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    L'Enlèvement
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    François Huzar
    François Huzar

    8 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2023
    D’une beauté sidérante et d’une puissance incontestable, l’enlèvement revient sur l’une des pages les plus sombres de l’histoire de l’Eglise. (...)
    Dans la première partie du film, le cinéaste restitue avec un grand souci du détail la mécanique du rapt d’Edgardo. Puis, à travers le récit de son endoctrinement, il ouvre sur des perspectives plus vastes : l’histoire de l’absolutisme papal – ce qu’on a appelé l’ultramontanisme –, de l’antisémitisme qui a pu exister dans l’Eglise catholique et enfin du combat pour l’unité de l’Italie.
    Bellocchio orchestre donc une fresque historique ample non sans doter sa mise en scène d’une beauté absolue. De nombreux plans sont composés comme des tableaux, véritable régal pour les yeux. Pourtant, il n’est point question d’académisme. On trouve, comme toujours chez le cinéaste, des séquences folles mi-cauchemardesques mi-bouffonnes. (...)

    La critique complète du Huzar sur le toit : https://lehuzarsurletoit.substack.com/p/lenlevement-le-nouveau-chef-duvre
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    73 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 novembre 2023
    Très déçue. Film beaucoup trop long, bruyant. Les cavalcades du début, les scènes dans l'obscurité, la musique assourdissante et la caméra qui bouge dans tous les sens m'ont donné une impression brouillonne et confuse, loin de me faire éprouver une émotion véritable.
    Les religions ne sortent pas grandies de ce film, mais que veut montrer Bellochio que nous ne sachions déjà ?
    Une jolie vue du Tibre et de St Pierre qui sert à plusieurs reprises. Bilan un peu maigre, non?
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2023
    Cette histoire est passionnante d'un point de vue dogmatique d'abord, mais aussi d'un point de vue géo-politique, mais si de côté purement religieux le film est précis et même plutôt pertinent on aurait aimé un contexte géo-politique plus travaillé et plus présent. Bellochio a préféré se focaliser sur l'enfant et le Pape, on aurait alors aimé avoir plus l'enfant et le combat des parents, le Pape prend autant d'importance que l'enfant lui-même. Mais le film restranscrit bien néanmoins le désarroi des parents, la conversion radicale de l'enfant qui a seulement six ans, et donc logiquement infuençable, s'apparente clairement à un lavage de cerveau et comme le précise Bellochio lui-même on "l'appellerait aujourd'hui le syndrome de Stockholm..." Le choix du cinéaste repose malheureusement trop sur le Pape et occulte donc quelques faits non négligeables, comme le fait que Egardo sera missionnaire dans toute l'Europe, qu'il tentera de convertir sa mère en 1878 soit avant sa mort, que son père a été victime d'une machination qui lui vaudra la prison... etc... On aurait donc aimé moins de Pape pour comprendre un peu plus le cheminement psychologique de Edgardo. En conclusion un film qui vaut le détour, certe peut-être un peu figé ou académique mais qui colle avec l'austérité ecclésiastique.
    Site : Selenie.fr
    Emanuel D.
    Emanuel D.

    3 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 novembre 2023
    Franchement pas terrible...ça sent la naphtaline...un film de 3e âge avec plein de bons sentiments qui dégoulinent finalement en caricatures...réalisé avec les pieds (des plans de caméras improbables qu'on ne faisait que dans les 80's, des mouvements de drones et des trucages tout pourris)..les maquillages sont pourris (le visage vieillissant du pape..au secours!)...le comédien qui fait l'enfant devenu adulte est très mauvais et joue comme une quiche...sans parler des figurants qui se comptent sur les doigts d'une main, ce qui est pas terrible pour un film historique...comment foirer un superbe scénario et le transformer en téléfilm Arte tendance M6 !!...autant revoir les films de Comencini auxquels Bellochio fait référence...
    foularbleu
    foularbleu

    7 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2023
    Toujours d actualité, malheureusement, l endoctrinnement, les dogmes...la guerre des religions ! Jusqu'à la cruauté, l impensable l enlèvement d un enfant ! Un film d une cruauté presque "tranquille". Qui lui donne toute sa force. Les décors d une Italie au XIX sont superbes, entre églises, Vatican, ruelles.. et point d orgue une musique époustouflante qui nous colle au siège jusqu à la fin du générique.
    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    32 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2023
    De la fresque historique au drame familial, on retient d'une mise en scène en clair obscur, l'actualité du dogme qui opprime, broit, dissout.
    JUJUBE20
    JUJUBE20

    28 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2023
    Fresque historique à effets puissants, l'enlèvement joue de la qualité de l'image (chaque scène ou presque est pensée comme un tableau en clair obscur, le blanc des premiers communiants s'opposant aux tenues noires de la famille juive, sauf au début quand les garçons surpris dans la nuit sont en pyjama et les officiers du Saint-Office tout de noir vêtus dans une scène magistrale où les deux groupes sont en totale symétrie), du jeu parfait des comédiens et la force de la musique très appuyée. L'émotion affleure, surtout dans les relations mère-fils, peut-être moins qu'espéré. C'est du grand spectacle (les passages avec le pape et la curie, le risorgiamento, les foules...) de la part d'un réalisateur convaincu de son talent (le travelling sur le rivage depuis la barque, les contre-plongées dans les escaliers, etc.) et qui en fait un peu trop. Mais quelle histoire saisissante et poignante ! La religion n'en sort pas grandi.
    Jeanlucchichery
    Jeanlucchichery

    20 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2023
    L'Italie est en cours d'unification. Bologne faisant initialement partie des états pontificaux est en passe de se " libérer". et de rejoindre le royaume d'Italie.
    L'unification est en marche forcée.
    A cette période, l'influence de la religion catholique est déclinante mais son pouvoir est intact..
    On nous montre l'affrontement de deux religions : la religion juive et la religion catholique.
    Le pauvre enfant juif ,converti au catholicisme par une servante, développera des tendances schizophrènes ( certainement dues à cet affrontement entre les deux religions ) mais deviendra et restera prêtre jusqu'à essayer de convertir sa mère sur son lit de mort.
    Un bon film à voir
    Adrien D
    Adrien D

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2023
    un film très émouvant et très prenant. une histoire vraiment dur et déchirante pour la famille. Un récit bien ancré historiquement.
    patrick s
    patrick s

    8 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2023
    Outre le fond historique et politique de ce film, ce qui est bien sur sujet des critique de Bellochio c’est l’église.
    La critique de toutes ces humiliations imposées, toutes ces beautés assez morbides. Tous ces christ ensanglantés que le jeune héros dans un des ses rêves se voit en train de secourir le christ et l’aider à descendre de sa croix.

    Toujours un brin d’humour assez caustique quand le pape fait un rêve, en fin là un cauchemar, quand il se voir entouré de rabbins qui s’apprêtent à lui faire subir….
    Ce pape est vraiment montré un peu comme dans les contes pour enfant comme une sorte d’ogre. Sauf qu’il est bien tristement réel.

    En tout cas, le réalisateur de la marche triomphale, des poings dans les poches, du traitre en a encore un sacré talent pour nous proposer un grand film en costume sur une vérité historique avec un point de vue politique critique très argumenté.
    bendelette
    bendelette

    25 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2023
    Un sujet surprenant,un fait historique des plus étonnants,dénonçant les revers de l'église catholique italienne au 19ième siècle.Se pose aussi l'embrigadement dans les deux religions citées dans le film.Les acteurs sont parfaits,les images en clair obscur,les zooms sur les visages magnifiques.Et ne pas oublier la musique que l'on aimerait réecouter.Non,le cinéma italien n'est pas mort.Merci Bellochio.
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    139 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 novembre 2023
    L'enlèvement OU l'histoire d'un gamin qui aimait se réfugier sous les jupes de... l'histoire à la fois pro et anticléricale repose sur un scénario inédit qui aurait pu se révéler passionnant mais tout est filmé de trop loin et le réalisateur est juché sur d'énormes sabots, dépourvu de finesse psychologique alors que la longueur du film lui aurait permis de s'appesantir sur les méandres humains d'un tel enlèvement! Bref drame historique bien brut, bien long et finalement un peu frustrant!
    TêteBrûlée
    TêteBrûlée

    2 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2023
    « L’enlèvement » est un bon film qui parlera à quiconque blâme les conséquences du mal pour ne pas blâmer les causes ( désavouer l’institution plutôt que celui/celle qui nous y a entraîné). Il peut être fin en ce qu’il interroge l’attachement à ses croyances pour elles-mêmes….. ou contre les autres. Cependant, il glisse par moment vers un manichéisme gentil/méchant auquel il aurait été préférable de s’abstenir.
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2023
    En 1858, la ville de Bologne faisait encore partie des Etats pontificaux et, à ce titre, l’inquisition y avait encore droit de cité. Le 23 juin 1858, la police pontificale, sur ordre de l’inquisiteur Pier Gaetano Feletti, a investi la demeure où habitent la famille Mortara et leurs 8 enfants. Les policiers exigent que leur soit remis Edgardo, un de ces enfants, alors âgé de 6 ans et quelques mois. Pourquoi cet enfant plutôt qu’un autre ? Très simplement parce que la famille Mortara était une famille juive et parce que les autorités catholiques avaient appris qu’Edgardo avait été ondoyé en secret par une bonne de la famille Mortara alors que, bébé, il était très malade et que la bonne, en bonne chrétienne, craignait que, s’il venait à mourir, l’enfant aille rejoindre les limbes. Considéré comme baptisé à la suite de cet ondoiement, Edgardo ne pouvait plus, du point de vue de l’église catholique, être élevé dans sa famille juive sauf à devenir apostat et donc excommunié.

    Le film va suivre l’existence d’Edgardo, emmené de force à Rome pour être placé dans un établissement proche du Vatican, tout en narrant les nombreuses tentatives de Momolo et Mariana Mortara pour, au minimum, visiter leur fils et, si cela s’avère possible, le faire revenir dans sa famille, sans oublier les séquences historiques que sont, en 1860, le procès de l’inquisiteur Feletti et l’entrée des troupes piémontaises à Rome en 1870. Dans ce véritable combat avec la papauté, le couple Mortara va trouver des soutiens un peu partout dans le monde, au sein de la communauté juive, bien entendu, mais également auprès de personnalités politiques, de personnalités religieuses et de chefs d’état dont l’Empereur des Français Napoléon III. Face à eux, face à ces soutiens, se dresse le pape Pie IX, un pape devenu petit à petit particulièrement conservateur et dont, par ailleurs, le pontificat fut le plus long de l’histoire de la papauté. Pour le Vatican, l’époque est historiquement difficile avec la naissance progressive de l’état d’Italie et des attaques de plus en plus fortes contre le pouvoir temporel de l’Eglise, ce qui amène Pie IX, qui considère Edgardo comme une prise de guerre, à se montrer d’une grande fermeté face aux demandes de la famille Mortara et de leurs soutiens. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-lenlevement/
    Joël DI DOMIZIO
    Joël DI DOMIZIO

    13 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2023
    Vu en avant première au mois de Juillet car programmé pendant 3 semaines au Cinéma Utopia d'Avignon.
    Je suis un grand admirateur du cinéma de Marco Bellocchio, et je pense que le film aurait du être au Palmarès du dernier festival de Cannes.
    Bellocchio, qui s'est toujours attaqué à de nombreuses institutions dans ses films, s'en prend cette fois-ci à l'Église.
    On suit avec effarement le parcours d'un enfant un juif qui a été baptisé en douce et qui a été enlevé à sa famille.
    Visuellement, le film est superbe, admirablement baroque, et par moment, on croirait voir une succession de tableaux.
    Bellocchio, 83 ans, continue à tracer son sillon avec des œuvres fortes et captivantes.
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