Très Bon film français, sans clichés, le travail d'acteurs est excellent. Un film plein d'humour et d'émotions. Très bon casting, superbe réalisation, il mérite de nombreuses entrées. Je vous le recommande. Vive le cinéma français. Bravo à toutes l'équipe autant celle de devant la caméra que celle derrière.
Déception ! Cadrage pathos, interprétation monotone, Barbès sorti de ses rêves.... On pouvait s'attendre à beaucoup mieux concernant le sujet de la double nationalité, principalement franco-algérienne, avec ce que charie l'histoire entre ces deux pays. Film qu'on peut largement éviter.
Un film qui se laisse regarder sans déplaisir, grâce aux personnages bien construits et ce, malgré un scénario assez fainéant et manquant de rythme. Tout à fait acceptable cependant.
Vu en avp au festival du film francophone d'Angoulême 2024. Une immersion dans la vie de quartier pleine de bonne humeur, rires et emotions. Beau moment.
Algérien immigré de longue date à Paris, Malek (Sofiane Zermani (rappeur freestyle connu sous son nom de scène Sofiane ou Fianso) emménage à Barbès en plein Covid, dans l’attente de la réouverture imminente de sa petite entreprise de service informatique dans le 12ème. C’est le moment que choisit son neveu Riyad pour débarquer à Paris et s’installer chez lui.
"Barbès Little Algérie" est le premier film de Hassan Guerrar, un attaché de presse bien connu dans le monde du cinéma. On imagine volontiers la part de lui-même qu’il a mise dans le personnage de Malek, déchiré entre ses deux cultures, désormais enraciné en France où il a fait sa vie, mais une part du cœur restée en Algérie où il n’a pas soldé son lourd passé familial.
Hassan Guerra choisit de filmer un Barbès décadré, loin des clichés qu’il charrie souvent. Certes, la première séquence est filmée au pied du métro aérien, lieu de tous les trafics. Mais les suivants se déroulent devant l’église Saint-Bernard où Malek rejoint les volontaires qui se chargent de distribuer des biens de première nécessité aux indigents. On ne verra pas de rues bondées, d’appartements insalubres ou de prières publiques – la religion est étonnamment absente du film, sinon qu’il se déroule en partie durant le ramadan et est rythmé par ses ruptures – mais au contraire des espaces calmes, estivaux, presque méditerranéens.
Comme souvent les premiers films, surtout s’ils sont en partie autobiographiques, Barbès, Little Algérie veut trop en raconter. Il met en scène, façon comédie italienne, les amitiés chaleureuses que Malek noue, avec des amis du bled (Khaled Benaïssa et Adila Bendimerad ont un sacré abattage dans deux rôles forts en gueule) avec une voisine attirante (on reconnaît Eye Haïdara), avec la responsable des bénévoles de l’église Saint-Bernard (Clotilde Courau décidément abonnée aux rôles de dames patronnesses). Il laisse planer le suspense du dévoilement de lointains secrets de famille. Il prend brutalement la bifurcation d’un drame antique.
"Barbès, Little Algérie" n’est pas un film déplaisant. Au contraire. On ne saurait remettre en doute la sincérité de son réalisateur. Mais c’est un film sans relief, pénalisé par la médiocre prestation de son interprète principal, certes séduisant mais décidément piètre acteur. Il ne m’aura laissé aucune trace.
Un film qui nous prend par la main et nous emmène à la rencontre de la communauté algérienne de Barbes.Sofiane Zelmani est formidable. De la graine de grand acteur . Plaisir de retrouver dans le casting Adila Bendimerad vue et appréciée dans "la dernière reine d'Alger". Le film avec ses moyens limités déploie une généreuse palette de jeu et un scénario amoureux de ce quartier et de ses contrastes entre solidarité et violence. A voir sans a priori
Malek déménage dans le quartier de Barbès à Paris juste avant le COVID. Alors qu'il commence à prendre ses repères dans les commerces et avec les habitants, il est surpris de voir débarquer son neveu Riyad. Ayant une relation très compliquée avec sa famille dont son frère, le père de Riyad, Malek se montre méfiant à l'égard du jeune homme plein de vie. En salle le 16 octobre.
spoiler: "Barbès little algérie" propose de suivre l'arrivée de Malek dans le quartier, prétexte à une reconnexion avec ses racines familiales algériennes. Le film fait intervenir le pétillant Riyad pour bousculer Malek. Le twist final est l'ultime reconnexion entre frères par le drame, le moment où les différents du passé s'effacent au profit d'une communion dans le deuil. J'ai été touché physiquement par cette histoire : il y a un "je ne sais quoi" de vibrant dans cette œuvre. Malheureusement, je ressors de la séance avec l'impression de vide dans les explications. Certains actes ne sont pas clairs, ou trop faciles, et j'ai dû mal avec la superposition de l'histoire d'amour.
Film rare qui commence par la découverte de l'environnement du quartier et ses personnages emblématiques puis dont le rythme s'accélère progressivement. Les acteurs sont excellents , on s'identifie assez vite avec le personnage principal du film. On pense un très bon moment. A voir sans hésitation dans le paysage cinématographique actuel.
Dans ce premier film de l'attaché de presse Hassan Guerrar, la première heure sonne faux, que ce soit au niveau des situations ou des dialogues. Il faut dire que, dans ce film, ils ont mis le paquet en matière d'incongruité : on fait tout ce qu'il faut pour nous dire que l'action se déroule fin mars (allocution d'Edouard Philippe du 27 mars 2020) début avril (début du Ramadan le 23 avril 2020), on est à Paris et ... les gens se baladent en shorts et en T-shirts. Et puis, au bout d'une heure, d'un seul coup, le film change de registre et devient intéressant : il devient plus personnel, la peinture faite des personnages est plus intime, moins caricaturale. Reste à espérer que si Hassan Guerrar se lance à nouveau dans la réalisation, il le fasse en s'inspirant de ce qu'il a fait dans la dernière demi-heure de "Barbès, little Algérie"
Lorsque ce film sera programmé ou reprogrammé dans quelques années sur une quelconque chaine de télévision (car tel est leur sort), il faudra sans doute ajouter un avertissement pour rappeler que le scénario se déroule pendant la crise sanitaire du Covid-19 (corona dans les dialogues) avec les restrictions de sortie (pass sanitaire), le port du masque, les distances et autres gestes barrière. Car sinon, il sera difficile aux spectateurs de ce futur de saisir le contexte qui n’est pas du tout ni présenté, ni exposé. Pour le reste, il s’agit d’une immersion dans un quartier de Paris très typé : Barbès. « Les Chinois c’est dans le 13ème arrondissement, les Algériens c’est à Barbès dans le 18ème » (c’est dans les dialogues). Le lieu des commerces ethniques, de la population multiculturelle avec pour point commun l’immigration, les sans-papiers et ceux qui en ont par le fruit de l’histoire coloniale (l’Algérie). En générique de fin, le film est d’ailleurs dédicacé aux « binationaux ». Des situations sociales précaires pour les uns, moins pour d’autres. Des trafics, des combines, un mode survie parfois. Tout un monde. Au-delà de situations potentiellement désespérantes pour le Français de souche, limite clichés ( ?), caricatures ( ?), la réalisation s’attache à de l’interculturel et du vivre ensemble. Une note d’espoir et de pacification qui mérite bien quelques étoiles.
Sympathique et sincère, ce premier long métrage n'évite pas les clichés, abusant du pittoresque dans sa première partie et d'un ton mélodramatique par la suite. La narration convenue et la mise en scène télévisuelle peinent à transcender un matériau fragile. Reste des acteurs solides qui font ce qu'ils peuvent pour incarner des personnages stéréotypés.
Excellent témoignage d'un endroit, des gens, époque. Excellents acteurs. Mais surtout on sait que c'est un bon film quand les bonnes musiques sont au bons monents. Des musiques qui ne prennent pas le dessus du film mais participent aux ambiances. Très bien filmé.
Barbès, Little Algérie est un film qui réussit à capturer l’essence de ce quartier emblématique de Paris. Sofiane Zermani brille une fois de plus par son jeu d’acteur. Le film nous plonge au cœur de Barbès, qui ressemble à un petit village où la solidarité et l’esprit de famille sont omniprésents. On ressent cette chaleur à travers les moments de convivialité : les cafés entre amis, les éclats de rire, et l’entraide entre les habitants.
Cependant, le film ne se laisse pas aller à l’angélisme. Il montre aussi l’autre facette de Barbès, celle marquée par la pauvreté, la violence de la rue, et les tensions constantes avec la police, qui traite souvent ce quartier populaire avec agressivité. Ce contraste est renforcé par les différences frappantes avec des quartiers comme Saint-Michel.