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Adelme d'Otrante
183 abonnés
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4,0
Publiée le 9 décembre 2024
Le Pape est mort, il est temps pour les Cardinaux de rentrer dans la Chapelle Sixtine et de voter pour l’un d’entre eux : la guerre commence. Un conclave ça ressemble à l’élection d’un président américain tout les coups sont permis, c’est « House Of Cards » in Vatican, il faut dire que la plupart d’entre eux ont pas mal de casseroles collées à leurs chasubles. Très bien joué, avec une cinématographie remarquable, il faut dire que les lieux et les costumes s’y prêtent, ce très bon thriller politique questionne habilement la religion catholique au XXIe siècle, et lui donne même la clé, par sa conclusion époustouflante, qui lui permettrait de devenir véritablement moderne.
Présenté de façon discutable comme un thriller, " Conclave" est finalement un regard sur l'ambition à des fins individuelles et personnelles, tropisme et caractère inhérents à certains individus ( narcissiques le plus souvent).
Le scénario laisse espérer que c'est l'ambition à des fins d'intérêt général qui finalement finissent par vaincre.
On suit avec intérêt les coups d'éclats qui relancent plusieurs fois l'histoire ( la seconde partie m'a semblé largement la plus réussie) altérée tout de même, par une chute aussi invraisemblable que dans l'air du temps.
Un thriller politique trop lent et trop prévisible qui pâtit de l'aspect caricatural de son scénario malgré d'excellents acteurs, notamment Ralph Fiennes et Stanley Tucci.
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2024/12/conclave-dedward-berger-en-demi-teinte.html
Un thriller prenant sur l'élection d'un pape dans une ambiance de polar en huis clos digne d'Agathie Christie dans lequel les comédiens rivalisent de talent sauf que plus les rebondissement se dévoilent, plus Conclave apparaît comme un film assez vain et trop roublard.
A Rome, de nos jours, le pape décède subitement. Le doyen de la Curie, le cardinal Lawrence (Ralph Fiennes), organise le conclave chargé d’élire le nouveau pape. Dans un huis-clos, une compétition s’engage entre une demi-douzaine de cardinaux, marquant des clivages entre des positionnements doctrinaux (conservateurs, libéraux et même un théoricien de la libération) ou géographiques (un candidat Africain). Des intrigues et autres coups fourrés donnent une abondante matière à un « thriller ». Ces cardinaux, pour être des disciples du Christ, n’en sont pas moins ambitieux, vils et retors. La première partie du film, celle qui pose les enjeux de l’élection du pape est intéressante. Elle montre concrètement comment s’organise un conclave et quelles sont les différentes forces en présence au sein de l’église catholique. La deuxième partie, qui privilégie le polar, tire le film vers le bas tant les péripéties et coups de théâtre qui se succèdent sont, soit cousus de fil blanc, soit absurdes. Le scénario s’effondre pour avoir trop chargé la barque. Il se fourvoie dans du Agatha Christie ou dans une partie de Cluedo tout en sabotant le message universaliste porté par un surprenant cardinal. Dommage car l’interprétation est remarquable : Ralph Fiennes, bien sûr, puisqu’il appartient à la catégorie des acteurs qui sont intéressants même quand ils lisent le Bottin mais aussi Sergio Castellitto, bluffant en cardinal italien ultra-conservateur, Stanley Tucci et Isabella Rossellini. Malgré la faiblesse de sa deuxième partie, le film vaut d’être vu. Il nous donne envie de nous replonger dans « Habemus papam » de Nanni Moretti.
Un super thriller clairement Oscarisable. Le film nous montre bien que même dans le cadre religieux, nous retrouvons les mêmes messes basses que en politique ou que dans une cours de récrée L’être humain est un être imparfait même ceux devant représenter la sainteté
C'était très intéressant de voir comment se passe la nomination d'un nouveau pape. Tout les coups sont permis, comme en politique pour l'ascension d'un poste suprême. Ralph Fiennes était excellent dans son rôle de cardinal. Pour moi, c'est un prétendant pour les Oscars de 2025.
Qu'elle bonne suprise ce thriller haletant, ou de nombreux rebondissements se mêle à la politique !! Clairement ce film, n'ai pas pour les fan de film d'action, le rythme y est assez lent, mais la politique pontifical est omniprésente dans cette fiction sur le conclave se déroulant pour l'élection du nouveau pape. Dans ce huis clos, ce même la corruption, et les complots, au promesse de bien veiillantce !! A voir par ceux qui ne sont pas réfractaire à la religion
Belle immersion dans Rome hihi. Bref film à voir mais la fin ne me fait ni chaud ni froid. Je pense qu'il y avait d'autre manière de ballancer le problème.
Un déroulement de l’intrigue qui tient en haleine, une très belle mise en scène mais je trouve la fin un peu rapide et frustrante. Ce dénouement aurait pu s’étaler un peu plus durant la 2eme partir du film… une fin à l’américaine
On connait peu ce qui se passe dans un conclave. Cette proposition fictionnelle n’est donc pas basée sur la réalité. Dans la réalité, cela doit être encore pire ! Pourtant, ici, c’est un vrai jeu politique d’accession au pouvoir où tous les coups sont permis et le pape, bien que 1er représentant de l’église catholique n’en reste pas moins un homme dont la probité n’a pas été parfaite, loin d’en faut. Le scénario fait souvent penser à « La Conspiration du Caire » (Boy from Heaven, 2022) qui était plus fort et tendu. « Conclave » manque de rythme et c’est dommage car le scénario, les décors et l’interprétation sont remarquables.
Ah le Vatican et ses secrets. La soif de pouvoir est la même que dans n’importe quel autre endroit. Et c’est forcément pas joli joli. Ce ne sont que des hommes après tout… Un monde pourri dans lequel le cardinal Lawrence, chargé de l’organisation du conclave, essaie de faire du mieux qu’il peut en ayant un œil sur les ennemis de la modernisation. Le twist final est juste inattendu, mais ça me plait bien cette idée de remise en cause du système. Le cardinal réactionnaire italien offre à Sergio Castellitto une scène mémorable prônant même le retour au latin en regrettant que depuis 50 ans aucun italien ne soit devenu pape. Caserne a servi de lieu de tournage. Un des favoris aux prochains Oscar pourtant vraiment pas de quoi gagner.