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    L'Enlèvement
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    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2023
    Le Bellochio vieillit bien, et ce nouvel opus, brillante reconstitution d'événements survenus sous Pie IX, alors que l'Eglise catholique est sur le point de perdre son pouvoir temporel en Italie, prend la suite de la série sur Aldo Moro et autre Traitre repenti.
    Les décors du Vatican sont à la mesure de la puissance papale, les clairs-obscurs des intérieurs bolognais propices à accueillir l'intimité de la nombreuse famille juive Mortara, et le scénario nous réserve plusieurs scènes bouleversantes: l'enlèvement de nuit, le décès de la mère, les pardons humiliants au pied du pape. Bellochio raconte avec grandiloquence et force musique un pan d'histoire d'italienne, sans juger sur le parcours de ce jeune converti de force.
    Si l'église catholique a depuis longtemps montré les boursouflures de son hyper-puissance déclinante, l'universalité du thème de l'obsession de beaucoup de religions à vouloir convertir les brebis égarés frappera le spectateur.
    Le spectacle est brillamment mis en scène et joué, le fond de l'histoire laisse le goût amer que l'histoire est un éternel recommencement. Bellochio n'y est pour rien, mais assez sage pour nous le rappeler.
    cinéma - novembre 2023
    CedricD
    CedricD

    40 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2023
    La religion en toile de fond, une histoire vraie parmi tant d'autres, une reconstitution de cette époque plutôt sombre, on en ressort renforcé sur le sentiment que les religions n'ont jamais amené rien de bon dans le monde à part des guerres, des colonisations et un aveuglement sur le monde qui nous entoure.
    Yann C.
    Yann C.

    31 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2023
    Film qui questionne mais qui reste à charge contre l’église et les dogmes. Il n’y aucune profondeur, aucun recul et rien sur la spiritualité. Pour le reste les reconstitutions de décors et de costumes sont somptueuses cependant il manque de figurants autour du Pape.
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2023
    "L'Enlèvement" bien accueilli par la critique, en compétition officielle cette année au festival de Cannes est un drame historique moyen dans l'ensemble. En effet le réalisateur italien Marco Bellocchio s'est inspiré d'un fait réel (Edgardo Mortara jeune garçon juif, enlevé de force de sa famille bolonaise, en 1858, pour être élevé comme chrétien) livre un récit intéressant sur l'endoctrinement religieux et les dérives de l'Eglise catholique avec une parfaite reconstitution du XIX éme siècle même si j'ai trouvé que l'ensemble manquait de force et d'émotions.
    domit64
    domit64

    50 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2023
    Ce film est d'une puissance, on en sort abasourdi. Au-delà de la puissance, ce film est d'une beauté incroyable, la reconstitution de l'époque, le décor, les prises de vues sont parfaites. L'émotion est bien présente, un souffle nous emporte. Le jeu des acteurs est excellent, notamment dans leur regard intense et expressif ! Bref, allez-y sans hésitation.
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2023
    Voici un Bellocchio très solide, cependant un petit peu en-dessous de ses meilleurs films.

    Certes, l'interprétation et la direction artistique sont irréprochables, et la mise en scène est très solide. Mais une fois qu'on a fait ces compliments au film, on a un petit peu tout dit.

    Le sujet est formidable. Il s'agit de l'histoire vraie d'un enfant juif arraché à sa famille par le Pape en 1850, au prétexte qu'il aurait été baptisé clandestinement à l'insu des parents par la servante de la famille.

    Je m'imaginais Bellocchio explorant avec ferveur et cruauté tous les recoins de cette histoire terrible, creusant dans la psyché des différents protagonistes, éclairé par un anticléricalisme acide. Mais curieusement, le film est d'une facture très classique, au final très sage, illustratif et presque scolaire.

    S'il montre bien les mécanismes d'endoctrinement rodés de l'Eglise catholique, et dresse un portrait saisissant du Pape Pie IX, il survole un peu vite un certain nombre de péripéties ( spoiler: la rencontre de l'inquisiteur et de la servante, le faux retournement d'Edgardo lors du transport du corps...).


    Moins original et subtil que le dernier film du réalisateur italien (Le traitre) dont l'ampleur narrative était impressionnante, L'enlèvement est typique du film victime d'un sujet captivant qu'il ne parvient pas à dépasser.
    capirex
    capirex

    92 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2023
    Inspiré d'une Histoire vrai c'est là un très intéressant film de Marco Bellocchio , sorte de pamphlet contre l’obscurantisme , dans une mise en scène magistrale et d’une grande beauté visuelle !
    catjac
    catjac

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2023
    Ce film est un vrai chef d'œuvre. Il est à la fois poignant et magnifique. On ne voit pas le temps passer.
    Chatons994
    Chatons994

    2 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2023
    Très beau film qui porte une histoire dramatique. Les acteurs sont habités par leur rôle. La filmographie est très belle et les images portent les émotions.
    Le film ne prend pas partie mais il montre les sentiments des personnages sans les juger. Malgré ses deux heures, le film se regarde sans ennui tant on est transporté par l'histoire.
    Une mention particulière pour l'enfant qui joue Edgardo. Il est touchant et fait passer les émotions de son personnage d'un regard.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2023
    A vu "L'enlèvement" de Marcelo Bellocchio. Décidément les réalisateurs octogénaires sont très très inspirés en ce moment... après Scorsese qui signe un nouveau chef d'oeuvre avec "Killers of the flower moon", Bellocchio à son tour, sort un immense grand film. L'osmose entre un sujet jamais traité et puissant et la façon très opératique de filmer du réalisateur donne naissance à un long métrage sidérant et qui cloue le spectateur dans son fauteuil. Bellocchio sait recomposer l'Italie de la moitié du XIXème siècle sans jamais donner l'impression d'imposer une reconstitution qui sonne faux. La puissance des décors écrasants sans jamais être ostentatoires, la richesse des costumes sans jamais tomber dans l'étalage d'une production luxueuse, la beauté de la photographie qui sait estomper au maximum les effets spécieux (reconstitution de Bologne et de Rome), la fluidité du montage qui juxtapose avec sens et ironie les rituels judaïques et catholiques... Bellocchio sait dérouler son scénario implacable et nous raconter avec justesse et exactement la bonne distance le drame que vit la famille Mortara de confession juive et dont un des enfants (Edgardo) alors qu'il était gravement malade a été baptisé en catimini pas la bonne catholique. Quelques années plus tard les gardes du Pape sur ordre du Cardinal, à qui la bonne s'est confessée moyennant argent, viennent enlever l'enfant à ses parents pour l'élever dans la foi chrétienne. Cette situation qui n'a pas été unique est absolument effroyable. L'interprétation est magistrale et le petit Edgardo (Enea Sala) doit énormément à la puissance du film. Un film qui questionne, qui bouleverse par les injustices détaillées... le tout est magnifié par la musique très présente de Shostakovich et de Fabio Massimo Capogrosso. La musique comme dans un opéra, est présente de bout en bout du film, et souligne voir surligne (mais moi j'adore) tous les affects. C'est absolument implacable, imposant, inéluctable. La Force d'un Destin hors du commun avec l'efficacité d'un opéra de Verdi.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    80 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2023
    Eh bien.... le nonagénaire n'a rien perdu, ni de sa vigueur, ni de son anticléricalisme. Je ne sais si L'enlèvement sera le dernier film de Marco Bellocchio, mais il terminerait sur un coup de maître, car ce film est passionnant! Pas son meilleur, peut être, sur le plan esthétique, pas le plus subtil (car très démonstratif) mais passionnant.
    Et quelle leçon d'histoire! Car, à vrai dire, nous autres français ne sommes pas très au fait des démêlés du Pape Pie IX avec les républicains et les garibaldistes...
    Il faut se rendre compte qu'alors les états pontificaux s'étendaient jusqu'à Bologne! (là où se passera l'affaire Mortara). Et naturellement, la seule loi qui y est reconnue est la loi de l'Eglise.
    Et pourtant, tout avait bien commencé. Le futur Pie IX est le candidat des libéraux. Son pontificat s'annonce sous les meilleurs auspices; le nouveau Pape amnistie les prisonniers politiques, institue la liberté de la presse, s'entoure d'un conseil consultatif comprenant des laïcs, modernise les états pontificaux et certains le voient déjà comme président d'une fédération italienne unifiée.. Plus étonnant encore, au vu de ce qui suit, il libère les juifs du ghetto dans lequel on les tenait enfermés.
    Et puis, ça va se gâter quand en 1848, le roi du Piémont déclare la guerre à l'Autriche catholique. Pie IX se désolidarise alors du mouvement d'unification. Il va bien changer... Paolo Pierobon, inquiétant et doucereux, est génial dans ce rôle! Et c'est dix ans après, en 1858, alors que Pie IX a rompu avec toute forme de modernité, qu'éclate l'affaire Mortara, qui a fourni à Bellocchio l'argument de ce film, passionnant je le répète -et quel beau pitch pour un anticlérical....
    Un beau jour (un triste jour plutôt) la gendarmerie pontificale débarque chez la famille Mortara, Momolo (Fausto Russo Alesi) et Marianna (Barbara Ronchi), un couple de bourgeois juifs aisés -et très pieux_, à la tête d'une nombreuse famille. Ils viennent leur retirer Edgardo, qui a alors six ans (interprété, très bien, par le petit Enea Sala, qui sait rendre le désarroi de cet enfant qui va se retrouver écartelé entre deux univers). Une ancienne servante serait venu raconter (contre dédommagement...) au cardinal Feletti, responsable de l'Inquisition (l'Inquisition! au 19e siècle.... Fabrizio Gifuni est détestable à souhait) qu'elle a baptisé le petit à l'insu des parents alors qu'il était gravement malade. Baptisé, donc catholique, donc devant être arraché à une famille juive. C'est la loi de l'église, supérieure à toute loi humaine. On se demande bien pourquoi la hiérarchie trouve bon de re-baptiser l'enfant. Douteraient ils un peu de l'informatrice?
    Arraché à ses parents, le petit garçon sera envoyé à la maison des catéchumènes pour être éduqué avec d'autres petits juifs en voie de conversion. Oh, ils sont choyés, et le petit Edgardo, mignon et intelligent, deviendra même le chouchou du pape... Le combat de Momolo et de la communauté ne servira à rien; ni les cris et les pleurs de Marianna, ni les humiliations auxquelles Momolo se soumet ne serviront; la famille ne récupérera pas Edgardo. spoiler: Mais il y a pire, car la réalité sait être supérieure à la fiction, et les faits plus sadiques que l'imagination du scénariste: Edgardo devenu adulte (Leonardo Maltese) s'attachera à sa nouvelle religion au point de renier sa famille qui refuse de se convertir et deviendra missionnaire pontifical... oui, on se demande pourquoi utiliser des scénaristes quand l'histoire vous apporte, sur un plateau, de tels scénari...
    Belles images, scènes spectaculaires, onirisme et rêves effrayants: à voir absolument
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 560 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2023
    Je ne goute pas trop aux films longs, surtout en version originale sous-titrée (il n’y a guère plus d’une salle qui le présente en version française), et pourtant cette fois je ne me suis pas aperçu que c’était long (2h15mn). A mettre au compte de la curiosité sur cette intrigue. En général, avant d’aller voir ce genre de film nous venant d’Italie (pays qui a perdu de sa superbe et de sa gloire passée dans le 7ème art), le spectateur lambda a entendu parler du sujet, a vu la bande annonce s’il fréquente régulièrement les salles obscures. Ça vaut mieux car sinon l’introduction risque d’être un peu absconse, confuse, car les fondements de l’intrigue ne sont pas révélés tout de suite dès les premières images. A savoir le retrait autoritaire d’une famille de confession israélite en 1858 d’un enfant dont il s’avère qu’il a été baptisé selon le rite de l’église catholique par sa nourrice quelque peu naïve quoique religieusement bien intentionnée et que cette information a été portée à l’autorité épiscopale plutôt dogmatique, la norme à l’époque. D’où cet enlèvement pour une éducation conforme au droit canonique sous les auspices du Vatican. L’affaire nous dit-on fit l’objet d’un scandale international. Mais sans doute peu de spectateurs d’aujourd’hui auront entendu parler de cette affaire Mortara, du patronyme de l’enfant. Au-delà de ce fait divers et religieux, c’est aussi une confrontation avec le Pape de l’époque (Pie IX, oups jamais entendu parler avant bien que le règne de ce « Pape-roi » fut le plus long de toute l’église catholique romaine). Une immersion historique dans les soubresauts de l’Italie de l’époque en train de se construire et de chercher à s’unifier au détriment et contre cet Etat dans l’Etat qu’est l’Eglise. Quelque chose qui n’est sans doute guère connu de tout un chacun sauf à être féru d’histoire italienne ou de religion. Une découverte, une initiation, pour les autres.
    Flower 0478
    Flower 0478

    64 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2023
    Une histoire qui mérite d'être connu car elle est basée sur des faits réels ça parle d'un enfant qui ce fait enlever de force à ces parents par le Pape car il a été baptisé sans leur consentement ça se passe en Italie dans les années 1800 les acteurs que je connaissais pas jouent bien je vous conseille d'aller voir le film.
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 707 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2023
    Traversée par des séquences oniriques, l'histoire vraie d'un baptême clandestin, menant à l'enlèvement d'un enfant par l'Église (ordonné par Pie IX lui-même) dans l'Italie du 19e siècle, et qui va être endoctriné par celle-ci.

    Un drame prenant sur le pouvoir de l'institution chrétienne face à une famille juive déchirée et prête à tout pour faire éclater la vérité de ce scandale institutionnel.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2023
    Présenté en CO à Cannes ( 2023), le dernier opus à ce jour du cinéaste vétéran italien de talent Marco Bellochio ( " les poings dans les poches", " le traître) est reparti la corbeille vide.

    Le scénario revient sur un épisode du pontificat du pape Pie IX ( la plus longue de l'histoire de ce ministère), celui de l'enlèvement par la police papale ( l'action se déroule à Bologne alors administrée par le pape) d'un enfant juif de six ans, qui aurait été baptisé par une servante quelques années auparavant.

    Cet épisode traversa les frontières et est devenu une sorte d'exemple avant l'heure du "syndrome de Stockholm".

    Le film aborde le thème du prosélytisme, du fanatisme religieux, même venant des plus hautes instances de la hiérarchie de l'église.

    Il va sans dire que le regard porté sur cet histoire, comporte un aspect universel qui transcende bien sûr la seule religion catholique et même la religion tout court.

    Par delà son aspect thématique, Bellochio réussit un opus magnifique au plan formel. Véritable leçon de mise en scène appuyée de décors splendides et d'un photo exceptionnelle, on se demande comment le jury a pu passer à côté de ce film ambitieux et de haute gamme.
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