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Farida B
1 critique
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4,0
Publiée le 2 novembre 2024
À voir pour ses acteurs tous excellents , sa vision de Barbès et sa nostalgie de l Algérie ou du 18eme , ce qui est mon cas. Une belle dédicace aux binationaux qui sont trop souvent au mieux oubliés , au pire dénigrés .
De l’énergie vous en voulez ? De la vie du meilleur au pire vous en cherchez ? de l’intime à la vie truculente de quartier vous souhaitez ? Avec le dernier film d’Hassan Guerrar vous aurez des réponses à ces questions lorsque vous parcourez le quartier parisien de Barbès dans lequel vit une communauté algérienne que Malek, joué par Sofiane Zermani, va côtoyer. Mais ce dernier qui avant tout se considère avoir la double nationalité, algérienne et française va être confronté à son histoire personnelle lorsque son neveu algérien Riyad, interprété par Khalil Gharbia débarque chez lui. Durant ces 1h30 de projection, l’oncle et neveu nous feront voir tout à la fois l’entraide, l’humour et la chaleur des habitants de ce quartier sans occulter les tensions liées à la pauvreté, le déracinement et les contrôles dans la rue. L’équilibre entre la description de vie de quartier et l’histoire personnelle du personnage principal rend ce film attachant qui mérite que l’on prenne le temps de le voir et ainsi découvrir une partie de la capitale sous un autre angle. Sofiane Zermani, Khalil Gharbia sont parfaits comme interprètes mais ne doivent nous faire oublier les seconds rôles tels que Eye Haïdara trop peu présente et Adila Bendimerad que je découvre.
Film bouleversant. Je m'attendais pas à la fin... Je ne comprend pas, pourquoi il est si peu visible dans la majorité des cinémas alors qu'il est sortie il y a peu.. Un film qui mérite d'être vu, connu. .qui parle de la vie..oui de la vie de ceux souvent qu'on ne veut pas trop voir.. Je remarque que sur chaque critique positif il ya systématiquement un pouce vers le bas 🤔 comme critique négative..si c'est pr faire baisser le taux de ..c'est bien dommage de faire cela. Car ca ne reflète pas une vérité..après chacun ses goûts, mais il ne sert a rien de descendre le film alors qu'il est intéressant. Merci
Dans Barbes Little Algérie, on est plongé dans l’univers vibrant du quartier de la Goutte d’Or, à Paris, une fresque des défis complexes de l’identité binationale. Le film explore avec sincérité la dualité d’un protagoniste algérien, tiraillé entre l’envie de s’intégrer dans la société française et son attachement profond à ses racines. La performance de Sofiane Zermani et des autres acteurs est notable, parvenant à capturer avec justesse les nuances de ce vécu souvent marginalisé. Cependant, en situant l’action durant la période du Covid, le film a quelque peu affadi l’image typiquement trépidante de Barbès. Certes, la pandémie a apporté une atmosphère unique, mais le choix semble ici limiter la représentation réaliste de ce quartier réputé pour son animation sans fin. Les plans sont bien composés, renforçant l’authenticité visuelle du lieu, mais l’approche globalement semble parfois trop appuyée, risquant de renforcer des stéréotypes sur ce quartier populaire. Malgré ces réserves, Barbes Little Algérie reste une œuvre qui se laisse regarder, sans pour autant atteindre la richesse potentielle d’un récit sur ce quartier si emblématique. En somme, le film est plaisant, mais il laisse l’impression qu’il aurait pu aller encore plus loin dans son exploration des réalités complexes de cette communauté.
Dans ce premier film de l'attaché de presse Hassan Guerrar, la première heure sonne faux, que ce soit au niveau des situations ou des dialogues. Il faut dire que, dans ce film, ils ont mis le paquet en matière d'incongruité : on fait tout ce qu'il faut pour nous dire que l'action se déroule fin mars (allocution d'Edouard Philippe du 27 mars 2020) début avril (début du Ramadan le 23 avril 2020), on est à Paris et ... les gens se baladent en shorts et en T-shirts. Et puis, au bout d'une heure, d'un seul coup, le film change de registre et devient intéressant : il devient plus personnel, la peinture faite des personnages est plus intime, moins caricaturale. Reste à espérer que si Hassan Guerrar se lance à nouveau dans la réalisation, il le fasse en s'inspirant de ce qu'il a fait dans la dernière demi-heure de "Barbès, little Algérie"
Une immersion partielle dans un Barbès haut en couleurs, généreux, drôle et touchant. On aurait aimé que ça dure plus longtemps et une fin plus heureuse
Barbès, Little Algérie est un film qui réussit à capturer l’essence de ce quartier emblématique de Paris. Sofiane Zermani brille une fois de plus par son jeu d’acteur. Le film nous plonge au cœur de Barbès, qui ressemble à un petit village où la solidarité et l’esprit de famille sont omniprésents. On ressent cette chaleur à travers les moments de convivialité : les cafés entre amis, les éclats de rire, et l’entraide entre les habitants.
Cependant, le film ne se laisse pas aller à l’angélisme. Il montre aussi l’autre facette de Barbès, celle marquée par la pauvreté, la violence de la rue, et les tensions constantes avec la police, qui traite souvent ce quartier populaire avec agressivité. Ce contraste est renforcé par les différences frappantes avec des quartiers comme Saint-Michel.
Lorsque ce film sera programmé ou reprogrammé dans quelques années sur une quelconque chaine de télévision (car tel est leur sort), il faudra sans doute ajouter un avertissement pour rappeler que le scénario se déroule pendant la crise sanitaire du Covid-19 (corona dans les dialogues) avec les restrictions de sortie (pass sanitaire), le port du masque, les distances et autres gestes barrière. Car sinon, il sera difficile aux spectateurs de ce futur de saisir le contexte qui n’est pas du tout ni présenté, ni exposé. Pour le reste, il s’agit d’une immersion dans un quartier de Paris très typé : Barbès. « Les Chinois c’est dans le 13ème arrondissement, les Algériens c’est à Barbès dans le 18ème » (c’est dans les dialogues). Le lieu des commerces ethniques, de la population multiculturelle avec pour point commun l’immigration, les sans-papiers et ceux qui en ont par le fruit de l’histoire coloniale (l’Algérie). En générique de fin, le film est d’ailleurs dédicacé aux « binationaux ». Des situations sociales précaires pour les uns, moins pour d’autres. Des trafics, des combines, un mode survie parfois. Tout un monde. Au-delà de situations potentiellement désespérantes pour le Français de souche, limite clichés ( ?), caricatures ( ?), la réalisation s’attache à de l’interculturel et du vivre ensemble. Une note d’espoir et de pacification qui mérite bien quelques étoiles.
Une tranche de vie dans le quartier de Barbès où l’entre aide et la galère se côtoient au moment de la crise sanitaire. Malek, un algérois quadra arrive à Paris pour quitter son passé, il aide son quartier, il aide son neveu. Entre joie et mélancolie on navigue dans la vie de Malek, superbe prestation de Sofiane Zermani, on sort de ce film couvert d’une intense émotion. Bravo!