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tomPSGcinema
751 abonnés
3 323 critiques
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2,5
Publiée le 27 octobre 2010
Diffusé à l'époque dans un théâtre, ce court métrage muet de cinq minutes que réalisa Serguei M. Eisenstein en 1923, s'avère assez intéressant à visionner grâce à une mise en scène déjà bien réussi et qui laisse augurer le brillant metteur en scène qu'il deviendra quelques années plus tard. Une première oeuvre à découvrir même s'il est dommage que le tout passe tout de même bien trop vite.
Dès 1923 Eisenstein montre son talent de cinéaste, avec ce petit court métrage, plutôt étrange, jouant sur les effets spéciaux, disparitions de personnages, la répétition de certaines scènes. Je ne dirai pas que j'ai adoré, mais ça reste plaisant à regarder.
L'intérêt cinéphilique de court-métrage de cinq minutes c'est que le premier film de Sergei Mikhailovich Eisenstein (qui fait d'ailleurs une apparition au début !!!). Quelques plans qui titillent l'acrophobie n'ayant presque rien à envier à "Safety Last" avec Harold Lloyd et quelques trucages réussis à la Méliès sont le contenu du film. Ce dernier n'apporte, ni n'enlève, rien de spécial à la filmo du futur réalisateur de génie.
Complètement fantasque, ce court-métrage marque les débuts au Cinéma de l'un des plus grands génies, Sergei Eisenstein. Le Journal de Gloumov a été réalisé pour le théâtre. C'est un film clownesque qui mêle images surréalistes et farces burlesques. Une joyeuse introduction pour la carrière pourtant sévère du maître.
Difficile de juger "Le Journal de Gloumov" sans assister à la pièce qu'il était censé illustrer. Néanmoins, son originalité et son caractère provocateur sont toujours apparents. Le côté burlesque reste lui aussi appréciable.
Ce court métrage de 4 minutes possède un intérêt cinématographique évident dans le fait qu'il est le première film de Eisenstein. Avec "Le Journal de Gloumov", le cinéaste russe met en scène un récit burlesque autour d'un clown. Et, malgré la courte durée de l'oeuvre, il est déjà possible de remarquer le talent du cinéaste. D'un point de vu plastique pour commencer, avec ces plans aux cadres très travaillés, ceux de la cathédrale sont magnifiques, mais surtout en terme de montage, notamment en ce qui concerne les trucages dans un style proche de Méliès. On peut lui reprocher son aspect peut-être trop redondant, mais "Le Journal de Gloumov" est un moment clownesque très agréable à passer, tout en étant une bonne porte d'entrée vers le reste de la filmographie du cinéaste. De plus, le film fait preuve d'une légèreté que l'on ne retrouvera plus par la suite chez Eisenstein.