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    L'Enlèvement
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    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2024
    L'histoire vraie d'un enfant juif kidnappé par le Vatican dans l'Italie du 19eme siècle. La reconstitution historique est parfaite, la lumière du film sublime et les acteurs tous très justes. Le sujet est poignant et pose la question du choix d'une éducation religieuse. Il y a tout de meme quelques petites longueurs mais l'ensemble reste vraiment interressant.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2024
    Tiré d’une histoire vraie qui défraya la chronique dans le monde occidental de la seconde moitié du XIXème siècle, L’enlèvement bénéficie d’une mise en scène classique et efficace au service d’une histoire passionnante et bouleversante. Il raconte l’histoire d’Edgardo, garçon juif de six ans, arraché de force à sa famille et converti au christianisme, car ayant été secrètement baptisé par une femme de chambre quelques années auparavant. Le film questionne ainsi avec une force évidente la puissance du dogme, le mystère de la foi et la fragilité de l’identité, dans un contexte de remise en cause de la mainmise d’une Église qui voyait alors son pouvoir menacé. Efficace.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    80 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2023
    Eh bien.... le nonagénaire n'a rien perdu, ni de sa vigueur, ni de son anticléricalisme. Je ne sais si L'enlèvement sera le dernier film de Marco Bellocchio, mais il terminerait sur un coup de maître, car ce film est passionnant! Pas son meilleur, peut être, sur le plan esthétique, pas le plus subtil (car très démonstratif) mais passionnant.
    Et quelle leçon d'histoire! Car, à vrai dire, nous autres français ne sommes pas très au fait des démêlés du Pape Pie IX avec les républicains et les garibaldistes...
    Il faut se rendre compte qu'alors les états pontificaux s'étendaient jusqu'à Bologne! (là où se passera l'affaire Mortara). Et naturellement, la seule loi qui y est reconnue est la loi de l'Eglise.
    Et pourtant, tout avait bien commencé. Le futur Pie IX est le candidat des libéraux. Son pontificat s'annonce sous les meilleurs auspices; le nouveau Pape amnistie les prisonniers politiques, institue la liberté de la presse, s'entoure d'un conseil consultatif comprenant des laïcs, modernise les états pontificaux et certains le voient déjà comme président d'une fédération italienne unifiée.. Plus étonnant encore, au vu de ce qui suit, il libère les juifs du ghetto dans lequel on les tenait enfermés.
    Et puis, ça va se gâter quand en 1848, le roi du Piémont déclare la guerre à l'Autriche catholique. Pie IX se désolidarise alors du mouvement d'unification. Il va bien changer... Paolo Pierobon, inquiétant et doucereux, est génial dans ce rôle! Et c'est dix ans après, en 1858, alors que Pie IX a rompu avec toute forme de modernité, qu'éclate l'affaire Mortara, qui a fourni à Bellocchio l'argument de ce film, passionnant je le répète -et quel beau pitch pour un anticlérical....
    Un beau jour (un triste jour plutôt) la gendarmerie pontificale débarque chez la famille Mortara, Momolo (Fausto Russo Alesi) et Marianna (Barbara Ronchi), un couple de bourgeois juifs aisés -et très pieux_, à la tête d'une nombreuse famille. Ils viennent leur retirer Edgardo, qui a alors six ans (interprété, très bien, par le petit Enea Sala, qui sait rendre le désarroi de cet enfant qui va se retrouver écartelé entre deux univers). Une ancienne servante serait venu raconter (contre dédommagement...) au cardinal Feletti, responsable de l'Inquisition (l'Inquisition! au 19e siècle.... Fabrizio Gifuni est détestable à souhait) qu'elle a baptisé le petit à l'insu des parents alors qu'il était gravement malade. Baptisé, donc catholique, donc devant être arraché à une famille juive. C'est la loi de l'église, supérieure à toute loi humaine. On se demande bien pourquoi la hiérarchie trouve bon de re-baptiser l'enfant. Douteraient ils un peu de l'informatrice?
    Arraché à ses parents, le petit garçon sera envoyé à la maison des catéchumènes pour être éduqué avec d'autres petits juifs en voie de conversion. Oh, ils sont choyés, et le petit Edgardo, mignon et intelligent, deviendra même le chouchou du pape... Le combat de Momolo et de la communauté ne servira à rien; ni les cris et les pleurs de Marianna, ni les humiliations auxquelles Momolo se soumet ne serviront; la famille ne récupérera pas Edgardo. spoiler: Mais il y a pire, car la réalité sait être supérieure à la fiction, et les faits plus sadiques que l'imagination du scénariste: Edgardo devenu adulte (Leonardo Maltese) s'attachera à sa nouvelle religion au point de renier sa famille qui refuse de se convertir et deviendra missionnaire pontifical... oui, on se demande pourquoi utiliser des scénaristes quand l'histoire vous apporte, sur un plateau, de tels scénari...
    Belles images, scènes spectaculaires, onirisme et rêves effrayants: à voir absolument
    Roger D
    Roger D

    79 abonnés 881 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2023
    Tiré de fait réel, le film montre cette vive émotion que fut cette affaire et plus le film passe et plus on est en colère, la tristesse cède place à cette émotion de voir comment ces messieurs font du lavage de cerveau et perso on a vu des empires et des pays faire du lavage de cerveau même si les conséquences n'ont rien à voir. En tous cas , on est pris dans le film et on à toujours cette espérance de le voir revenir et quand on voit ce qu'il devient...mon dieu (sans mauvais jeu de mot)... et quand on voit que le pape va finir sa vie tranquille c'est juste navrant. En tous cas film fort en émotion.
    NOTE : 7/10
    capirex
    capirex

    92 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2023
    Inspiré d'une Histoire vrai c'est là un très intéressant film de Marco Bellocchio , sorte de pamphlet contre l’obscurantisme , dans une mise en scène magistrale et d’une grande beauté visuelle !
    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    32 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2023
    De la fresque historique au drame familial, on retient d'une mise en scène en clair obscur, l'actualité du dogme qui opprime, broit, dissout.
    Yann C.
    Yann C.

    31 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2023
    Film qui questionne mais qui reste à charge contre l’église et les dogmes. Il n’y aucune profondeur, aucun recul et rien sur la spiritualité. Pour le reste les reconstitutions de décors et de costumes sont somptueuses cependant il manque de figurants autour du Pape.
    Stéphane R
    Stéphane R

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2023
    Un peu déçu de m'être ennuyé pendant la première partie du film. Sujet intéressant, soulignant très pertinemment l'absurdité du fanatisme religieux voire de toute religion au travers d'une histoire méconnue et pas si ancienne. Le film aurait gagné à être un peu plus court
    Olivier G.
    Olivier G.

    20 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2023
    Quel film et quelle histoire! Le cinéaste nous offre une œuvre baroque, mêlant Histoire et histoire, tragédie grecque et farce romaine, réalisme et fantastique. Les acteurs sont tous formidables. La photographie est somptueuse et la BO est à l'image de cette partition cinématographique majuscule.
    Guillaume L.
    Guillaume L.

    19 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2024
    Italie 1858. Le petit Edgardo Mortara, né dans une famille juive est baptisé contre le gré de ses parents dans la religion catholique. Après ses 6 ans, le pape ordonne qu’il soit enlevé à ses parents, tant que ceux-ci ne se convertiront pas.
    Film magistral de bout en bout, sérieux concurrent à la palme d’Or ou au moins palme de la mise en scène. Du cinéma que certains appelleront « classique » mais tout est là. Les émotions jaillissent grâce à l’histoire, son interprétation, les décors , costumes, musique et scènes exceptionnelles de finesse et de force à la fois. La religion catholique est ici coupable d’enlèvement, mais dans une intention de « bien faire », de sauver l’enfant. Pas de manichéisme ici, certaines scènes (animations d’iconographies juives ou cauchemar de circoncision) pouvant accentuer le côté malsain du personnage de Pie IX sont rattrapées à côté de ça par un amour qui semble être paternel (même si maladroit) entre celui-ci et les enfants retenus auprès de lui. A voir absolument !
    François Huzar
    François Huzar

    8 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2023
    D’une beauté sidérante et d’une puissance incontestable, l’enlèvement revient sur l’une des pages les plus sombres de l’histoire de l’Eglise. (...)
    Dans la première partie du film, le cinéaste restitue avec un grand souci du détail la mécanique du rapt d’Edgardo. Puis, à travers le récit de son endoctrinement, il ouvre sur des perspectives plus vastes : l’histoire de l’absolutisme papal – ce qu’on a appelé l’ultramontanisme –, de l’antisémitisme qui a pu exister dans l’Eglise catholique et enfin du combat pour l’unité de l’Italie.
    Bellocchio orchestre donc une fresque historique ample non sans doter sa mise en scène d’une beauté absolue. De nombreux plans sont composés comme des tableaux, véritable régal pour les yeux. Pourtant, il n’est point question d’académisme. On trouve, comme toujours chez le cinéaste, des séquences folles mi-cauchemardesques mi-bouffonnes. (...)

    La critique complète du Huzar sur le toit : https://lehuzarsurletoit.substack.com/p/lenlevement-le-nouveau-chef-duvre
    foularbleu
    foularbleu

    7 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2023
    Toujours d actualité, malheureusement, l endoctrinnement, les dogmes...la guerre des religions ! Jusqu'à la cruauté, l impensable l enlèvement d un enfant ! Un film d une cruauté presque "tranquille". Qui lui donne toute sa force. Les décors d une Italie au XIX sont superbes, entre églises, Vatican, ruelles.. et point d orgue une musique époustouflante qui nous colle au siège jusqu à la fin du générique.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 août 2024
    La perfection atteinte par Rapito résulte de sa capacité à rassembler, d’un même mouvement artistique, le passé et le présent, les Chrétiens et les Juifs ainsi que les spectateurs, qu’ils soient cinéphiles ou non, en témoignent la fluidité et la lisibilité du récit. Marco Bellocchio redouble chacune de ses images, lui compose un double inversé de sorte à figurer à l’écran la dualité qui tiraille de l’intérieur Edgardo, égaré entre deux familles, entre deux villes symboliques (Bologne comme berceau de la contestation, le Vatican comme siège de la papauté), entre deux religions disposant de leurs croyances et de leurs traditions respectives : une scène le montre d’abord caché sous la robe de sa mère, soucieuse de protéger son fils de l’inquisiteur ; une autre, au milieu du film, reproduit cette localisation sous la robe du pape cette fois lors d’une partie de cache-cache, jeu auquel s’adonnait d’ailleurs le protagoniste alors âgé de six ans.
    Le cinéaste italien parvient à articuler la reconstitution historique, minutieuse dans le détail de ses lieux, de son éclairage et de ses costumes, et l’onirisme tour à tour merveilleuse – spoiler: la guérison miraculeuse du Christ décrucifié
    – ou satirique, caricatures de presse à l’appui ; il impose une liberté de ton appréciable, subordonnée à une élégance de chaque plan, tout en dialoguant avec d’autres œuvres en lien avec persécution et exactions religieuses, notamment Silence de Martin Scorsese (2016), avec spoiler: ce plan final sur les mains divulguant une croix, preuve de la foi véritable du prêtre jésuite, dont Bellocchio semble se souvenir lors des funérailles d’un enfant
    . La superbe partition musicale de Fabio Massimo Capogrosso accentue les changements de registre et de rythme. La complexité du personnage d’Edgardo conjure tout manichéisme et restitue la puissance de conversion et d’emprise de l’Église catholique certes, mais plus généralement encore de toute instance adulte qui se sert des plus jeunes pour asseoir son autorité. Un chef-d’œuvre reparti bredouille du festival de Cannes en 2023.
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    162 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2023
    Les magouilles du Vatican et son antisémitisme dans l'Italie du 19ème siècle à travers l'histoire aberrante d'un enfant juif arraché à sa famille à partir d'un motif fallacieux. Les images et la photo sont belles mais l'histoire très dure donne un film très froid.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2023
    À Bologne au milieu du XIXe siècle un jeune garçon juif est enlevé à sa famille par l’armée pontificale sous prétexte qu’il a été baptisé et qu’il doit donc rejoindre les petits soldats de Dieu. Le toujours fringuant Marco Bellocchio choisit la forme d’un opéra baroque pour nous dresser un portrait tout en clair obscur de son pays qui s’apprête à s’unir en un seul royaume alors que le Pape s’accroche à un pouvoir qu’il n’a plus. Et le réalisateur italien dresse le constat d'une religion qui sépare, qui maltraite et qui n’amène qu’à la guerre. Et à l'aune de ce qui se passe depuis le début du XXIe siècle comment lui donner tord?
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