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    Les Chemins de la haute ville
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    3,8
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    26 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 février 2016
    Curieux de découvrir ce film pour lequel Simone Signoret a obtenu l'Oscar et le prix d'interprétation à Cannes, ce n'est pas vraiment le jeu de l'actrice qu'on garde en mémoire mais plutôt le scénario vraiment original : un ambitieux séduit la fille d'un riche industriel mais lui préfère l'amour d'une femme mariée de 10 ans son ainée, pour se retrouver pris dans un engrenage infernal au bout duquel il parviendra à ses fins en perdant tout : celle qu'il aime et lui même. Voilà un sujet qui a dû surprendre et choquer à la sortie en salle.
    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2015
    Voilà un film méconnu qui a pourtant valu à Simone Signoret un prix d’interprétation à Cannes et l'Oscar de la meilleure actrice en 1960 (le premier pour une française, mais dans un film en anglais). Une histoire d'amour tragique sur fond de différences sociales dans l'Angleterre provinciale de l'après-guerre. Un film assez noir (qui m'a un peu fait penser au Match point de Woody Allen), qui sans être vraiment original, s'avère être assez efficace. Une belle découverte.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2014
    C'est le premier long-métrage de Jack Clayton, réalisateur anglais un peu oublié, malheureusement, qui a beaucoup puisé son inspiration dans la littérature. On lui doit notamment une superbe adaptation du Tour d'écrou de Henry James (Les Innocents, son chef-d'oeuvre), une version passablement réussie de Gatsby le Magnifique avec Robert Redford, ou encore un film très singulier avec Dirk Bogarde, Chaque soir à neuf heures, adapté d'un livre de Julian Gloag, Our Mother's House. Ces Chemins de la haute ville sont également inspirés d'un roman, signé John Braine. En Angleterre, le film fait figure de classique. En France, il est plus ou moins passé aux oubliettes avec le temps, sauf pour les fans de Simone Signoret, l'actrice ayant obtenu pour sa composition une brochette assez exceptionnelle de prix : Bafta de la meilleure actrice étrangère (1959), Prix d'interprétation féminine à Cannes (1959) et Oscar de la meilleure actrice (1960). C'est vrai qu'elle donne ici une belle mesure de son talent, dans une langue qui n'est pas la sienne, dans un rôle de femme mature, romantique et douloureusement lucide, digne dans ses espoirs et ses désespoirs. Un personnage tragique, campé avec pudeur et rendu infiniment touchant par l'actrice. Mais le film ne vaut pas que pour cette interprétation. C'est aussi un bon drame de l'arrivisme et de la discrimination sociale. Solide et cinglant à défaut d'être très original, le scénario épouse les désirs d'ascension sociale d'un jeune provincial, lancé dans un défi personnel à l'ordre établi, mais dont le cynisme va entrer en conflit avec les sentiments. Le regard du réalisateur n'épargne ni ce jeune prolo arriviste, ni la classe bourgeoise, méprisante et imbue de son pouvoir. La mise en scène est efficace, quoi qu'un peu voyante. Le résultat final laisse une belle impression de noirceur et d'amertume.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 septembre 2011
    Un réalisation anglaise solide et soignée cependant le film reste un peu sec question émotions. Cela va trop vite pour faire vraisembable malgré un excellent Laurence Harvey et une Simone Signoret qui joue bien aussi sans être son meilleur rôle mais cela est surtout du au scénario qui n'a pas réellement approfondi les personnages.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2011
    C'est pas mal mais c'est quand même très classique et très académique. Alors ok, on peut y voir là le cinéma hollywoodien des années 1950 dans tout ce qu'il y a de mieux mais non, j'adore l'âge d'or d'Hollywood et ce n'était pas ça, y avait quand même plus de punch et d'idées en terme de mise en scène. Car là ça patine un peu. C'est pas mal filmé pour autant hein, y a quand même un soin apporté à l'esthétisme général de l'œuvre. Après le film ne se suit pas sans déplaisir mais c'est pas non plus particulièrement passionnant je trouve.
    Plume231
    Plume231

    3 884 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2011
    Laurence Harvey en arriviste qui n'en a pas les épaules vs l'hypocrisie et le puritanisme d'une petite ville de Province, devinez qui c'est qui gagne à la fin ? Aujourd'hui si ce drame réaliste est un peu resté c'est parce que notre Simone nationale a eu pour son rôle dans ce film la récompense suprême attribuée à une star de cinéma. Bien sûr que cela fait grandement plaisir à mon chauvinisme (de plus c'est une comédienne que j'apprécie beaucoup!!!) mais au risque de me faire incendier je trouve cet honneur un peu exagéré. L'actrice est tout à fait convaincante mais je ne trouve pas que son rôle ait vraiment quelque chose de spécial. Bon, ça c'est fait... Alors bien que je trouve ce "Une Place au soleil anglais" (mais avec quelques grosses différences tout de même!!!) un poil surestimé du fait d'une mise en scène un peu trop classique qui a parfois du mal à faire passer l'émotion, "Les Chemins de la haute ville" est une oeuvre plus qu'honorable. On peut signaler l'actrice à la trop courte carrière Heather Sears qui arrive à incarner un personnage fade et insignifiant sans pour autant l'être (ce qui était loin d'être évident...!!!) et le comédien, sur les épaules duquel tient le film, Laurence Harvey qui arrive à rendre le sien attachant en dépit (ou grâce!!!) à ses faiblesses et à qui on doit que quelques beaux éclairs de puissance (en particulier pour la scène finale!!!) arrivent à transpercer. Un peu déçu au vue de la réputation du film mais une découverte qui reste quand même digne d'intérêt.
    foch1800
    foch1800

    44 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2010
    le premier film du free cinema: la réalisation et le scénario sont excellents, mais j'apprécie peu les deux acteurs principaux
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2010
    D'abord producteur, Jack Clayton est passè derrière la camèra en 1955 et, à part "Les innocents", son plus grand succès demeure "Les chemins de la haute ville" que la presse et le public anglais ont accueilli avec enthousiasme, saluant - il faut l'avouer - l'interprètation de Simone Signoret, qui donne au film une dimension supplèmentaire! Son regard las de femme dèsenchantèe et pourtant prête à aller jusqu'au bout invente justement tout ce qui manque au film: la fatalitè de l'amour romantique, quel que soit son nom à diverses èpoques! Le film est reprèsentè au festival de Cannes en 1959 et Signoret reçoit le Prix d'interprètation! Elle recevra ègalement la consècration suprême, l'Oscar de la meilleure actrice! Avec une mise en scène sophistiquèe, Clayton signe au final une satire brillamment exècutèe de l'arrivisme...
    Caine78
    Caine78

    6 695 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2008
    Surtout connu en France pour avoir sacré Simone Signoret comme meilleure actrice à la cérémonie des Oscars, il n'en demeure pas moins que ces "Chemins de la haute ville" sont en tout point remarquables. Servie par une mise en scène brillante et particulièrement maitrisée de Jack Clayton, qui parvient sans mal à tracer de remarquables personnages, le film se double d'un scénario virulent, cru, violent, et une peinture sans concession de l'arrivisme, et cela sans jamais la moindre facilité, toujours au service d'une intensité, d'une force profonde. Mais Clayton n'en oublie pas pour autant l'émotion, et il est vrai que le personnage interprété par Signoret garde longtemps un impact sur nous. Au final, ce film a la force des grands classiques : le résultat est impressionnant.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    590 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2008
    Extrêmement intéressant par la mise en scène toujours de grande qualité malgré l'exiguïté des lieux de tournages et la grande mobilité de la camèra qui permet de coller aux personnages.Passionnant par l'évolution psychologique du héros confronté à des situations qu'il ne maitrise jamais.Fascinant par le mystère et la sensualité rentrée de notre Simone "casque d'or".Impressionnant par la force de caractère du père d'Alice.Pénible par le début totalement raté et caricatural rendant les personnages peu vraisemblables;il faut attendre 20 minutes avant qu'ils prennent visage humain.Désolant de voir Laurence Harvey incapable de mettre de la nuance dans son jeu ce qui le rend souvent si peu crédible que l'on se demande comment il fait pour se trouver là ou il est.
    Ce film peut plaire,déplaire,agacer et surtout décevoir car ses défauts sont nombreux mais il oblige le spectateur à réfléchir contrairement à "Match Point" qui traite du même sujet,posséde une mise en scène classique sans aucune prise de risques mais se contente de raconter.Il faut constater que les spectateurs de 1959 allaient au cinéma autant pour se distraire que pour apprendre la vie de tous les jours...Aujourd'hui c'est bien différent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 février 2008
    Les chemins de la haute ville sont ceux de l'ambition. Pour satisfaire à sa soif de promotion sociale, le personnage principal incarné par le sobre Laurence Harvey séduit la fille du notable le plus important de la ville. Entretenant une liaison avec une femme, simone signoret récompensée d'un oscar mérité, dont il tombe amoureux, il se voit confronté à l'éternel dilemne qui conditionne souvent la quête du bonheur: l'amour ou la fortune. Filmé sans génie mais intensément émouvant, notamment lorsque le visage souvent plat de Laurence Harvey communique ironiquement une émotion contraire à celle que son personnage ressent. Ce film amer laisse une impression puissante. L'image, plus que les dialogue porte au coeur des coups redoutables notamment par le biais d'une Simone Signoret bouleversante dont le visage, les hésitations et les silences donnent à penser, à ressentir et à pleurer.
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