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    L'Enlèvement
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    4,1
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    209 critiques spectateurs

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    Roub E.
    Roub E.

    983 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2024
    Une histoire passionnante sur l identité et la foi qui est transmise ou plutôt imposée. Un sujet qui pour le coup m a beaucoup intéressé. Les décors et costumes toujours primordiaux dans un film d époque sont de toute beauté en revanche les quelques effets visuels font peine à voir. J ai trouvé cependant dommage que le contexte n ai pas été mieux décrit et explicité alors que le film et très ancré dans son époque et que peu de parallèles sont fait avec le monde actuel.
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2024
    Entremêlant fresque historique baroque et drame familial aussi stupéfiant que déchirant, Bellocchio signe un pamphlet extrêmement puissant contre l’endoctrinement religieux. La scène finale est folle !
    4,25
    moket
    moket

    539 abonnés 4 345 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2024
    Une fresque historique superbement mise en scène, un spectacle baroque et une charge contre ce que les religions ont de plus laid : le repli sur soi et l'enfermement. Le film est toutefois un peu inégal : la réalisation perd parfois de son allant et les histoires parallèles sont un peu fouillis...
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2023
    Je ne goute pas trop aux films longs, surtout en version originale sous-titrée (il n’y a guère plus d’une salle qui le présente en version française), et pourtant cette fois je ne me suis pas aperçu que c’était long (2h15mn). A mettre au compte de la curiosité sur cette intrigue. En général, avant d’aller voir ce genre de film nous venant d’Italie (pays qui a perdu de sa superbe et de sa gloire passée dans le 7ème art), le spectateur lambda a entendu parler du sujet, a vu la bande annonce s’il fréquente régulièrement les salles obscures. Ça vaut mieux car sinon l’introduction risque d’être un peu absconse, confuse, car les fondements de l’intrigue ne sont pas révélés tout de suite dès les premières images. A savoir le retrait autoritaire d’une famille de confession israélite en 1858 d’un enfant dont il s’avère qu’il a été baptisé selon le rite de l’église catholique par sa nourrice quelque peu naïve quoique religieusement bien intentionnée et que cette information a été portée à l’autorité épiscopale plutôt dogmatique, la norme à l’époque. D’où cet enlèvement pour une éducation conforme au droit canonique sous les auspices du Vatican. L’affaire nous dit-on fit l’objet d’un scandale international. Mais sans doute peu de spectateurs d’aujourd’hui auront entendu parler de cette affaire Mortara, du patronyme de l’enfant. Au-delà de ce fait divers et religieux, c’est aussi une confrontation avec le Pape de l’époque (Pie IX, oups jamais entendu parler avant bien que le règne de ce « Pape-roi » fut le plus long de toute l’église catholique romaine). Une immersion historique dans les soubresauts de l’Italie de l’époque en train de se construire et de chercher à s’unifier au détriment et contre cet Etat dans l’Etat qu’est l’Eglise. Quelque chose qui n’est sans doute guère connu de tout un chacun sauf à être féru d’histoire italienne ou de religion. Une découverte, une initiation, pour les autres.
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 717 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2023
    Traversée par des séquences oniriques, l'histoire vraie d'un baptême clandestin, menant à l'enlèvement d'un enfant par l'Église (ordonné par Pie IX lui-même) dans l'Italie du 19e siècle, et qui va être endoctriné par celle-ci.

    Un drame prenant sur le pouvoir de l'institution chrétienne face à une famille juive déchirée et prête à tout pour faire éclater la vérité de ce scandale institutionnel.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2023
    Le beau film de Marco Bellochio n'échappe pas à un côté programmatique. Malgré donc une mise en scène belle et fluide, des costumes et des décors majestueux, une musique puissante, et quelques grandes scènes, le film n'est pas déchirant comme il aurait dû l'être. Sans doute parce que l'on ne suit pas assez l'évolution de l'enfant, pas forcément très bien interprété, au profit d'un pape imbu, dogmatique et irrécupérable . Bellochio met en garde contre les pouvoirs omnipotents, et rappelle que les injustices détruisent les hommes. Pour autant, le film ne s'élève pas au dessus de son sujet. Un bon film et une relative déception
    eldarkstone
    eldarkstone

    229 abonnés 2 092 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2024
    Un drame historique passionnant et prenant, du début à la fin ! quelques longueurs largement pardonnables ...
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    172 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2023
    L'Enlèvement est l’œuvre d'un très grand metteur en scène, capable du meilleur en scénario, découpage, photographie, direction d'acteurs, etc. Le film est donc d'une exceptionnelle maîtrise du premier au dernier plan. La restitution des villes italiennes du XIXe siècle est très réussie (décor, costume, etc.) et le récit nous apprend beaucoup sur l'Église, l'Italie en pleine unification, les communautés juives en Europe, etc. La grande force du film est de pointer l'arbitraire des rites religieux. Bellocchio montre avec respect les pratiques de cette famille juive (prière du soir, prière du repas, shabbat, etc.). Et il se moque souvent des rituels catholiques (escalier monté sur les genoux, etc.). Mais dans les deux cas, il semble aussi en signifier la vacuité, mettant au premier plan la réalité des êtres, de leurs relations, de leurs sentiments, indépendamment de ce qu'impose la religion. En tout cela, L'enlèvement mérite son succès critique et sa fréquentation en salle. Le seul hic me semble être le caractère trop manichéen du récit. Vincere, le chef-d’œuvre indépassable de Bellocchio, montrait une construction scénaristique et une mise en scène encore plus ambitieuse et réussie. Et surtout, il évitait tout manichéisme. Tous les personnages y sont d'une extrême complexité, sans jamais tomber dans la simplification. Avec l'Enlèvement, c'est l'inverse. La situation de départ, qui se prolonge pendant 1h30 environ, est très simple et terriblement manichéenne. La méchante Église enlève le gentil enfant d'une gentille famille. Ce n'est que plus tard que la complexité arrive, spoiler: dès lors que cet enfant, devenu un adorateur du pape, est tiraillé par des contradictions internes, brutalisant son idole en des coups de folie stupéfiants, avec pour aboutissement la superbe fin, qui, elle, est vraiment à des années lumière de tout manichéisme.
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2023
    Le hasard de la sortie de « l’Enlèvement » entre en résonnance avec une actualité que Marco Bellochio ne pouvait envisager.
    A bientôt 84 ans, le réalisateur italien n’a rien perdu de son mordant, bien au contraire, ses deux derniers longs métrages de fiction, « Le traître » et « L’enlèvement » se placent très haut dans la hiérarchie de sa filmographie. Alors que « Le traître » s’intéressait à l’histoire véridique de Tommaso Buscetta, un repenti de la Mafia, c’est à une autre histoire véridique que le réalisateur a consacré « L’enlèvement ».
    En 1858, la ville de Bologne fait encore partie des Etats pontificaux et, à ce titre, l’inquisition y avait encore droit de cité. Le 23 juin 1858, la police pontificale, sur ordre de l’inquisiteur Pier Gaetano Feletti, a investi la demeure où habitent la famille Mortara et leurs 8 enfants. Les policiers exigent que leur soit remis Edgardo, un de ces enfants, alors âgé de 6 ans et quelques mois. Pourquoi cet enfant plutôt qu’un autre ?
    Très simplement parce que la famille Mortara était une famille juive et parce que les autorités catholiques avaient appris qu’Edgardo avait été ondoyé en secret par une domestique de la famille Mortara alors que, bébé, il était très malade et que cette servante, en bonne chrétienne, craignait que, s’il venait à mourir, l’enfant aille rejoindre les limbes. Considéré comme baptisé à la suite de cet ondoiement, Edgardo ne pouvait plus, du point de vue de l’église catholique, être élevé dans sa famille juive sauf à devenir apostat et donc excommunié.
    Il est donc emmené à Rome, loin des siens…. Dans ce véritable combat avec la papauté, le couple Mortara va trouver des soutiens un peu partout dans le monde et l’affaire abondamment traitée dans la presse, agite l’Italie, l’opinion publique libérale mais aussi la France, les Etats Unis jusqu’à la chute des Etats Pontificaux en 1870…et si Camillo Cavour, Napoléon III et la communauté juive américaine s’en mêlent, le pape Pie IX ( Paolo Pierobon, exceptionnel que l’on prend plaisir à détester dans ce rôle, tout comme on ne peut s’empêcher de détester l’inquisiteur Pier Gaetano Feletti, interprété par Fabrizio Gifuni ) ne veut rien entendre de son vivant.
    Marco Bellochio a réalisé un film d’une rare puissance, qui aurait mérité une nouvelle récompense au dernier Festival de Cannes où il a été présenté. Le rapt de l’enfant, filmé comme dans un thriller, dans des teintes sombres, ( la photo et la lumière de Francesco Di Giacomo sont absolument magnifiques), l’interprétation des acteurs principaux, la façon de traiter en parallèle la tragédie familiale que vivent les Mortara, les tourments du jeune Edgardo, l’agonie du pouvoir temporel de l’Eglise, tout cela concourt à faire de « L’enlèvement » un film inoubliable…un sacré film, récit d’un lavage de cerveau qui tourne au syndrome de Stockholm…où le jeune Edgardo aura jusqu’au bout espéré convertir les siens !!
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2023
    Un film passionnant sur l'endoctrinement et le poids du dogme dans la religion.
    "Bologne Italie 1650. Dans une famille juive bourgeoise unie, l’un des enfants est un matin enlevé par les services de l’inquisition du pape sous prétexte qu’il a été baptisé en secret et qu’il doit donc recevoir une éducation chrétienne.
    La famille bouleversée et déchirée suite à ce drame tente par tous les moyens en ses possibilités de récupérer l’enfant qui de son côté placé auprès d’autres enfants sous l’égide du pape lui-même apprend à se conformer au dogme catholique.
    Une grande fresque historique pour témoigner de l’hégémonie périclitante du christianisme qui s’acharne à recruter de nouvelles ouailles quitte à briser des liens familiaux.
    Outre la dénonciation d’un abus de pouvoir, le film montre aussi les écueils d’une forme d’endoctrinement d’un jeune cerveau contraint de renier les valeurs éducatives familiales au profit d’une religion qui au départ n’est pas la sienne et qui subit à l’âge adulte le boomerang de la violence de la séparation et l’emprise d’un dogme religieux.
    Le film par sa dramaturgie et sa musique digne parfois d’un opéra traduit bien tout l’aspect mélodramatique de la situation.
    Instructif et romanesque."
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Arthus27
    Arthus27

    97 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2024
    Un scénario ciselé, une mise en scène parfaite, et pourtant quelle déception que ce nouveau film de Bellocchio! La faute à une caractérisation approximative des personnages et à la froideur globale qui se dégage du film. Impossible alors d'entrer en empathie avec les personnages, ni à porter un intérêt pour leurs trajectoires respectives.
    S5Clem
    S5Clem

    84 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 octobre 2024
    La note parle d'elle-même je n'ai rien aimé. Le récit est lent, les acteurs sont caricaturaux, la BO volontairement assourdissante par moment ridiculise le propos. Même si cette histoire inspirée de faits réels est honteuse ce film ne lui rend vraiment pas honneur
    rvrichou
    rvrichou

    103 abonnés 435 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2023
    Du bon cinéma comme on aime. Costumes, décors et scénario, tout y est .A voir en VO évidemment. Et puis un sujet qui fait réfléchir. Malheureusement pas sûr que l epoque trouble dans laquelle nous vivons nous apporte beaucoup d éclaircissement.
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2023
    Décidemment, Marco Bellocchio nous aura donné ses meilleurs films en fin de carrière. Mélangeant de nouveau grande Histoire et petite histoire, "L'enlèvement" est un film passionnant de bout en bout. Le parcours de l'enfant élevé et parallèlement, les démarches des parents et la révolte du peuple qui monte, tout est prenant. Outre un scénario riche et bien mené, le film bénéficie d'une mise en scène précise, au couteau qui met en valeur les personnages tout autant que les décors. les images sont très belles et la musique très présente. L'interprétation à l'image du film est solide, notamment le jeune acteur qui sait faire passer avec justesse mais sans exagération la détresse, la résignation et la fascination que son drame lui provoque.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2023
    Voici la nouvelle splendeur de Marco Bellochio qui réalise ici son meilleur film depuis Vincere, un chef d'oeuvre absolu. Sans atteindre le perfection de ce dernier, en raison d'une lègère baisse de rythme lors de la période adulte du personnage principal, ce film reste splendide d'intensité émotionnelle et dramatique. Tout en ayant peut être une vocation pédagogique, la reconstitution historique est parfaite. L'enlèvement est aussi très émouvant, les scènes d'enlèvement et l'ultime passage sont des chefs d'oeuvre absolu de maîtrise cinématographique. Bellochio est un virtuose de la mise en scène, le film est d'ailleurs très rapide, tendu et les plans d'actions sont très maîtrisés. Le film présente une structure opératique manifeste, bien servi par une remarquable composition musicale qui accentue l'aspect "opéra". Les personnages existent réellement et, principalement celui du Pape, qui peut être à la fois pathétique, drôle et pervers. Comme souvent dans la filmographie de Bellochio, les thématiques de la trahison (qu'elle soit politique, religieuse ou mafieuse) et de l'endoctrinement apparaissent au plein jour et équivalent à des concepts, tant le cinéaste va dans les profondeurs des choses. De plus, le scénario ne verse jamais dans la prévisibilité (telle la vie du petit garçon dans l'école catholique). Ce film brillant, malheureusement absent du palmarès de Cannes, qui selon moi aurait dû obtenir la palme d'or, n'est pas sans humour en raison des personnages et des situations assez expressionnistes qui évoquent la période du cinéma muet.
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