Derniers Avis : Monsieur, le Maire - Page 2

L'intrigue est plate et prévisible. On devine dès le début comment l'histoire va se terminer, et il n'y a aucune surprise en cours de route.

J'ai du mal à me prononcer sur ce film.

L'idée est belle, à savoir créer un centre d'accueil pour mères en détresse, et bonne puisque leur arrivée permet à l'école du village de rester ouverte. Mais le problème est que dans le cas du personnage interprété par Eye Haïdara, j'ai surtout senti qu'elle exigeait une aide de la part du maire, comme quelque chose qui lui est dû (et au fond elle n'est qu'une victime et une aide doit lui être apportée), mais de la part de quelqu'un qui n'a rien à voir avec son histoire.

Alors par la suite elle ne fait que tirer sur la corde, et elle a de la chance d'être tombée sur quelqu'un de profondément humain, mais est-ce vraiment à ces petites municipalités de se mettre en danger économiquement pour protéger des personnes qui leur sont étrangères ?

Vaste débat.

Il en reste un film bien foutu, avec un Clovis Cornillac tout à fait crédible. D'ailleurs j'ai beaucoup de mal avec cet acteur habituellement, je ne le trouve au fond bon que dans des rôles de gens normaux, ce qui est le cas ici.

Un film à voir comme début d'une réflexion plus avancée sur ce sujet compliqué.

Acteurs formidables, très émouvants, une musique et des paysages qui accompagnent magnifiquement le film du début jusqu'à la fin. Un bon film français qui vous touchera droit au coeur. Merci pour avoir passé un si bon moment et nous avoir fait vibrer.

Encore un film qui vaut pour la qualité des interprétations, en l'occurrence seulement pour les 2 rôles principaux (CORNILLAC et HAÏDARA formidables). Les seconds rôles sont anecdotiques et nous rapprochent d'un téléfilm à petit budget.
Pour le reste tout est prévisible...
Le seul intérêt est de découvrir que cela s'est passé dans un village des Pyrénées près d'Andorre.

La mise en scène manque clairement de punch et ça sent le téléfilm des familles mais, MAIS, c'est quand même une histoire qui m'a touché et il y a un casting aux petits pignons avec Un Clovis Cornillac toujours impérial en "gars du peuple" en plus d'une mise en lumière sur les dofficultés rencontrées par les maires de petites bourgades souvent mourrantes. Je ne regrette pas malgré tout un tas de défauts.

Un film qui mérite bien mieux que sa note assez basse. De bons acteurs, une histoire qui se tient et de belles émotions, ne sont-ce pas les ingrédients parfaits pour passer un bon moment ?

Terriblement humain, les actrices et acteurs sont parfaits. On sent le vécu, malheureusement. Le déphasage entre la théorie et les actes...

Je ne sais pas comment des "films" aussi mal écrits et réallisés avec aussi peu de brio peuvent sortir.

La finesse n'est pas à l'ordre du jour, sur tous les points.

Vraiment très médiocre, je ne vois pas l'intérêt de telles oeuvres.

Merci pour ce beau moment de résilience . De beaux acteurs, et un beau message même si c'est cousu de fil blanc

Un maire pour faire fasse à la baisse de la population accepte l'hébergement de femmes mère seules dan son village. Tiré d'une histoire vraie, le film sonne juste. On n'est pas dans le style bisounours du socialement correct, ou pas trop. Cornillac joue le bougon au bon coeur comme à son habitude au milieu d'acteurs authentiques et crédibles. L'évolution narrative est classique mais bien menée. Une comédie sociale.

Monsieur, le Maire. Film social qui sied si bien à Clovis Cornillac. Inspiré d'une histoire vraie. C'est frais et dans l'air du temps. Trois étoiles et demie.

« C'est vivre dans le passé qui tue le village. » Comme beaucoup de maires de petits villages, Paul Barral fait face à ce que l'on appelle le « déclin des campagnes ». Un manque d'habitants qui a un impact sur les commerces, mais surtout sur l'école qui risque de fermer. Pour combler ce manque, il accepte de louer les appartements à des femmes qui ont besoin d'un coup de pouce dans la vie. Plus qu'une énième comédie sur le vivre-ensemble, il s'agit surtout d'un film social sur la solidarité et l'entraide. Il ne n'agit pas simplement du personnage d'Eye Haidara, mais de plusieurs femmes. Des femmes qui sont d'ailleurs les premières à tendre la main. Une cohésion, une unité que l'on ne retrouve que par à-coups et c'est bien dommage. L'histoire, bien que bienveillante et pleine de bonnes intentions, manque de peps et d'inventivité. Au final, "Monsieur le maire" est un film qui se laisse regarder, mais qui est trop cousu de fil blanc pour marquer ou émouvoir, et ce malgré un bon Clovis Cornillac.

Scénario niais et convenu a peine digne d un téléfilm. On peut deviner aisément tous les rebondissements et le Happy end dès le 1er quart d'heure. Les personnages sont caricaturaux et tellement prévisibles. A éviter.

Vu et vraiment pas intéressant. L'histoire du film est d'un ridicule. On se croirait au pays des Bisounours. Les comédiens ne sont pas bons. Un navet en résumé.

Voilà une très bonne surprise.
L'histoire annonce un petit feel-good franchouillard et, il faut le reconnaître, il y a un peu de cela. Pour autant, derrière les bons sentiments, on ne peut que saluer la démarche politique du duo de ralisateurs. Partager les attermoiements de ce maire au grand coeur raconte un sentiment universel, celui de la peur de l'autre. Ce film inspiré d'une histoire vraie se regarde avec plaisir, ce qui est un bon moyen de mettre sur la table la question des difficultés fes foyers d'accueil ainsi que celle du dépeuplement rural.
Simple mais efficace.