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Lecter_H
169 abonnés
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3,5
Publiée le 10 novembre 2023
Une histoire inspirée d'un fait réel d'abus de prescription de médicament. On parle d'opioïdes administrés ici aux patients cancéreux en fin de vie. Ce médicament a pour but de soulager la douleur. Mais l'histoire ne s'arrête pas là : le succès du produit et la soif de gain va pousser un groupe pharmaceutique et un groupe de de gestionnaires à pousser à la surconsommation. La méthode est de corrompre des médecins pour augmenter les prescriptions de leur produit. S'ensuit une dérive, des overdoses, des décès. Voilà le synopsis un peu clarifié car ce n'est pas forcément clair et évident à raconter d'autant plus que le contenu n'est pas forcément attrayant. Le rythme est soutenu, les étapes se succèdent rapidement à l'image du rêve américain où l'argent facile n'est pas qu'une illusion. La chute de l'empire est tôt ou tard inévitable et après une bonne moitié du film décrivant réussite fulgurante et euphorie, on finira devant les tribunaux avec une approche plus sérieuse et dramatique. J'en retiens de ce film une histoire scandaleuse bien racontée mais surtout d'excellentes prestations d'acteur. C'est l'intérêt premier du film. Chris Evans et Emily Blunt jouent leur personnage à la perfection. Le film aurait pu être parfait mais pour moi, le début du film où Pete rencontre Liza est un peu trop lent et trop long. La vie de Liza avant son engagement chez Zanna Therapeutics n'a que peu d'intérêt selon moi. Le film démarre une foi que le filon lucratif prend vie.
Emily Blunt se la joue Erin Brockovic chez David Yates, pendant que Chris Evans se la joue Jordan Belfort. Il y a donc du sulfureux et du lâché prise pour envoyer paître les moralistes notoires qui ne manqueront pas de revenir à la charge en sa conclusion. Un produit dangereux mais qui en sa fonction première semblait convenir; Puis les deviances dont l'appât du gain toujours plus important...et enfin les faux essais cliniques pour la faire rentrer sur le marché. Il n'y a pas de doute, cette affaire était déjà en soit une petite pépite avant même qu'elle ne soit mise en boîte. Ne restait qu'à mettre la bonne personne pour la capter. Et si David Yates a toujours du mal à capter l'intention, dans des explications foutoires, il a été ici plutôt habile dans ses détails et son rythme. Il est vrai qu'il y a une grosse baisse de régime après l'orgie festive, mais qui marque réellement un changement de tonalité vers la gravité et c'est plutôt acceptable. Le casting est tout simplement top et on rigole... en toute connaissance de la gravité des faits.
Ce film, que beaucoup avaient qualifié de sous-Loup de Wall Street lorsque sa bande-annonce était sortie, tire en fait largement son épingle du jeu grâce à un rythme soutenu et une interprète géniale.
Cette histoire tirée de faits réels est terrifiante tant les protagonistes à l'origine de ce scandale sont parvenus à se faire des millions (pour ne pas dire des milliards) au fil des années en harcelant, trompant, mentant et marketant un médicament dit 'miracle' contre les douleurs. Tous les coups sont permis au détriment des malades qui ne demandent qu'à être soulagés de leurs maux mais qui devront en payer le prix spoiler : spoiler: (ils deviendront de vrais addicts tandis que le film aborde également la crise des opioïdes qui a démarré à la même époque) .
Marchands de douleur est mené à vitesse grand V par David Yates (Harry Potter) et une réalisation irréprochable basée sur un scénario vraiment bien troussé. Par ailleurs, le réalisateur a la chance de bénéficier de la partition excellente et sans faute d'une géniale Emily Blunt. Le duo qu'elle forme avec sa fille (superbe Chloe Colman) ajoute du cœur à cette histoire révoltante.
Au-fur-et-à-mesure que le film progresse, on se surprend à vouloir connaître impatiemment comment toute cette histoire va se terminer. Après toutes ces révélations, on se retrouve un peu sur les fesses face à tant d'escroquerie et de manipulations honteuses de grands labo pharmaceutiques.
Marchands de douleur tire ainsi au clair les dessous d'un scandale qui mérite d'être mis en lumière. Au milieu de toutes ces personnes avides de pouvoir et d'argent, reste le cœur du film, un sublime duo mère-fille.
Un ton en dessous de la mini série "PainKiller" (réussie) sur le même sujet. Le film, vu la durée, est expéditif, allant à l'essentiel. Le fond est là, la forme un peu moins. Des interprétations inégales. A découvrir toutefois. 3/5 !
La crise des opioïdes illustre à merveille les excès d’un capitalisme forcené et fait donc un excellent sujet pour un film sur le culte de la réussite. David Yates n’a pas le génie formel d’un Scorsese et la structure du récit (réussite, chute et rédemption) est assez attendue.
Quand on a vu le documentaire sur le scandale des opiacés aux États-Unis, on a une vision bien plus complète de l'histoire. Cela dit en présenter une version "bling bling" avec un casting sexy reste tout à fait plaisant mais on ne regardera pas ce film pour l'épaisseur de son scénario.
L'appât de l'argent rend les gens fous ! Liza Drake (alias Emily Blunt) veut s'en sortir. Il se trouve qu'elle a un don pour la vente. Et dans une entreprise pharmaceutique, ce don peut rapporter gros. Pete Brenner (alias Chris Evans qui a perdu tous ses muscles de Captain America) la recrute avec des méthodes bien à lui. Le docteur Jack Neel (alias Andy Garcia), fondateur du labo, est ravi des résultats. Sauf que tout ça repose sur des méthodes de vente peu scrupuleuses et surtout dangereuses pour les patients. Les États-Unis ont été marqués par une crise des opioïdes qui dépasse l'imagination. Ce film, inspiré d'une histoire vraie, illustre le mécanisme qui a conduit à cette crise. Il aurait été intéressant de pousser un cran plus loin l'analyse du rôle des autorités, FDA et FBI, qui sont ici étonnamment discrètes. Les trois acteurs principaux portent bien le film et la mise en scène est presque du niveau des Ocean's. À voir en espérant qu'un jour on trouve un moyen pour que la santé ne s'obtienne pas à n'importe quel prix.
Un film inspiré de faits réels qui s'interresse à la crise des opioides qui a frappé les Etats-Unis dans les années 2010 à 2020. Il montre à quel point l'industrie pharmaceutique n'hésite pas à mettre la pression ou à corrompre des médecins pour qu'ils prescrivent massivement des anti-douleurs. Le film s'interesse particulièrement à une entreprise dirigée par un milliardaire (Andy Garcia) qui veut à tout prix augmenter ses profits en cherchant à vendre son produit phare (un anti-douleur destiné aux cancereux) à tour de bras. Une jeune femme sans experience (Emily Blunt) décroche un poste dans l'entreprise. Avec l'aide d'un cadre de l'entreprise (Chris Evans) elle se lance dans le démarchage des médecins pour obtenir des prescriptions de leur produit vedette. Peu à peu le succès arrive mais aussi les dérives. C'est plutôt bien mis en scène et le casting est top. Un bon moment devant ce film qui montre bien les dérives de l'industrie pharmaceutique.
C'est Dopesick. Si la (bonne) série Disney vous a plu, et terrorisé sur le peu de cas qu'ont à faire les magnats du capitalisme pharmaceutique de votre santé, alors Marchands de douleur de David Yates (oui... David Yates, la baguette magique ici, c'est le cacheton) s'offre à vous assez simplement. Plutôt divertissant, donnant à voir le même scandale sanitaire que celui de l’ocytocine (Dopesick) avec juste une autre molécule (toujours aussi nocive et addictive, et donnée par les toubibs la bouche en cœur), avec un casting cinq étoiles agréable sans éclats (Emily Blunt et Chris Evans assurent le service, même si on les a connu nettement plus en forme que dans ces rôles de marchande de mort par nécessité financière, et cette fripouille appâtée par l'argent), des personnages manichéens faciles à suivre, et un rythme plutôt soutenu (on ne s'ennuie pas). Marchands de douleur n'a pas de grande camelote à vendre, si ce n'est un film très simple, prévisible, déjà vu, mais le fait avec la sincérité de vouloir être plaisant au visionnage. Netflix tire clairement dans les pattes de Disney, et on ne sait déjà pas où on va retrouver David Yates la prochaine fois (on s'est déjà surpris à le voir crédité en tant que réalisateur), mais on a bon espoir que Netflix et Yates, tous les deux, nous sortent prochainement un petit bijou respectif, ils en sont capables. De notre côté, on a largement préféré Dopesick, mais la mouture filmique de Yates n'a pas à rougir, et on aime à se rappeler que les gens qui jouent avec la santé des autres peuvent spoiler: finir en prison... Ah, une happy-end qui fait vraiment du bien, sans médocs.
Cupidité, sexe ... et drogue "big Pharma" : Un bon casting pour les chasseurs de prime aux médocs opiacés, sympathique et distrayant surtout grâce à ses acteurs pour le reste le scénario est essentiellement axé sur ces mercenaires commerciaux néanmoins on est loin des quasi documentaires... on va dire que c est une version plus romancée voire typée comédie.
Après les séries "Dope Sick" et "Pain killer", voici une nouvelle production qui traite (encore...) de la crise des opiacés au USA. On va devenir incollable sur le sujet ! Mais il faut avouer que c'est un sujet passionnant.
Ici l'angle développé est celui de la stratégie marketing. Emily Blunt joue très bien un personnage qui souhaite avant tout réussir pour être reconnue et s'occuper au mieux de sa fille. Le personnage incarné par Chris Evans a beaucoup moins d'intérêt. Ces vendeurs sont dépeints sans manichéisme, on ne les déteste pas, ils ont profité du système ultralibéral de l'argent roi, qui a laissé faire. Un PDG multimilliardaire un peu excentrique et psychopathe, comme à chaque fois. Au fond dans ce tableau les personnages les plus méprisables sont les médecins cupides qui savent bien ce qu'ils font en prescrivant des opiacés.
Le format ne permet pas de développer des histoires personnelles de patients, ce qui faisait la force des séries.
Au total, un film qualitatif, distrayant, mais qui n'apporte rien de plus par rapport aux séries précédentes (si ce n'est le fait d'apprendre que la crise des opiacés ne se cantonne pas à Perdue Pharma et l'Oxycontin...).
film très plaisant, il aurait pu être militant, il ne l'est pas. Si c'est ce que l'on cherche, alors, il y aura déception. il y a, quand même une morale. Mais il y a une excellente mise en scène, nerveuse, rapide et puis, surtout, une composition absolument remarquable d'Emily Blunt. Et puis Andy Garcia ............... bref, un film plaisant et ce n'est pas si mal.
J’ai aimé et trouvé le film intéressant, celui là dévoile l’exploitation brute du secteur de la vente de produits pharmaceutiques, et le dysfonctionnement des systèmes de santé et juridiques américains qui permet suite à ça d’avoir le contrôle, avec une excellente Emily Blunt
Le sujet n'est pas nouveau, mais ce film est bien fait. J'aime beaucoup les personnages. Ils ne sont pas TOP CREDIBLES, mais ils ont du chien, on s'attache. Le personnage de la femme qui a le rôle principal, pour moi, fait plus de la moitié de l'intérêt du film. Et puis, dernières précisions : à mon avis, ce film est à montrer dans les écoles de marketing et de vente SMILE.