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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 16 septembre 2022
Vous êtes vous déjà demandé comment était formé les forces de l’ordre ? C’est à cette question que tente de répondre Antoine Dubos en se rendant à l’école Nationale de Police de Oissel (en Seine-Maritime), où il suit les formateurs et les élèves de la 249e, 250e & 251e promotions de gardiens de la paix.
La Cité de l'ordre (2021) nous entraîne en plein cœur d’une ville fantôme, à première vue, cela ressemble à un patelin tout ce qu’il y a de plus classique, sauf qu’en y regardant de plus près, on se rend compte que tout ça correspond plus à un décor de cinéma puisque tout y est factice. A l’intérieur d’un grand hangar, on y retrouve un bar, une boulangerie, un commissariat, une station essence, une banque, une pharmacie et des appartements. C’est à l’intérieur de cette reconstitution que les futurs gardiens de la paix viennent s’entraîner, à l’image du camp de Sissonnes dans l’Aisne (où les militaires s’entraînent au combat dans une gigantesque ville factice en plein air).
L’école de Oissel est un site de simulation où les élèves peuvent s’entrainer dans les conditions réelles. Apprendre à faire une palpation, à procéder à un contrôle d’identité, à interpeller avec force un individu récalcitrant, à arrêter un assaillant, à gérer des conflits de crises (violences intra-familiales ou manifestations violentes). Tous les cas de figures y sont abordés et recréés grâce à des policiers qui rejouent des scènes de la vie quotidienne.
Savoir manier un flashball et garder son sang-froid, rester maître de la situation et ne pas se faire envahir par des mouvements de foules, les élèves doivent savoir analyser et réprimer. Quand on sait que le tournage s’est déroulé au moment même où la contestation des gilets-jaunes voyait le jour aux quatre coins de la France, on regarde ce film d’un autre œil, voyant comment les instructeurs brief les futurs policiers aux maintiens de l’ordre, ça fait réfléchir…