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inspecteur morvandieu
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0,5
Publiée le 9 janvier 2024
A la visite médicale, aucun des bidasses de Philippe Clair ne parvient à se faire réformer, ni les faux aliénés, ni les faux handicapés et pas davantage les "folles" (nous sommes dans une comédie de Philippe Clair assurément) que les juifs pacifistes spoiler: (le débutant Richard Anconina, préservé de la stupidité ambiante pour la raison qu'il est très peu utilisé) . De telle façon que tous se retrouvent à la caserne sous les ordres d'un adjudant crétin, Philippe Clair en personne. Ces bidasseries de Clair, en comparaison desquelles celles de Zidi et des Charlots font figures de réussites en la matière, ne déçoivent pas. On y trouve ce qu'on est venu y chercher: une bêtise insondable, délectable. L'humour du réalisateur laisse pantois. La puérilité et l'idiotie jusqu'à l'abstraction! Le scénario est conforme au genre: une suite de péripéties crypto-militaires sans queue ni tête. Il y a pourtant tellement à puiser dans le service militaire et les joies du contingent. De sorte que, finalement, ce dont on se lasse le plus vite n'est pas tant la crétinerie comique incarnée par les personnages que l'insignifiance que Clair renvoie de la vie de caserne du bidasse.
C'est Noël et en début de soirée je me fais quelques nanars, et bien sur comment résister à "Comment se faire réformer" de l'adjudant en chef Philippe Clair. Sans égaler dans la nanardise d'autres films du réalisateur comme "Le Führer en folie" où surtout "Ces flics étranges venus d'ailleurs", "Comment..." reste d'une nullité abyssale. Nullité due sans aucun doute au casting d'inconnus ou de semi-inconnu, dont un membre d'une bande d'amuseurs des 70 ties (les 13 cloches), Daniel D. Rien que lui rend ce film incroyablement stupide (il y interprète une fausse folle). Même en ce jour d'indulgences je ne dérogerai pas a ma règle et ma note sera toujours ce qu'elle est pour ce genre de "film"...nul.
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1,0
Publiée le 21 juillet 2019
Pour vous faire rèformer, Philippe Clair va tout vous expliquer! Pourtant il ne s'agit là que de service militaire! On vous fait d'abord passer la visite mèdicale, on vous apprend ensuite la discipline faisant la force principale des armèes françaises puis on vous apprend à être un bon à rien! C'est comme ça qui font de vous un homme [...] Delamarre, Jeannot, Destouches, le yogi, le belge, le pètomane, le juif qui veut manger « casher » (Richard Anconina, à ses dèbuts)...c'est avec ça qu'on va gagner la prochaine guerre! Pauvre France qu'as-tu fait de tes enfants ? Ah, son foyer, sa première sortie en ville, son histoire d'amour, ses grandes manoeuvres et ses semaines de rab! Si vous êtes bons pour le service, vous n'y èchapperez pas! En cas de rèforme, non plus! Bref, le scènario - s'il y en a un - en reste au stade du très mèdiocre! Sur cet embryon de scènario, Philippe Clair, qui fait ici son habituel numèro, fait èvoluer des personnages insuffisamment dessinès pour dèclencher le moindre effet comique! Dans le genre nanardesque, c'est en revanche bien gratinè! Allez rompez deuxième classe...
Autant être clair, ce film s'adresse à un public aguerri, qui connait le talent du réalisateur, ces bonnes idées, gags, blagues à papa et personnages haut en couleurs des 80's !
Bon, inutile d’y aller par quatre chemins, Comment se faire réformer est une de ces bidasseries d’époques qui malheureusement ne fait guère rire, et s’avère globalement affligeant. Même si j’ai vu encore pire. Au casting rien à relever, si ce n’est l’anecdotique présence d’un débutant appelé à faire davantage carrière que ses collègues avec Richard Anconina. Premier rôle, et le moins que l’on puisse dire c’est que débuter sous la houlette de Philippe Clair c’est cocasse. Autour de lui quelques figures plus ou moins connues de la comédie populaire française à l’instar de Michel Melki, et à noter aussi la présence de Philippe Clair lui-même, adepte de son humour pied-noir typique mais pas enthousiasmant pour un sou. Le scénario… et bien en fait il n’y en a pas, le film se contentant d’aligner les sketchs sur des types qui veulent à tout prix se faire réformer. Tout y passe, et on peut reconnaitre une certaine imagination au scénariste, mais bon, après il n’y a pas du tout de quoi se relever la nuit. Les gags sont balourds (voire franchement pesants lorsqu’on en vient à la pétomanie !), il n’y a pas d’intrigue véritable, et on suit cette comédie avec un sourire parfois, lorsqu’on sent vraiment qu’on arrive au fond de l’abime. Visuellement rien à souligner de particulier. La mise en scène fait le minimum, les décors sont franchement restreints, la photographie est datée et sans intérêt particulier. Il y a la bande son qui fait couleur locale avec ses intonations militaires (évidemment parodique), mais enfin, sur le plan de la forme Comment se faire réformer est une comédie franchouillarde minimale qui ne se force jamais. En conclusion vous savez à quoi vous attendre avec ce film qui laisse plus que dubitatif. C’est de la comédie ultra-lourde, sans grande recherche, qui sans s’enfoncer jusqu’au sommet du crâne dans le n’importe quoi, reste bien faiblarde, même dans ce registre plus dominait par la médiocrité que le talent. 1.