D' abord destiné à alimenter la catalogue Paramount + , Smile , adapté du court métrage " laura hasn't slept " après des retours projos convaincants à réussi à trouver le chemin des salles.
Parker Finn ici réalisateur , adapte donc son propre court métrage qui à eu un certain succès il y' a quelques années sur la toile et son premier essai un bel exemple d ' exactement comment traité une histoire de malédiction moderne.
Bien que le film n ' invente absolument rien , puisant de ci de la ses idées et sa moelle scénaristique dans des hits horrifiques tels que Ring ou encore It follows , il n ' en demeure pas moins un premier long métrage diablement efficace.
Sa réussite s ' explique d' abord par son sujet simple ( une psychanalyste témoin d ' un suicide violent d ' une de ses patiente , vas devenir la proie d ' une malédiction incontrôlable) , une histoire qui repose sur l' idée d une malédiction qui se refile comme une maladie de victimes en victimes ( d ' ou le lien avec IT Follows ) . Evidemment se sera à la protagoniste principale ( Sosie Bacon , fille de Kevin) de percer le mystère autour de ses suicides inexplicables si elle ne veux pas sombrer dans la folie et à son tour connaitre une mort violente.
Automatiquement on pense à Ring dans cette histoire d" enquête à résoudre , et de découvertes macabres au fur et à mesures des recherches.
S ' ouvrant sur une scène à l ' ambiance paranoïaque qui se conclut dans un suicide frontale et sans concession , le film commence sous les meilleurs hospices pour nous plonger dans ce cauchemar inarrêtable.
S' appuyant sur un concept diaboliquement ironique et Accompagné d ' une réalisation inventive , d ' une bande son soulignant tout le malaise ambiant , et d' une brochettes de scènes chocs qui impriment longtemps la rétine par leur bizarrerie, le film à autant d ' atouts pour vous faire cauchemarder.
Bien plus intelligent que la moyenne des films d' horreur du même calibre , que se soit dans la représentation de la menace, dans la psychologie de sa protagoniste principale ou dans le développement de l ' intrigue , la tension ne faiblit pas de la première scène jusqu' a son dénouement.
Le métrage ne ménage en rien son spectateur et une ambiance mortifère s ' en dégage tout du long , contrebalancer par des détails ironiques ( l ' horrible sourire que portent les victimes même dans la mort) qui ne fait qu ' appuyer ce sentiment de malaise et d' étrangeté.
A tout moment on s ' en le personnage de Rose prise dans un piège qui se referme inévitablement sur elle , une sorte de fatalité qui pèse sur la tête de cette femme , et qui ne s ' arrêtera que par sa mort.
Sosie Bacon , vraiment talentueuse, porte le film sur ses épaules clairement , dont la personnalité ne s' arrête pas uniquement à une fonction ou un trait de caractère , son personnage et sa psychologie sont tous deux bien développés.
Son désespoirs est tout aussi cruel que aucune personne de son entourage ( ou presque) ne la croit quant elle affirme quel est victime d' une malédiction est que ses jours sont comptés. Seul le personnage de Kyle Gallner fait office ici de role de soutien et est le seul à essayer de comprendre avec elle comment stopper la chaine de la malédiction.
Ne s 'écartant jamais de son premier degré inébranlable et du sérieux des sujets traités ( le deuil , la paranoia , et le suicide ) , ça fais tout de même du bien de voir un film d ' horreur ne désamorçant pas constamment son ambiance horrifique par un second degré ou une légèreté qui nuirait au propos du film.
Les visions cauchemardesques , et autres visages déformés filmés en plans fixes, ne ménagent pas le spectateurs , et le film comporte son lot de maquillages gores du plus bel effet.
La plus bel réussite du film est de créer une entité ( ou un démon le métrage n ' est jamais clair sur la nature réel de la menace) qui se nourrit des traumatismes des personnages. Ce détail donne une dimension psychologique au film , appuyant sur les traumas et les regrets passés des victimes pour mieux les tourmenter.
Présenté ainsi on pourrait affirmer que le film est une réussites en tous points , et ce n ' est pas totalement vrai. Le film à tout de meme quelques défauts symptomatiques " du premier film" vas t ' on dire qui l ' empêche d' être exemplaire.
Le réalisateur arrive à instaurer une véritable ambiance glauque à son métrage c est une réalité , mais ça ne l empêche pas d ' abuser de jumps scares putassiers et sans intérêts pour le déroulement , présents uniquement pour faire sursauter le spectateurs ponctuellement en montant le son subitement dés lors que la musique s ' arrête. La manière la plus basique pour un film de tenir en alerte son spectateur et dont le métrage n ' a tout simplement pas besoin.
C' est également dommage que bien souvent le déroulement de l ' intrigue soit si prévisible ( le destin du pauvre chat que j ' ai vu voir à des kilomètres) , la dernier acte en lui même , bien qu' il soit d' une noirceur ironique et insoutenable , reste téléphonée et la encore vraiment prévisible.
Je ne peux pas dire que le finesse sois le fort du réalisateur , ses inspirations sont claires et le déroulement de son intrigue trop linéaire pour véritablement prendre à contre pieds les plus aguerris.
Malgré quelques points faibles inhérent au genre et à quelques faiblesses d' écritures , Smile se veut comme une vraie bonne surprise comme on en voit peu en salles.
Parker Finn est un réal respectueux du genre horrifique et imprime son film d ' une réelle sincérité et démontre une redoutable efficacité pour faire peur , réellement peur.
Fait rare , n ' étant ni une suite , ni un remake ou une production Blumhouse , Smile est la petite production horrifique qui sort de nulle part et qui à tout compris aux mécanismes et à la grammaire du cinéma de genre. En espérant maintenant que le sucées lui sourit...