Avis : Marchands de Douleur - Page 3

Les américains sont toujours très bons pour dénoncer les travers du capitalisme, ici Big Pharma et la crise des opiacés. Le film n'est pas très original, ascension puis chute, et filmé platement, mais se regarde avec plaisir, surtout grâce au casting 3 étoiles :Emily Blunt, Chris Evans, Andy Garcia.

Une dénonciation d’un système scandaleux basé sur une histoire vraie. Relaté sur un ton léger et une belle performance d’Emily Blunt. Le film s’essouffle peu à peu.

Très bon film qui dénonce les dérapages de Big Pharma et les médecins corrompus. Servi par 2 acteurs talentueux.

Casting solide, histoire qui est plutôt bien développé. Un mini « loup de wall street » soft. Plutôt divertissant et rythmé.

C'est comme ça que le monde fonctionne, plus ou moins "légalement", mais les médecins même en France se fichent des patients et je pense que le système est le même.

Ce film a l'avantage d'être original ; je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre en le dénichant sur Netflix, j'ai aimé le format documentaire~enquête.

Le sujet est extrêmement intéressant ; on découvre les côtés un peu sombre du monde médical et pharmaceutique. Une véritable industrie.

J'ai aimé le parti pris de ce personnage, qui ferait tout pour sortir de la misère et qui est tellement, tellement vulnérable et tellement seule aussi, quelque part ! Emily Blunt l'incarne brillament ; on ne peut s'empêcher de compatir, ce personnage c'est un peu nous tous.tes à la fois. Voir les marchands de la douleur a renforcé mon envie de rencontrer l'actrice, savoir ce qu'elle peut bien penser de tous les sentiments de son personnage.

La conclusion est jolie également ; l'ensemble est très réaliste et réussi, on vainc mais pas trop quand même, on reconnaît le décor de la vraie vie et c'est très appréciable.

Après c'est vrai que le film montre peut-être d'un peps, de l'étincelle qui en ferait un chef-d'œuvre bouleversant. Mais le sujet, restreint et très terre à terre, ne s'y prête pas non plus.

Un film que je recommande, on passe un bon moment. Et encore un salut au talent d'Emily Blunt, une des meilleures actrices contemporaines.

Casting idéal pour ce film adapté d'une histoire vraie qui raconte l'expansion d 'une entreprise proposant un médicament miracle grâce au recrutement d'une mère célibataire en galère.
On ne s'ennuie pas.

Vraiment une belle surprise ce film.
Tout est parfais, les acteurs, l'histoire.
On se rencontre comment les médecins sont à la solde des géants pharmaceutique.

Sur le papier ça donne envie, du déjà vue mais avec un casting plutôt sympa on s'attends à quelque chose d'extra.
Au final on reste sur sa fin, comme un soufflet qui n'a jamais gonflé. Le temps est parfois long et je suis encore à la recherche de la partie comique.

Film sympa! Comme un air de loup de wall street mais version marché pharmaceutique ... L'ascension de cette compagnie et ensuite la chute, tiré d'une histoire vraie et mettant à l'affiche un jolie trio au casting. Ça rend très bien !

Sujet très sérieux permettant une bonne entrée en la matière. Je regrette l’absence de cadre temporel vraiment mis en avant. Un peu irréaliste, mais c’est agréable à regarder.

Ceux qui auront vu les excellentes séries « Painkillers » de Peter Berg ou « Dopesick » de Danny Strong risquent d’avoir un fort sentiment de déjà-vu en plus d’être déçus. En effet, impossible de ne pas comparer ces deux séries avec ce film qui traite exactement du même sujet sur un angle sensiblement identique : la crise des opioïdes aux Etats-Unis et les magouilles des labos pharmaceutiques. Et le problème majeur de « Pain Hustlers » est qu’il apparaît conséquemment davantage comme une synthèse, certes plutôt correcte, de tous ces scandales sanitaires et des deux programmes cités plus haut que comme un traitement de fond sous tous les angles. Le film survole donc le sujet plus qu’il ne l’approfondit. En revanche mais cela reste difficile à dire, peut-être que ceux découvrant le sujet y trouveront plus leur compte.

En l’état, « Pain Hustlers » peut compter sur sa tête d’affiche, Emily Blunt, toujours exceptionnelle, qui donne corps et vie de belle manière à un personnage bien écrit et assez nuancé. Même si elle va passer de l’euphorie au repentir de manière peut-être un peu trop brutale, format long-métrage oblige. Elle est le cœur du film. Chris Evans ne démérite pas et prouve encore une fois qu’il sait incarner autre chose qu’un super-héros Marvel. Catherine O’Hara et Andy Garcia sont également de redoutables seconds couteaux. Un casting riche et bien employé qui n’empêche cependant pas ce sentiment de redite. David Yates, connu pour avoir repris en main et pas toujours de la meilleure façon sur la saga « Harry Potter » puis celle affiliée des « Animaux fantastiques », n’aide pas. Sa mise en scène censée être punchy recycle peu ou prou ce que Peter Berg a fait pour « Painkillers » en moins percutant et lorgne aussi sur les plates-bandes du Adam McKay de « The Big Short » ou du génial « Don’t look up ». En gros, un ton sarcastique qui moque, quant à lui, un peu trop gentiment les tenants et les aboutissants de cette affaire ainsi que ces participants.

Ce schéma typique maintes fois vu au cinéma qui narre l’ascension puis la chute d’un personnage ou d’une idée est attendu et peu surprenant. On s’attend à la conclusion et la démonstration est bien moins impactante que dans bien d’autres œuvres. Plus chronique pince-sans-rire que véritable film d’investigation à la « Erin Brockovich » ou « Spotlight », ce « Pain Hustlers » demeure bien trop gentillet et oublie de traiter comme il le faudrait certains aspects de cette histoire vraie. On pense notamment à la vision des victimes que les séries citées plus haut avaient eu le temps de creuser. Par là même, ce sujet grave est totalement dépourvu d’émotion tandis que la charge contre les labos et ceux qui les ont fait s’engraisser apparaît bien gentille. Pourtant, le film se regarde avec plaisir comme si c’était un résumé simplifié mais compréhensible et bien exécuté de cette fameuse crise des opioïdes.

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