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Stoppani Giannina
3 abonnés
5 critiques
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4,0
Publiée le 19 août 2023
Sous le guide de François Ozon, et sur les traces de Billy Wilder, les acteurs ont donné leur mieux. Un film en style Vieux Hollywood avec des moments fort sympathiques et des costumes magnifiques. On en sort de bonne humeur et cela fait du bien !
Vingt-deuxième long-métrage de François Ozon et troisième adaptation d’une pièce de théâtre surannée, après Huit femmes (2002) et Potiche (2010), Mon crime est tiré d’une pièce de Georges Berr et Louis Verneuil créée en 1934. Délicieuse plongée dans le Paris des années 30, le film se plaît actualiser les thèmes de la pièce d’origine, en y abordant des sujets qui parcourent la France de 2023, dont la place des femmes au sein d’une société dominée par le patriarcat. Mais Mon crime est d’abord et surtout pour François Ozon une œuvre de pur plaisir, qui nous transmet ce plaisir avec une grande générosité. Drôle et rythmé, le long-métrage s’appuie sur des numéros d’actrices et d’acteurs géniaux. Citons les deux comédiennes principales, Nadia Tereszkiewicz et Rebecca Marder, mais aussi tous les rôles secondaires qui nous offrent des prestations hilarantes : Isabelle Huppert, Dany Boon, Fabrice Luchini, Olivier Broche, André Dussollier, Régis Laspalès, Michel Fau, Daniel Prévost ou encore Myriam Boyer. Bienvenu et franchement jouissif.
On retrouve l'idée de faire un film avec une pièce de théâtre et force est de constater qu'à l'instar de '8 femmes', ça ne fonctionne pas du tout; Je passerai sur les détails superflus qui n"apportent rien (qu'un acteur du nord parle avec un accent marseillais n'est exemple). En bref grosse déception.
Une gourmandise! Oui il y a des effets de portes de théâtre et les scènes s'enchaînent comme les perles d'un collier... Mais tous s'en donnent à coeur joie : le greffier moqueur, le marseillais séducteur, le juge notamment incompétent, l'inspecteur gadget, le jeune enamouré, les 2 malicieuses, le procureur général outrancier, le président de cour d'assises pince sans-rire, l'assassiné roi de la farce, le patron bien ennuyé et surtout la meurtrière ex star du muet,... Film d'époque avec musiques d'époque, et insertion de séquences N&B muettes : un joli puzzle sur trame de "whodunit" mais surtout délivrant un message féministe habile si anachronique et si d'actualité! Un vrai plaisir...
Super film j’ai adoré car les scénarios sont bien écrit et je trouve que les personnages vont bien avé leur rôles dommage qu’on ne voit pas beaucoup Dany boon
J'avais pesé le pour et le contre des critiques avant de lancer le film puis l'accumulation des critiques positives m'avait enthousiasmé. Et bien je dois avouer que c'est retombé très vite. C'est assez inexplicable, je ne sais pas si le film est calqué sur la pièce de théâtre initiale et ne pouvait donc pas en sortir ou si c'est la real mais je rejoins ceux qui se sont ennuyés ferme... Pas de rire alors que ça semblait très fertile, quelques sourires tout au plus. Marder ne m'a pas convaincu par son jeu, voir refroidi et je dois bien dire que l'apparition des "guests" que j'apprécie tant n'a été qu'une succession déceptive, il n'y a rien qui ne m'ait marqué si ce n'est l'accent de Boon qui était une jolie sortie hors de son personnage. Subsiste le sentiment d'une sous-exploitation des personnages et des ressorts comiques volontairement évincés ou trop contraints... l'histoire ne valant pas tripette il est dommage de s'en être privé.
Excellent film et excellente découverte de l'actrice Nadia Tereszkiewicz qui porte le film. J'étais plongé dedans de la première à la dernière minute. Un mélange de thriller et comédie dans les année 1900. Un pari réussi avec un excellent casting.
Les décors et costumes sont magnifiques, au point de nous faire vraiment plonger au cœur des années 30. L'interprétation est excellente également, avec des acteurs doués et prestigieux. De quoi nous tenir en haleine 1h40. Mais le décalage entre la gravité des faits (un meurtre) et leur traitement léger rend ce film un tantinet surréaliste, en n'engageant pas assez le spectateur. Il aurait sans doute fallu choisir entre un humour franc OU une véritable enquête policière menée avec sérieux. Ici chacun de ces deux aspects semble nuire à l'autre. Et puis l'intrigue est franchement bizarre, avec un scénario qui tente de faire d'un crime un titre honorifique... Bref, un fond moins bon que la forme.
Ce film montre bien la place et le statut des femmes de l'époque. Film bien critique sur les préjugés que l'on donnait sur les femmes dans les années 30. Le jeu des actrices Nadia Tereszkiewicz et Rebecca Marder est puissant et sublime. François Ozon a fait d'une pièce de théâtre extrêmement misogyne des années 30 un "Mon crime" féministe qui dénonce de manière directe les clichés sexistes de l'époque.
comme parfois, ozon ressort des tiroirs un scénario suranné poir parler du monde d aujourd'hui hui dans un décor absolument pas anachronique. ici, c est une pièce vaudeville parlant du rôle de la femme dans la société et le discours est près d un siècle plus tard d actualité. décor de studio soigné et assumé, hommage à une actrice tant aimée, Danièle darrieux et à un cinéaste inspirant , truffaut, mélangeant théâtre et réalité en fin de film, évoquant ainsi le final du dernier métro. ozon brille dans sa mise en scène et dans sa direction d acteurs. casting incroyable qui tient ses promesses tant on sent que les acteurs s amusent et nous amusent. bravo aux 2 jeunes comédiennes justes et inspirées, bravo à huppert qui une fois n est pas coutume joue le surjeu et impayable dany boon en marseillais. avec mon crime, ozon ne révolutionne pas le cinéma mais nous offre uk divertissement de qualité.
tout le long du film, j'ai essayé d'apprécier les caractères, l'histoire, les acteurs, mais non. rien. rien du tout. c'est plat, caricatural. et dès la première minute, on a l'impression d'être devant une mauvaise pièce de théâtre. Il est évident dès le début qu'il s'agit d'une adaptation d'une pièce de théâtre, c'est dommage. On saute de personnage en personnage sans continuité autre que les plans de décors. Les 2 personnages principaux n'ont pas d'épaisseur je trouve. caricatural. non, pas pour moi du tout.
C'est assez vertigineux de me dire que j'ai vu là mon 22ème film de François Ozon... Avec une telle productivité, il est inévitable que sa filmographie alterne le bon et le moins bon. Chaque année, je ne sais donc jamais trop à quoi m'attendre lorsque je m'en vais découvrir son nouveau cru.
L'on peut dire que les choses ont assez mal commencé puisque pendant toute sa première moitié, je suis resté complètement extérieur au film. J'aime pourtant beaucoup la transposition du théâtre sur grand écran, mais là, impossible à entrer dedans. J'ai même trouvé la partie du procès assez pénible à suivre tant j'avais l'impression de regarder des acteurs s'amuser à faire leur numéro et un réalisateur se faire plaisir à convoquer tout un tas de seconds rôles aussi improbables les uns que les autres (Franck Delapersonne, vraiment ?!), sans que ce plaisir soit suffisamment communicatif pour rejaillir sur moi, spectateur.
Pour couronner le tout, les deux jeunes actrices mettent du temps à trouver le ton juste et je ne les ai pas trouvées très convaincantes, en tout cas bien moins que dans les deux rôles qui leur ont permis de figurer parmi les révélations des derniers César.
Puis au bout d'une heure de film, le film devient plus intéressant, principalement car Isabelle Huppert entre en scène. Sa prestation virevoltante apporte un nouveau souffle, tout a fait bienvenu. Quelle démonstration une nouvelle fois ! André Dussolier est également parfait. Grâce à ces deux immenses acteurs, le film devient enfin jubilatoire, grâce à des scènes assez truculentes. Tout deux m'ont aidé à m'intéresser davantage à cette histoire, pas vraiment passionnante au final et surtout dont le message me semble quelque peu ambigu, notamment sur l'image de la femme qu'il véhicule.
Ozon s'était déjà frotté à l'exercice de l'adaptation de pièces de théâtre. J'avais adoré 8 Femmes, bien aimé Potiche, été agréablement surpris par Peter Von Kant ; je n'irai pas jusqu'à dire que je n'ai pas aimé celui-là mais je ne le rangerai certainement pas parmi mes films préférés du réalisateur.