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    Memory
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    129 critiques spectateurs

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    Guigui Paul
    Guigui Paul

    4 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2024
    un drame plutôt bien interprété mais très classique dans son scénario et sa mise en scène. Je n'ai pas été très convaincu par la dernière partie et sa confrontation avec lourd secret familial éventé, comme pour donner in extremis un peu d"intensité et de pathos à un récit et un rythme qui ont tendance à ronronner.
    Noël C
    Noël C

    4 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2024
    Un joli film, avec de très bons acteurs, mais sur le sujet éculé des tabous familiaux et avec un scénario très succinct… Peu de textes, tout est dans le choix des détails du décor : une montagne de pneus pour symboliser un quartier “craignos”, une alarme I qui est activée 17 fois (j’ai compté!) avec le “hey ho” signifiant que l’appartement est sécurisé, un tapis d’entrée poussiéreux pour évoquer la précarité économique, etc.
    Un long film pour décrire de façon juste (mais sans nous aider à comprendre) un petit épisode de vie, sans début et sans fin …
    velocio
    velocio

    1 226 abonnés 3 063 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2024
    A l'instar de Michaël Haneke, le mexicain Michel Franco fait partie des réalisateurs clivants, certains appréciant son cinéma presque toujours dérangeant, d'autres le rejetant. Personnellement, je me range dans la première famille. Sauf que là, ce qui, d'une certaine façon, dérange le plus dans "Memory", par ailleurs très bon film, c'est qu'on s'aperçoit vite qu'il n'est pas ... dérangeant : on s'attend à des scènes dérangeantes qui ne viennent jamais ! En fait, ce film raconte sans pathos une belle histoire d'amour qui se développe petit à petit entre Sylvia, une ancienne alcoolique travaillant dans une antenne des AA, et Saul un homme souffrant de la maladie d'Alzheimer. Sylvia a une mère qu'elle ne veut plus approcher, lui reprochant de ne pas l'avoir défendue lorsque, dans sa jeunesse, son père abusait d'elle. Elle élève seule Anna, une jeune adolescente, et elle prend toutes les précautions imaginables pour se protéger des prédateurs : serrure fermée à double tour quand elle rentre chez elle, alarme et même exigence d'une femme pour venir réparer son frigo. Saul a un frère, Isaac, dont on n'arrive pas trop à comprendre l'évolution lorsqu'il s'aperçoit de l'importance que prend Sylvia dans la vie de Saul : inquiétude injustifiée mais qu'on peut comprendre ? Jalousie ? L'interprétation de Jessica Chastain (Sylvia) et de Peter Sarsgaard (Saul, Prix d'interprétation à Venise) est en tout point remarquable et le film est magnifié par la présence fréquente de "A whiter shade of pale", cette chanson du groupe Procol Harum permettant à Saul de se connecter avec son épouse décédée.
    ebp
    ebp

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juin 2024
    c'est très long à se mettre en place, on s'ennuie. les personnages sont soit caricaturaux comme la mère de l'héroïne, soit illogiques et peu crédibles. le scénario est farfelu. bref, on s'ennuie voire on s'énerve devant tant de bêtise
    Yves G.
    Yves G.

    1 350 abonnés 3 353 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2024
    Sylvia (Jessica Chastain), la quarantaine, mène une vie réglée comme du papier à musique. Elle élève seule sa fille, travaille dans un centre d’accueil pour adultes handicapés, continue à fréquenter les AA et ferme à triple tour la porte blindée de son appartement pour se protéger d’on ne sait quelle menace. À l’occasion d’une réunion d’anciens élèves de son lycée, elle retrouve Saul (Peter Sarsgaard) qui est atteint d’une forme précoce de démence sénile et pense voir ressurgir les démons enfouis de son passé.

    Il aimerait se souvenir ; elle aimerait ne plus se souvenir. Où diable ai-je vu ce pitch, aussi élégant (est-ce un chiasme ?) qu’un plan Sciences Po en deux parties ? Il résume à la perfection ce film, au titre si juste, dont vous aurez remarqué la graphie sur l’affiche, qui semble se dissoudre dans l’oubli.

    Depuis sa sortie, je n’en entends que du bien. On en vante le sujet ; on en vante l’écriture ; on en vante l’interprétation (Peter Sarsgaard a obtenu le prix du meilleur acteur à la Mostra, ce qui semble bien inéquitable pour Jessica Chastain, loin des rôles de vamp rousse dans lesquels elle est trop souvent cantonnée).

    Force m’est de reconnaître toutes ces qualités-là. Pour autant, j’ai été un chouïa moins transporté que je l’escomptais. C’est le défaut structurel des films dont on attend un peu trop – et réciproquement, car la nature est bien faite, l’atout de ceux dont on n’attend rien. J’ai trouvé "Memory" très linéaire. Le réalisateur Michel Franco ("Sundown", "Les Filles d’avril") nous avait habitués à des coups de poings plus déstabilisants. Ainsi ne me suis-je toujours pas remis de l’épilogue de "Después de Lucia". On me rétorquera que "Memory" compte bien un rebondissement au milieu du film concernant le passé commun de Sylvia et de Saul. Mais étonnamment, ce twist est étouffé, comme un tennisman à Roland-Garros qui retiendrait ses coups.

    Si les deux héros de "Memory" sont aussi bouleversants l’un que l’autre, j’ai trouvé somme toute banale et prévisible l’histoire qui les relie.
    Chris58640
    Chris58640

    190 abonnés 736 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2024
    Le réalisateur mexicain Michel Franco, qui est aussi scénariste de « Memory », nous propose un film sur les souvenirs en mettant en scène deux personnages aux prises avec leur mémoire, de façon opposé : spoiler: l’un oublie, l’autre n’arrive pas à oublier.
    Son film de 1h40 est réalisé de façon très sobre. Il y a peu de musique, à part une vieille chanson très connue de Procol Harum que le personnage de Saul repasse indéfiniment, elle semble lui évoquer quelque part, au fond de sa mémoire spoiler: défaillante
    , un bonheur passé. La scène où il la repasse en boucle avec son téléphone est une scène d’une très touchante simplicité. Il choisit pour décor le New York un peu underground, le moins glamour possible, il zappe les effets de caméra, les plans audacieux et autres effets de style. Il filme sobre mais ce qu’il filme, il le fait avec le ton et le recul qu’il faut. Par exemple, la scène ou Saul suit Sylvia à la sortie d’une soirée n’a pas besoin de musique ou d’artifice pour susciter une angoisse sourde. Même si je lui concède quelques longueurs, « Memory » est un film réalisé comme il faut, sans esbroufe. Cette sobriété, c’est sans doute pour mieux mettre en valeur les deux interprètes que sont Jessica Chastain et Bill Sarsgaard. Sarsgaard, dans un rôle apparemment plus simple que sa consœur, est très émouvant. spoiler: Il semble avoir accepté (si tant est que cela soit possible) sa maladie et en apparence, il en a pris son parti. Il y a quelque chose de très doux dans son interprétation, même quand il est perdu, désemparé, il n’est jamais pathétique.
    Jessica Chastain, elle, a un rôle plus difficile. Le scénario ne dévoile que par bribe les souvenirs qui la tiraillent, l’empêche d’avancer, l’empêche d’être heureuse, l’empêche tout cour. Très à fleur de peau, elle semble toujours être sur le point de retomber dans la dépression ou l’alcool. Et puis à d’autres moments, elle rayonne, quand elle est au contact de sa fille, ou des adultes handicapés dont elle s’occupe. Son rôle est complexe, pas forcément très lisible d’emblée, mais Chastain fait très bien le job, ce dont personne de doutait. Et puis j’ajoute une petite mention à Brooke Timber dans le rôle de sa fille Olivia. Sa mère la surprotège, la cloisonne sans doute trop, mais elle ne tombe pas dans le travers désagréable de l’adolescente revêche. Ca aurait été facile d’écrire ce rôle ainsi, de la faire crier, se révolter et claquer les portes. Mais non, Brooke Timber à un joli rôle de fille à composer et elle le fait avec une vraie fraicheur. Comme je l’ai dit le scénario fonctionne par palier, et au début on devine les choses : spoiler: Sylvia à trois verrous sur sa porte plus une alarme électronique, elle ne demande expressément des réparatrices pour les interventions à domicile, elle ne parle plus à sa mère, elle vit dans un tout petit appartement alors que sa sœur ainée à une belle maison, elle a été alcoolique, Olivia n’a pas de père, etc… C’est comme une sorte de puzzle dont elle délivre des morceaux au compte-goutte. Ce qu’il lui est arrivé, on l’apprend en deux fois : d’abord le mauvais, puis le pire. Il n’y a rien qui sonne faux dans son histoire, des enfances et des adolescences comme les siennes, il y en a tellement !
    Ce qui sonne juste aussi, c’est la tendre histoire qui se noue entre deux êtres déboussolés qui se trouvent. Leur histoire ne peut s’inscrire dans la durée à cause de la maladie de Saul, et pourtant ils s’aiment et se rendent heureux, même pour peu de temps. C’est comme s’ils se réparaient en quelque sorte. C’est une histoire d’amour pleine de pudeur, sans pathos, sans passion débridée. Saul et Sylvia forment un couple aussi improbable qui touchant. spoiler: La scène forte du film, celle où le « pire » est dévoilé, est très bien construite et nous prends aux tripes. Il y a beaucoup de choses dans cette scène, dans l’attitude de chacun : ils sont 6 dans cette scène, et tous y apporte quelque chose pour qu’elle soit extrêmement forte
    , c’est de la belle direction d’acteur. « Memory », sans être un chef d’œuvre inoubliable, se révèle être au final un très beau film d’amour entre deux être en souffrance. Même si le fond de leur histoire est infiniment douloureux, leur histoire agit comme un souffle d’air pur dans une atmosphère vicié.
    bobmorane63
    bobmorane63

    164 abonnés 1 915 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2024
    Un film touchant écrit et réalisé par le cinéaste Michel Franco que je ne connaissais pas jusqu'à présent. La bande annonce m'avait intrigué, le casting est tenu par des comédiens que j'aime bien généralement comme la belle et talentueuse Jessica Chastain, Péter Sarsgaard et dans un second rôle Josh Charles, ils ne m'ont pas déçus en incarnant des personnages abîmés dans leurs vies, elle fréquentant un groupe de thérapie d'anciens toxicomanes et alcooliques, lui ayant une maladie qui le fait perdre la mémoire. Ils se croisent à une soirée d'anciens élèves dont lui la suit jusqu'à chez elle sous la pluie jusqu'au petit matin. Les deux personnes sympathisant, s'entraident et deviennent amoureux mais les choses ne vont pas être faciles au fil de l'histoire. Un long métrage douloureux qui m'a bouleversé à la sortie de la séance de cinéma. On s'attache aux personnages servis par des acteurs qui amènent beaucoup en émotions (je l'ai vu en VO dans leurs langues naturelles). Je le conseille.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    154 abonnés 516 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2024
    Memory est un beau film sur des sujets forts. Le cinéaste a l'intelligence de nous laisser découvrir très très lentement la situation des différents personnages et leurs traumas. En cela, il fait vraiment confiance à son spectateur, ce qui est assez rare. De grands thèmes actuels s'entremêlent, notamment le handicap, la santé mentale et les inégalités sociales. Le thème le plus lourd est occulté dans la bande-annonce m'a-t-il semblé, donc n'en parlons pas ici. Les comédiens sont évidemment très bons, vous le lirez partout. Seule la mise en scène s'avère sans doute trop plate. Il y a un vrai problème de changement de valeur de plan. Tout semble tourné en plan moyen, ce qui n'est guère dynamique.
    tupper
    tupper

    123 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2024
    L’absence de mémoire pour l’un et son poids pour l’autre sont à l’origine des souffrances mais aussi de l’histoire qui fait se rejoindre ces 2 personnages cabossés et touchant. La réalisation est minimaliste mais recèle une pépite. Une scène en plan fixe, avec tous les principaux personnages sur différents plans, d’une beauté et d’une intensité marquantes. Ça manque quand même un peu de rythme surtout dans la première partie.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    52 abonnés 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2024
    Je ne connaissais pas les films de ce prolifique metteur en scène et scénariste: cette fois ci il nous invite à explorer le vertigineux dilemme: peut-on vivre heureux, en relation avec les autres, en ayant perdu la mémoire du passé, et peut-on vivre sereinement en ayant bien en mémoire le souvenir d'événements douloureux?
    Sans être dans Memento, ni Se souvenir des belles choses.
    spoiler: Pas sûr que Michel Franco nous apporte la réponse, et laisse au final les deux protagonistes dans une situation sans issue,
    certes réaliste mais à contre-temps de la thèse que tout être humain est encore capable de ressentir les gens qui les aiment et leur veulent du bien, même ne sachant pas ou plus qui ils sont. Memory fera écho à beaucoup chez pas mal de spectateurs à des situations connues.
    Entre temps, nous aurons vu la naissance d'une belle relation, et l'explosion des non-dits du passé. Sarsgaard a obtenu le prix d'acteur pour ce film à Venise, mais j'ai encore plus aimé la performance de Jessica Chastain. Le couple des deux acteurs porte la réussite du film, en pudeur et anxiété face au saut dans l'inconnu et aux tabous des non-dits et de la maladie mentale. Le scénario est original, un Kubrick l'aurait travaillé plus en profondeur pour en exploiter les enjeux, une petite limite qui ne gâche pas la bonne impression générale.
    Corinne76100
    Corinne76100

    35 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2024
    Un histoire avec 2 thèmes très durs, indépendants l'un de l'autre mais il manque un peu quelque chose pour vibrer complètement. Le scénario est un peu confus par moment. L'interprétation des deux acteurs principaux reste très belle. La fin, qui offre une note positive, est un peu facile
    mat niro
    mat niro

    327 abonnés 1 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2024
    D'emblée, on sent chez le personnage de Sylvia (Jessica Chastain) une profonde méfiance envers le monde extérieur et surtout la gente masculine lorsqu'elle se barricade dans son appartement. Entre ses réunions aux AA et son métier, l'apparition de Saul (Peter Sarsgaard) dans sa vie va bousculer son quotidien, et surtout, son rapport à l'autre. Le cinéaste mexicain, Michel Franco, signe un film délicat et pudique sur une relation où les deux êtres vont apprendre à s'apprivoiser. Ce mélodrame prend tout d'abord un peu trop son temps pour ensuite faire basculer le spectateur dans une émotion profonde au fil des minutes. Les deux acteurs sont impeccables avec pour eux deux( et notamment Mina) des blessures qui vont remonter à la surface. Sortez les mouchoirs!
    Cool_92
    Cool_92

    253 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2024
    Un film dense, juste, grave et romantique à la fois. Ce couple improbable est lié par deux drames à la fois différents et fédérateurs. La mise en scène est plutôt sobre et le rythme lent. Mais les acteurs sont bons, Jessica Chastain livre une de ses meilleures prestations, tout comme Peter Sarsgaard. Au final malgré le sujet tragique, il en sort quelque chose de beau.
    Michel C.
    Michel C.

    248 abonnés 1 400 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2024
    Drame psychologique qui tient ses promesses ! Michel Franco maîtrise cet art de maintenir un suspense intense pendant presque toute la durée de ce film, dans un scénario au cordeau magnifiquement interprété par ces 2 américains : Peter Sarsgaard ( Saul ) aux 70 apparitions, et l'immense Jessica Chastain ( Sylvia ) au même nombres de rôles. Deux monstres se donnent la réplique, pas qu'en parole, dans la gestuelle, dans les silences, dans les esprits. Quelle réussite de nous faire comprendre qu'une attirance innommable et curieuse les conduit, dès leur rencontre improbable, à un rapprochement irrémédiable. Une mise en scène très propre, lente, implacable, tout comme le jaillissement de la vérité cachée, dans une soudaine accélération. Impressionné par tant de sensibilité et de tendresse qui vous transporte - A voir absolument....!!**
    Henner
    Henner

    52 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2024
    C’est bien agréable de voir - trop rarement hélas - un film fin, intelligent, sensible, tous les ingrédients que nous retrouvons ici. Les deux acteurs centraux emportent l’adhésion et en dépit de quelques moments creux on suit pas à pas le long et dur chemin de cette femme qui cherche à se libérer de son passé. .
    Un grand bravo au réalisateur et à toute l’équipe du film.
    Jean Gabin disait qu’il faut trois conditions pour un film réussi : 1/une bonne histoire 2/ une bonne histoire 3/ une bonne histoire. Nous y sommes.
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