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    L'Enlèvement
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    Ameline Grout
    Ameline Grout

    30 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 octobre 2023
    Long... très long...
    Un film beaucoup trop long. Malgré la présence de magnifiques plans, l'histoire tourne en rond à tel point que l'on décroche très facilement.
    FaRem
    FaRem

    8 631 abonnés 9 521 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2023
    "Rapito" revient sur l'affaire Mortara et l'enlèvement d'un petit garçon juif sur ordre de l'autorité religieuse au pouvoir après qu'ils ont découvert qu'il avait été baptisé par sa nourrice à l'insu de ses parents. Marco Bellocchio s'intéresse au combat de ses parents pour le récupérer et à son quotidien dans son nouvel environnement. Il est aussi question du retentissement international de l'affaire qui a mis le pape Pie IX sous pression, mais cet aspect est sous-développé. Je pourrais dire la même pour l'ensemble puisque l'histoire d'Eduardo laisse peu à peu place aux bouleversements politiques de l'époque comme si Marco Bellocchio voulait couvrir trop de choses à la fois. J'aurais aimé en savoir plus sur ce « lavage de cerveau catholique », car même s'il s'agit de son histoire, ce n'est pas un film à hauteur d'enfant, donc on n'a jamais son ressenti. En dépit d'un certain classicisme et d'un manque d'émotion, ce récit d'une injustice historique est intéressant de bout en bout grâce notamment à une solide interprétation de l'ensemble du casting.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    375 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2023
    C’est un superbe film historique comme sait le faire Marco BELLOCCHIO. La réalisation est très soignée avec de magnifiques prises de vues et des décors somptueux. Rien que pour l’aspect technique, ce film aurait dû ramener un prix de Cannes.
    Le scénario est aussi bien construit sans trahir la réalité historique de cet épisode pas forcément connu du grand public. C’est aussi une réflexion sur les méfaits de l’inquisition et du traitement des juifs en Italie. Ce beau film ne souffre pas des deux heures et quart de projection tant le talent de sa mise en scène est brillant.

    Bernard CORIC
    Titouan Pivasset--Vairon
    Titouan Pivasset--Vairon

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2023
    Film vraiment bien réalisé, qui gère la temporalité efficacement.

    Puise énormément sa force dans le pathos. Un peu trop.

    La photographie inspirée des peintures historiques religieuses est remarquable.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2023
    En Italie en 1858, l’église catholique retirait certains enfants juifs à leurs famille pour les convertir. Lorsque les soldats du pape sont venus prendre Edgardo, la famille Mortara a su mobiliser son réseau pour tenter l’impossible : récupérer son enfant. Ce film retrace cette histoire tragique et cruelle. C’est glaçant, révoltant et bouleversant. Somptueux.
    Neila Driss
    Neila Driss

    82 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2023
    Le film "Rapito" (L'enlèvement) du réalisateur italien Marco Bellocchio a été projeté à la 76ème édition du Festival de Cannes, plongeant le public au cœur de l'affaire Mortara. Il offre une immersion captivante dans l'Italie du XIXe siècle et soulève des questionnements profonds sur la liberté religieuse, l'identité et la tolérance.

    Le film retrace le destin extraordinaire d'Edgardo Mortara qui a suscité une vive émotion dans toute l'Italie du XIXe siècle. Les autorités sont venues chez ses parents un soir de juin 1858 et leur ont donné vingt-quatre heures pour leur remettre leur enfant. Cette intervention a été réalisée sur ordre du pape, après la révélation du baptême secret de l'enfant.

    Face à cette décision implacable, les parents d'Edgardo ont tenté de comprendre et de faire valoir leurs arguments. Ils ont rapidement découvert qu’une ancienne servante catholique était à l'origine de cette trahison. Malheureusement, dans l'État pontifical de Bologne, toute discussion était vaine et les autorités ne laissaient place à aucun compromis.

    En raison de son baptême, Edgardo est considéré comme un apostat et il lui est donc impossible de vivre au sein d'une famille juive. Selon les croyances de l'époque, seule l'Église peut le sauver et le protéger spirituellement. L'inquisiteur de Bologne organise donc son placement dans une maison des catéchumènes, un institut fermé destiné à la conversion au catholicisme des jeunes juifs, musulmans et chrétiens non catholiques.

    L'affaire Mortara, bien qu'exceptionnelle, n'est pas un cas isolé. Lors de la conférence de presse qui a suivi la première du film, le réalisateur a révélé que de nombreux autres enlèvements et conversions forcées ont eu lieu depuis le XVIe siècle. En effet, les familles juives étaient contraintes d'employer des servantes catholiques pendant le shabbat et celles-ci se chargeaient secrètement de baptiser les petits enfants juifs dans le but de les "sauver". Cette pratique était soutenue par les autorités religieuses catholiques au nom de Dieu. Au cours du procès, la servante a d’ailleurs affirmé avoir baptisé le petit Edgardo alors qu'il était malade et qu'elle le croyait mourant, dans l'espoir de le sauver des limbes, conformément à la croyance répandue à l'époque.

    Ces conversions secrètes étaient utilisées comme moyen de pression par les autorités pour inciter les familles juives à se convertir au catholicisme afin de récupérer leurs enfants. Une alternative farouchement rejetée par la famille Mortara, qui refusait de choisir entre leur enfant et leur religion.

    "Rapito" va bien au-delà d'un simple drame historique, il rappelle l'importance de la liberté religieuse et soulève des questions profondes sur l'identité, la foi et la tolérance. Ce film poignant invite à réfléchir aux conséquences de l'intolérance religieuse et à la nécessité de préserver les droits fondamentaux de chaque individu, indépendamment de sa croyance.

    "Rapito" explore avec minutie le thème de l'emprise à travers l'histoire bouleversante de ce jeune enfant soudain plongé dans les préceptes de la religion catholique. Dès son arrivée dans sa nouvelle demeure, Edgardo reçoit un conseil d'un autre garçon, lui indiquant qu'il doit se comporter de manière exemplaire s'il souhaite rapidement retrouver sa famille. Cependant, ce conseil se révèle être un piège, donnant l'illusion d'une conversion heureuse, alors qu'en réalité, il renforce la décision des autorités papales de le tenir éloigné de sa famille. Parallèlement, un processus d'endoctrinement se met en place, basé sur l'enfermement et la culpabilisation.

    Un autre élément remarquable de cette histoire est la trajectoire d'Edgardo Mortara lui-même. Malgré l'épreuve incommensurable qu'il a vécue, il deviendra prêtre et restera un fervent catholique jusqu'à sa mort, restant à distance de sa famille, essayant même de la convertir au catholicisme. Marco Bellocchio a mis en évidence les contradictions d'Edgardo Mortara et la souffrance qui en découle. Il utilise habilement le mystère qui entoure la psychologie du personnage tout au long du film. Est-ce qu'il fait semblant ? Est-ce qu'il agit par réflexe de protection ou est-il victime du syndrome de Stockholm ? Tout au long du récit, le personnage fascine et suscite des questionnements.

    L'histoire d'Edgardo Mortara est exceptionnelle à bien des égards, notamment par sa médiatisation. Ses parents ont lutté sans relâche contre les autorités pontificales pour récupérer leur enfant, mobilisant la presse libérale qui en a fait un scandale national. Elle est devenue un symbole de résistance face à l'inquisition, renforçant ainsi la position inflexible du pape Pie IX, déterminé à appliquer strictement les dogmes religieux et à préserver son pouvoir. Marco Bellocchio souligne que cette affaire a pris une dimension "politique", en soulignant son lien avec la "dislocation de l'État pontifical" à l'époque.

    Ce contexte historique, étroitement lié à l'affaire Mortara, se reflète dans la structure du film, qui s'appuie sur trois moments clés : l'enlèvement en 1858, le procès en 1860 rendu possible par l'arrivée des nationalistes au pouvoir à Bologne, et enfin, la conquête de Rome en 1870.

    L'affaire Mortara est devenue célèbre et a posé un casse-tête pour le pape Pie IX et son principal conseiller, le cardinal Antonelli. Face à la pression publique et aux pétitions incessantes de la communauté juive réclamant le retour d'Edgardo, le pape, a simplement publié son édit : "Non possumus" (Nous ne pouvons pas).

    Ce n'est qu'en 1859, lorsque l'armée italienne renverse la domination papale à Bologne, qu'un nouvel espoir surgit avec un procès contre Felletti, l’inquisiteur. Malheureusement, il est disculpé et l'avocat répond sèchement à Momolo, désespéré de ramener Edgardo à la maison, que cela ne sera possible que lorsque Rome sera prise.

    Marco Bellocchio a découvert le destin d'Edgardo Mortara dans un livre de Vittorio Messori, un auteur catholique et conservateur qui défendait les raisons justifiant la séparation de l'enfant de sa famille par le pape. Cette affaire hautement médiatisée a suscité des passions déchaînées et a donné lieu à de nombreux récits, parfois contradictoires, parmi lesquels il a fallu faire le tri. Lors de la conférence de presse, Marco Bellocchio, le réalisateur, et Susanna Nicchiarelli, la coscénariste ont déclaré avoir eu la chance de travailler sur les sources directes de l'affaire Mortara, notamment les dépositions du procès, dont celle de Mariana Mortara, la mère, qui a décrit en détail les événements relatés dans la première partie du film, tels que l'arrivée des policiers et leur demande du nom des enfants. Cette richesse d'informations a permis de sélectionner parmi de nombreux éléments réels. Cependant, il restait à imaginer l'intimité des personnages, un aspect pour lequel très peu d'informations étaient disponibles.

    Le film documente de près les circonstances de l'enlèvement d'Edgardo et les premiers efforts pour le ramener, avec des scènes émouvantes mettant en avant la mère désemparée, interprétée par Barbara Ronchi, et le jeune Enea Sala dans le rôle d'Edgardo.

    Malgré son jeune âge, ce dernier a brillamment incarné le personnage, même s'il n'a probablement pas pleinement saisi l'importance du film en raison de sa jeune expérience de vie. Le réalisateur estime avoir fait un choix judicieux en sélectionnant cet acteur très jeune, qui a su apporter une profondeur émotionnelle remarquable à son interprétation. Il souligne également que Sala, n'ayant jamais mis les pieds dans une église et étant dépourvu des contraintes d’une éducation catholique, sans être non plus juif, et a pu puiser dans une profondeur intérieure pour incarner le personnage.

    Marco Bellocchio a révélé que Steven Spielberg avait également prévu de réaliser un film sur l'affaire Mortara et avait même commencé à repérer des lieux en Italie. Cependant, il a finalement abandonné le projet, ouvrant ainsi la voie à Bellocchio et son équipe, ce qui est préférable, le film devant être tourné par des italiens et en langue italienne. Une version américaine aurait été autre et surement moins authentique!

    "Rapito" plonge le public au cœur d'un épisode bouleversant de l'histoire italienne. Les performances exceptionnelles des acteurs donnent vie aux personnages avec une intensité émotionnelle palpable. L'esthétique soignée du film s'inspire des grands maîtres de la peinture pré-impressionniste italienne et française, tel Eugène Delacroix. Les décors minutieusement reconstitués, les costumes somptueux et les couleurs vives et contrastées créent une atmosphère visuelle captivante, transportant le spectateur dans un univers saisissant de réalité.

    Article publié ici:
    https://www.webdo.tn/fr/actualite/culture/cannes-2023/206056
    Nath Visuals
    Nath Visuals

    55 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2023
    L'enlèvement, que j'ai vu en avant première au mk2 bibliothèque dans le cadre de Cannes au mk2 est un film que j'ai vraiment apprécié. Si je me trompe pas, ce n'est pas ce qui a de plus courant un film sur des événements religieux qui soit sélectionné à Cannes.
    L'enlèvement raconte l'histoire d'un petit garçon (Edgardo) juif mais qui a été baptisé à l'insu de sa famille donc qui devient catholique. Le petit Edgardo va rapidement être retiré de sa famille par des soldats du pape. Le but de l'église est donc de le convertir et de lui donner une éducation catholique.
    Ce film met en lumière un récit basé sur une histoire vrai dans une époque où le pouvoir de l'église était au plus haut et rien ne peut empêcher cet enlèvement. En arrivant au "pensionnat" avec les autres enfants déjà présent, un autre garçon lui dit de faire au mieux pour apprendre vite et se plier pour pouvoir sortir le plus vite possible. Mais ce conseil ne va pas aider Edgardo et on entre dans un réel combat où le jeune juif va prendre sur lui et va être un très bon élève ce qui va faire bonne impression. Mais cela ne peut durer...

    Edgardo est en quelques sortes entre deux camps avec une grande difficulté de choisir et particulièrement dans la deuxième moitié du film où il va beaucoup en souffrir. Au delà de la question cinématographique, cela fait beaucoup réfléchir également sur le point de vue spirituel.
    Le jeune acteur Enea Sala nous offre un très bon jeu pour son âge ce qui n'est pas forcément le cas de certains autres personnage comme le père qui à certains moments perd en crédibilité mais rien qui ne fait nous détacher du film.
    Le film est très bien rythmé sauf à un moment au tribunal par un moment un peu plus ennuyeux mais nécessaire pour comprendre la suite de l'histoire.
    Bref, pour moi c'est un film très réussi qui mérite vraiment d'être vu. C'est un film pleins de questionnement sur les actions d'Edgardo et ses prises de décisions pour sa vie dans un contexte qui précède l'invasion de Rome en 1870 et qui y parvient durant le film
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2023
    "Le dogme et la foi sont les maîtres-mots de cette hérésie chrétienne, où l’institution papale commet un enlèvement (rapito), arrachant ainsi un enfant à sa famille juive. Sa conversion devient alors un objet d’étude entre deux camps religieux, en parallèle d’une Italie qui déambule vers son unification."

    "Le réalisateur de Vincere, Le Traître et de la mini-série Esterno notte, présenté à Cannes l’an passé, évoque les déchirements historiques qu’a connu son Italie natale. Aux côtés de Susanna Nicchiarelli, il adapte le livre Il caso Mortara (L’affaire Mortara) de Daniele Scalise, où le jeune Edgardo Mortara (Enea Sala), un enfant de confession juive, est baptisé à son insu."

    "À 83 ans, Marco Bellocchio continue de faire des étincelles, pensant via sa caméra une foi que ses personnages recherchent et redoutent. L’exercice apparaît néanmoins académique, que ce soit dans son découpage ou sa façon de mettre en lumière le divin dans les yeux des protagonistes. Traitant aussi tous les points attendus de son récit, le cinéaste survole la conclusion de Rapito et déçoit quelque peu sur sa thématique familiale."

    Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2023
    La veine historique des œuvres de Marco Bellocchio a toujours été féconde et, si L'Enlèvement n'a pas la puissance de frappe de Vincere, par exemple, il ne fait pas moins preuve d'une maîtrise formidable dans un récit relatant des faits datant du milieu du XIXe siècle, peu ou pas connus, de ce côté-ci des Alpes, en tous cas. Cette conversion peu catholique d'un garçon juif, que nous conte le cinéaste, est prétexte à dénoncer les agissements éhontés de l’Église, en des temps où l'unité italienne va enfin se concrétiser, en réduisant le pouvoir de l’État papal. A cet égard, le portrait de Pie IX est particulièrement marquant, monstre de vanité et de morgue. De même que la scène de ses obsèques, morceau de cinéma époustouflant. Mais au-delà de la pompe, des ors et du cynisme de la religion, le film s'attache aussi au parcours de cet enfant arraché à ses parents et manipulé pour en faire un mouton catholique. L'Enlèvement brille à la fois par son lyrisme, à la limite de l'excès, et par son caractère profondément intime, avec les contradictions d'une âme chahutée par le destin. A 80 ans passés, et notamment depuis 2 décennies, Marco Bellocchio n'en finit pas d'étonner et d'émerveiller, par sa capacité à évoquer les sujets les plus caractéristiques de la société italienne, quelle que soit la période historique qu'il traite, avec une force visuelle et narrative sans beaucoup d'équivalent parmi ses collègues cinéastes, tous pays confondus.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    341 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2023
    Avec "l'enlèvement", Marco Bellochio nous offre un splendide film historique matiné d'une histoire oubliée qui fait ressurgir les monstres passés de la persécution religieuse.

    En 1858, dans le quartier juif de Bologne, les soldats du Pape font irruption chez la famille Mortara. Sur ordre du cardinal, ils sont venus prendre Edgardo, leur fils de sept ans. L’enfant aurait été baptisé en secret par sa nourrice étant bébé et la loi pontificale est indiscutable : il doit recevoir une éducation catholique. Les parents d’Edgardo, bouleversés, vont tout faire pour récupérer leur fils. Soutenus par l’opinion publique de l’Italie libérale et la communauté juive internationale, le combat des Mortara prend vite une dimension politique. Mais l’Église et le Pape refusent de rendre l'enfant, pour asseoir un pouvoir de plus en plus vacillant...

    L'image est superbe, le casting de très haute volée.

    Seul hic, le choix de Bellochio de nous montrer au sens figuré mais malheureusement aussi au sens propre le ridicule et le grotesque de ce scandale religieux.

    Les caractères et les situations sont un peu trop hystérisés et la musique est poussé au maximum manière de nous enfoncer un clou de plus dans le "drama" du récit.

    Le film reste captivant mais devient un peu pénible à force d'effets !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2023
    Marco Bellocchio est de retour en compétition officielle à Cannes avec une oeuvre magistrale sur le destin tragique d'un enfant juif de Bologne dans les années 1850. Alors qu'il aurait été baptisé à l'insu de ses parents pour échapper à la mort, Edgardo est enlevé par les autorités catholiques pour être élevé au Vatican. Dans une sublime reconstitution historique (décors et costumes), "L'enlèvement" nous sidère par les cruautés qui s'imposent à une famille sous prétexte d'une religion. Un film alarmant porté par les époustouflantes compositions musicales de Craig Armstrong.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    140 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2023
    À Bologne au milieu du 19e siècle, un enfant juif est réclamé à sa famille par l'église catholique sous prétexte qu'il aurait été baptisé quelques mois après sa naissance. Cet événement a des répercussions politiques importantes dans un contexte où le pape Pie IX est controversé et embrase les ennemis du pouvoir catholique dans toute l'Europe. En salle le 01 novembre.

    spoiler: L'enlèvement est une histoire absolument surprenante, pleine de rebondissements et d'implications politiques majeures sur fond d'amour familial. Le film est doté de quelques scènes soufflantes et parvient à surprendre régulièrement son spectateur, qui a du mal à rester impassible face à l'humanité de la famille, au rapport à la religion et à la loyauté. J'ai beaucoup apprécié la proposition de Marco Bellocchio qui fait le pari de nous emmener au coeur d'une période historique méconnue en compagnie de personnages dont les actes sont guidés par leurs émotions et leurs valeurs.
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