Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,0
Publiée le 15 novembre 2011
Convenu, taillé sur mesure pour Alain Delon, et pour cause, c'est lui qui réalise...tous les acteurs font le minimum syndical, à part peut-être Pierre Mondi, assez savoureux. A force je confonds finalement tous ces polars Delonnesques, qui se ressemblent...
La musique au mètre, qui reluque un peu vers du Morricone mais évidemment sans sa classe, souligne au marqueur grosse largeur et amplifie les vides qui sont nombreux...
2ème réalisation de Monsieur Alain Delon en 1982,en pleine période du néo-polar,imitation américaine.Contrairement à ce qu'on aurait pu croire,le film ne vieillit pas si mal.Evidemment,il y a quelques traits kitschs propre à la période des années 80,et l'interprétation semble bien théâtrale par instants.On se croirait parfois dans un épisode de Navarro.Mais "le Battant" a d'autres cartes dans sa manche,comme un scénario accrocheur autour d'une histoire de diamants à retrouver et d'un ex-truand traqué par tous.2 parties bien distinctes,avec tout d'abord l'instauration d'une atmopshère noire,volontairement lente et mystérieuse;puis une seconde partie plus active,qui s'autorise quelques fulgurances humoristiques.C'est ici la nouveauté.Delon prend du recul sur son personnage pubilc,et singe sa démarche,son expression minimaliste,et son duo avec la toute jeune Anne Parillaud fonctionne parfaitement.Le thème-musical au piano est obsédant,et de bonne qualité.Avec aussi Michel Beaune,François Périer et Pierre Mondy à l'affiche.Tout cela confère à ce polar efficace un côté old school,et de la sympathie envers le Alain Delon de l'époque.
Décevant. Déjà, il y a très peu d'action. Or, c'est un comble pour un film qui se veut "policier"! L'ambiance est molle et Alain Delon passe plus de temps à peloter des filles qu'à régler ses comptes. Le seul intérêt de ce film, si "intérêt" il y a, réside dans les seconds rôles attribués à François Perrier, à Pierre Mondy et à Michel Beaune, ainsi que dans les clins d'oeil au film "Le Samouraï" (1967) et à la série "Colombo". Le personnage d'Anne Parillaud, qui passe son temps à se mettre à poil et à jouer une pseudo-insolente, est vulgaire. Le tout est interminable (plus de deux heures quand même!). Heureusement qu'Alain Delon n'a pas continué sa carrièrre de réalisateur après ce film...
Dans ce film réalisé par lui meme et en son honneur, Delon fait ce qu'il sait faire de mieux, il delonise. Le rythme est très lent, comme dans les westerns spagettis ou l'inspecteur Derrick. La musique au piano est omniprésente. Par quelques traits d'humour décalé, un peu dans l'esprit des nul, Delon montre qu'il a certain recul sur sa condition d'éternel premier du cinéma. Au final, un film bien sapé et jamais décoiffé !
alain delon fabrique un film toujours à son image, tjs sur sa personne, tjs lui à l'écran tout le temps, c'est tellement bien réalisé et bien joué qu'on se passionne jusqu'aux bout...sa fonctionne d'ailleurs magnifiquement avec anne parillaud
Le film est un clin dil au film « le samouraï » (1967) par bien des aspects On retrouve Alain Delon et François Périer (commissaire dans « le Samouraï »,il est ici truand comme Alain Delon). La musique du film « le Samouraï »,est au générique de ce film Et on voit une cage doiseau avec un court extrait de la musique dans un des plans Dans « le samouraï » Le premier contrat dAlain Delon était de 2 millions anciens payés en billets à leffigie de Molière de 500 NF (nouveaux francs) , le dernier contrat du même montant. quatre millions en tout. Dans le film de 1983 François Périer prête « quatre briques » (quatre millions anciens ) à Alain Delon en coupures de 500 F à leffigie de Pascal Il servira à cette occasion un whisky Perrier à Alain Delon .(une pointe dhumour qui fait évader de la fiction pour un instant).
En pleine période « polar », Delon repasse de lautre coté de la caméra et endosse pour la deuxième et dernière fois la casquette de réalisateur. Son premier film étant sympathique et plutôt bien foutu, on aurait pu sattendre à passer un bon moment devant ce « battant ». Malheureusement, le film est très inégal, et souffre dun scenar loin dêtre convainquant : il ne se passe pas grand chose durant la première heure, et lambiance noire que Delon à essayé dinstaurer ne prend pas. Puis, virage complet avec lapparition dAnne Paraillaud : le film change alors complètement de direction, avec linjection que quelques traits dhumour, rendant la seconde partie très légère, peut-être même trop. Au final, cest une impression de déséquilibre qui ressort dans ce film, avec un ensemble franchement inégal. De plus, la réalisation peut sembler bâclée à certains moment et l'interpretation sans relief. Bref, entre le vrai film noir et le polar de divertissement, "le Battant" semble chercher sa voie sans la trouver. Toujours est-il que ce polar mérite tout de même deux étoiles, ne serai-ce que par certaines situations ou par quelques clins dils bienvenus, notamment au « samouraï » et à « Columbo ». Bref, deux étoiles, mais guere plus.
Après Pour la peau d'un flic qui était bon mais sans plus voici la 2nde réalisation d'Alain Delon ; Le Battant est un très bon et solide polar proche du style de Jacques Deray (avec lequel Alain Delon a tourné de nombreux grands polars du cinéma français). Anne Parillaud tourne à nouveau avec Alain Delon et de nombreux célèbres acteurs jouent dedans. Histoire efficace, bonne réalisation, un certain suspense ; Alain Delon réussit son film dans le plus pur style des grands polars français des années 70. Un style de film que l'on ne trouve malheureusement plus de nos jours ; ni les réalisateurs ni les acteurs charismatiques.