuse et de mauvaise foi : déjà femme ! ») et sur les noirs-Banania. Seule la présence de la fille de Fernandel, Josette Contandin, 10 ans, présente un intérêt pour son unique film.
Voilà une comédie humaine, composé comme il se doit de je t'aime, moi non plus. C'est gentil, c'est aussi un vrai conte de Noël, avec un Père Noël! C'est aussi une belle fin romantique comme on les aime. Et le plus de ce film est la présence de la propre fille de Fernandel qui nous offre une très belle prestation en regard de son jeune âge. C'est donc un bon divertissement que le temps n'a pas trop marqué, car il ne marque pas trop sur ce type de scénario. Pour les plus sensibles, attention, certains propos d'époque pourraient être perçus comme raciste. Mais à l'époque, c'était la façon de s'exprimer des gens. On avait pas encore pris conscience de la blessure que cela infligeait. A voir par les amateurs de Fernandel, et de comédie humaine.
13 726 abonnés
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3,0
Publiée le 15 novembre 2022
Fernandel est la vedette d'un autre beau film de Christian-Jaque, "Josette" (1936), une comèdie attachante dans laquelle il interprète avec tendresse le rôle d'un simple et modeste employè de banque qui recueille une fillette de dix ans et transforme sa vie! Son personnage n'a que pour toute fortune 300 francs mais ne renonce pas à son art en chantant avec son coeur! Une première partie rèussie dans une histoire qui lorgne du côtè de Capra où les meilleurs passages resteront la complicitè èvidente et touchante entre Fernandel et sa propre fille, mâchouillant des boules de gomme! C'est d'ailleurs dans ce film qu'il chante la romance avec elle : « C'est la fête à tante Aurore » , chanson sentimentale à deux voix! Le tango à la mode dans la rue est aussi au menu! Et surtout la cèlèbrissime, « Cèlestine » que l'on ne prèsente plus! Un classique d'avant-guerre...
Pour un public jeune. L'histoire n'a rien de palpitant, c'est bourré de bons sentiments à la con, Fernandel en fait des tonnes comme à son habitude, les parties musicales sont assez consternantes. Quant à l'aspect "comédie", je le cherche encore... peut-être parce que la petite fille porte le même nom dans le film et dans la vraie vie ?