Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
djacklsg
9 abonnés
7 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 11 décembre 2024
Comment imaginer une seule seconde que les cardinaux n'évoquent jamais le Christ ou Marie au moment du conclave... (?) Comme si les cardinaux n'étaient que des hommes politiques assoiffés du pouvoir papal. C'est totalement lourd, ridicule, manichéen, risible. Et ça se prend très au sérieux. Même si l'on passe le twist final qui finit de tuer le film, franchement économisez votre argent et votre temps.
C’est lent, c’est compassé et pourtant on ne s’ennuie pas une minute. Le réalisateur réussit un tour de force : nous immerger dans le grand cérémonial d’un conclave sans que notre attention se relâche une minute. Comment s’y prend t-il ? Chaque étape n’évoque que l’essentiel et c’est brillamment exécuté : on comprend tout. Concernant le côté « Thriller » ne vous attendez pas à vous ronger les ongles ! Oui, il y a des rebondissements mais ils sont mesurés, sauf la révélation finale qui nous laisse éberlué et vraiment amusé par l’ironie de la situation. Un très gros point fort : la musique, magnifique, qui installe un climat anxiogène, presqu’à contretemps des images et créent le suspense à la perfection. Les rivalités, les mesquineries, les manoeuvres politiciennes des différents cardinaux sont magistralement interprétés par des acteurs très chevronnés. Un film très original servis par une très belle photographie.
C’est un thriller exceptionnel. Tout est parfait, le scénario, la réalisation, les acteurs… on le trouverait presque trop court, tellement l’intrigue est bien menée.
Conclave est un film d'Edward Berger sorti en 2024. Ce thriller, porté par un Ralph Fiennes à un très haut niveau d'acting, est globalement réussi. L'ambiance qui y est posée est oppressante, les ressorts étant principalement basés sur l'atmosphère qui se dégage de l'ensemble. Tout sent le renfermé, la moiteur, la poisse, les coups tordus etc. et cela découle des choix de réalisation vraiment convaincants et d'une composition de Volker Bertelmann vraiment forte et marquante. Ralph Fiennes est magnifiquement secondé par les acteurs jouant les cardinaux (Stanley Tucci en particulier). Le seul vrai reproche qui peut être fait au film repose sur sa fin qui est assez abracadabrantesque (spoiler: l'histoire de Benitez qui a finalement un utérus qu'il ne s'est pas fait retirer et qui, finalement, ne gêne pas Lawrence qui ne va pas l'empêcher d'accéder à la papauté ) et qui gâche un peu le sentiment général. Conclave est un film réussi jusqu'à un certain point, c'est dommage que sa fin soit si peu convaincante.
J'ai mis deux étoiles : 1 pour Ralph Fiennes et 1 pour quelques beaux plans (certains piqués à Handmaid'sTale). Ç'aurait pu faire une bonne comédie grinçante façon "Les Nouveaux Monstres", mais malheureusement le résultat est un mélo indigeste même pas dramatique tant la fin (bâclée) est grotesque. Et pour le suspens, nada. L'adage de circonstance "il n' y as pas de fumée (blanche) sans feu" se vérifie au deux tiers du film.
Thriller très captivant autant par l'intrigue que par les décors, en passant par le jeu d'acteur qui s'avère plutôt très bon et la manière de filmer ! spoiler: Néanmoins, j'émets quelques réserves sur l'intrigue qui se trouve être un peu téléphonée et simple. Elle parait même évidente depuis le début du film si on y réfléchit. Je ne suis également pas convaincu par la fin du film qui aurait pu être intéressante et explorer un horizon que celui du wokisme (sans que ce phénomène ne soit une mauvaise chose pour autant). Le film révèle cependant un système très politisé et des questions intéressantes, légitimes et nécessaires sur le monde d'aujourd'hui.
Un scénario original relatant l’élection d’un pape sous la forme d’un thriller qui nous fait plonger dans un univers peu traité. La discrimination, l’hostilité, le sexisme, etc. y sont abordés et rappellent que toutes les castes sont concernées par les mêmes thèmes. Une fin traitant de la tolérance, un peu caricatural, des acteurs et un décor magnifiques.
Conclave nous plonge dans le monde codifié et secret de la papauté. Un univers qui a tout pour captiver. Le film nous séduit par sa photographie soignée, son exploration des doutes et remises en question des cardinaux, appuyés par les performances convaincantes voire touchantes de ses acteurs. Ralph Fiennes, notamment, s'impose magistralement en maître de cérémonie, habité par ses propres incertitudes. Néanmoins, ce film empli de promesses peine à maintenir la tension, et ce malgré une bande originale tout en intensité. Si les intrigues politiques captivent, le dénouement, à la fois grotesque et peu crédible rompt l'atmosphère savamment construite. Une œuvre prometteuse... brisée par une conclusion hasardeuse.
Mais donner un oscar à Ralph Fienes la performance est folle. Malgré un excellent jeu de l’acteur, le film tire un peu en longueur.Les rebondissements sont un peu mouet à la fin on reste on en redemande ! Mais ça reste un bon film.
Ai vu « Conclave » du réalisateur allemand Edward Berger qui a surtout mis en scène des séries jusqu’à maintenant. D’une efficacité à toute épreuve, « Conclave » tient le spectateur en haleine par son scénario peu prévisible et haletant, sa musique qui colle totalement à l’image et au montage, à la mise en scène perfectionnée avec des mouvements aériens de caméra qui espionnent chaque recoin de la Chapelle Sixtine, une unité de lieu, de temps et d’action redoutables et des acteurs extrêmement investis et économes dans leur jeu. « Conclave » est percutant et son rythme vous fait tomber dans l’addiction tout comme une entière nouvelle saison d’une série dont le film utilise d’ailleurs la grammaire cinématographique. Le film est tourné en anglais, italien, espagnol et latin ce qui accentue la crédibilité du melting pot ecclésiastique. C’est théâtral, opératique, chorégraphique, millimétré et tout ce décorum colle parfaitement au sujet. Le Pape vient de mourir, et le doyen des Cardinaux (Ralph Fiennes impérial) doit organiser le prochain conclave qui fera élire le prochain Père de l’Eglise. Le scénario utilise ces contradictions où s’entremêle rumeurs, mensonges, vengeances, complots, coups bas pour mieux les dénoncer. Des chambres toutes identiques des cardinaux, au réfectoire de luxe, à la Chapelle Sixtine incroyablement reconstituée la caméra ne sort jamais du Vatican où le moindre chuchotement et la plus petite des confidences à des conséquences certaines. Isabella Rossellini dans un rôle de Soeur qui n’a jamais la parole et qui frôle les murs de marbre est puissante toutes ouïes aux aguets. La bande musicale composée par Volker Bertelman, mêle ensemble à cordes très rythmiques et musique électro-acoustique planante de façon originale et infaillible. Le scénario est tiré du roman éponyme de Robert Harris qui avait signé également le chef d’oeuvre « The Ghost Writer » de Polanski. Certainement à des distances d’une certaine réalité, ce mélange de thriller et de complot est absolument jouissif. Il est régressif de lorgner par le trou de la serrure ces grands-petits garçons se disputer pour une tiare. La fin n’est pas à la hauteur du reste du film mais on s’en fout.
Difficile de dire quelque chose sur un film dont l'intérêt principal réside dans l'épilogue, ce qui interdit le fait de divulguer ce qui s'y passe. On se contentera donc de mettre en lumière le fait que "Conclave" nous montre que c'est une bande de vieux crabes, rien que des hommes, qui a un droit de vie et de mort (ne serait-ce que toutes les femmes qui succombent lors d'avortements clandestins), non seulement sur les croyant(e)s, mais aussi sur des agnostiques et des athées. Sinon, on ne comprend pas grand chose aux motifs qui font passer brutalement les dialogues de l'anglais à l'italien ou à l'espagnol. Quant à l'homélie du doyen Lawrence, elle commence en italien (à moins que ce soit en latin, je ne me souviens plus très bien!) et se termine en anglais sans qu'on comprenne pourquoi.
Le rush de Ralph Fiennes depuis quelques années fait extrêmement plaisir, j’aime particulièrement cet acteur, puis qu’on se le dise, c’est ici la performance masculine de l’année pour moi, j’ai hâte de voir ce qui reste mais ça va être une vraie bataille ! Le film explore des thématiques fortes tels que la politique, la religion, le pouvoir et la manipulation. La confrontation entre foi et ambition est bien traitée, et la lutte interne des personnages face à des choix difficiles s'avère captivante, j’ai été tenu en haleine jusqu’à la dernière minute, même si je trouve la fin expédiée.