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    L'Enlèvement
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    Marie Breton
    Marie Breton

    68 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mai 2024
    Même si ce n’est pas le sujet principal du film, je reste bien embarrassée de constater que cette famille a choisi de conserver une religion plutôt qu’un fils.
    Et ce qui m’a le plus gênée, c’est que le réalisateur tourne les séquences qui concernent ce choix en le faisant apparaître comme une force.
    « Je ne me m’abaisserai pas au niveau de mon ennemi », sauf que l’ennemi, c’est bien de placer les lois religieuses au dessus de tout.

    Les voies des humains sont, elles aussi, impénétrables.
    RENEE D.
    RENEE D.

    18 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2023
    J'ai aimé ce film qui recrée un 19ème siècle Italien avant le début de l'unification. Ma seule critique est l'impression d'avoir vu une religion catholique un peu ridiculisée (et pourquoi pas ?) versus une religion juive qui n'a pas le même traitement. Autre problème : la vérité historique semble différente de ce que le film nous montre. Il y a sur internet une photo montrant la maman entre un des frères à la gauche, en tenue militaire et à sa droite, le "kidnappé" en tenue de prêtre catholique : ce qui veut dire que la famille avait accepté le sort de ce fils et qu'elle le voyait parfois ou plus. Ce document questionne aussi la scène de la mort de la mère où l'on voit le prêtre, essayant de convertir la mourante au catholicisme.
    catjac
    catjac

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2023
    Ce film est un vrai chef d'œuvre. Il est à la fois poignant et magnifique. On ne voit pas le temps passer.
    Ciné-13
    Ciné-13

    124 abonnés 1 084 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2024
    Magnificence du clair-obscur et BO symphonique magistrale soulignant la dramaturgie (performance de l'Orchestre National Tchèque). Mais il y a de nombreux bémols : peu d'émotion se dégage (si ce n'est le combat de la mère), le spectateur n'ayant aucune indication sur les tourments d'Edgardo (il pleure et doute quelquefois mais se soumet bien volontiers et plus que ça).
    Le contexte de l'Italie face à cette Eglise autoritaire et inquisitrice est caricaturé par ce personnage papal, peu humaniste, qui justifie à lui seul la défiance du peuple italien : quelle humiliation pour ces juifs romains! Et puis la comedia italienne fait des apparitions incongrues : participation du pape à la partie de cache-cache, procès à l'emporte-pièce, bousculade du pape lors d'une procession, spoiler: résurrection rêvée, autoritarisme humiliant exagéré (ordre pour pénitence de lécher le sol), foule menaçant de jeter le cercueil du pape dans le Tibre
    ,...
    Et puis cet épilogue bâclé nous laissant abasourdi devant un tel comportement!
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    54 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2023
    Un film puissant et superbe, dans lequel le grand maître Bellochio explore ses thèmes de prédilection : la trahison/le renegat (Le traître); le rapt (la série Esterno notte, le film Buongiorno notte, tous deux sur l’enlèvement d’Aldo Moro), les grandes figures historiques toxiques ( Vincere).
    Il s’intéresse cette fois à l’enlèvement d’un jeune enfant juif au 19 ieme siècle , lors du pontificat de Pie IX, pour le sauver de l’enfer et en faire un catholique.
    Au delà de l’écho de ce thème dans une actualité marquée par les conséquences humaines et sociales de l’intégrisme religieux, ce film marque surtout par la puissance et la beauté de sa mise en scène. Tout l’apparat ici décrit ( paysages, tableaux, églises, riches intérieurs, mais aussi une musique imposante et très belle) peut paraître pesant, mais il concourt en fait a décrire l’extrême injustice faite à cette famille, à cet enfant. Plusieurs scènes marquantes : le départ vers Rome du jeune enfant captif, en une vision totalement fantasmagorique qui évoque la traversée du styx, la rivière qui paradoxalement mène aux enfers, les scènes de retrouvailles avec les parents, l’une glacée, l’autre pleine de tempêtes, l’accueil méprisant faite par le pape au messager venu défendre la cause de la famille du jeune enfant.
    Tout est glaçant sous les dorures, et tout sentiment est anéanti par le poids des dogmes.
    C’est à la fois terrible et splendide, étouffant et gracieux, doux et violent. Mais surtout d’une absolue maîtrise de la mise en scène. Et de ce talent si précieux que possède Bellochio pour marier l’intimité, la confidence, avec le grandiose et l’excès.
    L’énigme principale du film et ce qui fait aussi toute sa richesse , c’est l’attitude du jeune enfant qui finalement semble accepter de se fondre dans cette nouvelle vie, d’accepter cette nouvelle religion, cette nouvelle famille. Une possible hypothèse pourrait elle être ce conformisme italien , déjà exploré par Bertolucci, qui pousse son
    Personnage à se ranger toujours du côté du plus nombreux , du plus puissant , pour se protéger, s’intégrer, s’oublier ? …mais Bellochio prend soin de n’apporter aucune réponse à cette interrogation.
    Chacun restera libre d’être horrifié ou bouleversé par la scène finale. Bref, un film précieux à voir et revoir
    Le retour bredouille de cannes de ce chef d’œuvre est totalement incompréhensible.
    Golem passif
    Golem passif

    32 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2023
    C'est beau mais c'est tout.

    Visuellement c'est incroyable, le film est magnifique. Malheureusement, je suis beaucoup moins convaincu par l'écriture en général et le déroulé. L'orientation du film qui est clairement hostile à l'Eglise ne me dérange pas en soit mais selon moi, ce parti pris handicape totalement le cœur du film qui est la bascule du personnage d'Edgardo. En tant que spectateur, je ne comprends jamais comment Edgardo est séduit ou convaincu par celle-ci. Cet aspect est complètement négligé alors que ce devrait être le cœur du film.
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    14 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2023
    Un film en forme de fresque.

    Le coté fresque historique au travers des décors et des mouvements de foules est très réussi. Mais comme souvent plusieurs thèmes qui se mélangent. D'une part l'enlèvement d'un jeune enfant né et élevé dans le judaïsme pour être "confié" a des institutions catholiques pour cause de baptême secret.

    L'ennui est que le film ne développe pas vraiment cette "conversion" son cheminement, la relation liée entre le pape et le jeune garçon. Pas traité car en parallèle est évoqué aussi l'indépenda it
    HMD.
    HMD.

    6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 décembre 2023
    C'est dommage, la bande annonce laissait entrevoir une différence de mentalité bien abordée qui aurait pu nous apprendre beaucoup sur le passé comme sur nous-mêmes. Alors que cet aspect là commençait à être traité, notamment en la personne du dominicain, le film ne résiste pas à la tentation facile de basculer dans un anticléricalisme tout droit sorti de notre époque dû à la psychologie nouvellement acquise de l'enfance. Il en va de même pour la musique, la jeune bonne qui couche à droite à gauche alors qu'il s'agissait justement d'une très jeune catholique voulant trop bien faire, les effets carricaturales de punitions, la duplicité du jeune Mortara lors d'un moment de foule : comme dans Vincere, Marco Bellocchio n'est pas capable de faire dans la finesses, c'est regrettable parce qu'un tel sujet en aurait eut bien besoin.
    Sophie C.
    Sophie C.

    8 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2023
    L'histoire est fort intéressante et les images très belles, mais plusieurs défauts m'ont gênée. D'abord l'image est justement trop belle pour faire vraie (images de synthèse, costumes trop neufs...). Ensuite il y a pas mal de longueurs, notamment lors des cérémonies religieuses. Certes cela nous permet de bien éprouver l'arbitraire voire le ridicule de ces rituels, mais c'est bien inutile et pesant quand on en est déjà convaincu. Par ailleurs l'attitude d'Edgardo est parfois totalement incohérente (notamment à l'égard du pape). Enfin et surtout j'ai peu apprécié une forme d'hystérisation, d'exagération dans la manière de jouer (pour certains personnages : le pape et la mère notamment) et dans la manière de mettre en scène, jusqu'à l'utilisation d'une musique écrasante et pénible dans les temps forts.
    Philippe C
    Philippe C

    101 abonnés 1 058 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2023
    une jolie et sombre mise en scène pour rapporter ce fait historique d'enlèvement d'un jeune juif baptisé à l'insu de sa famille par une bonne qui le croyait en danger de mort et récupéré par le Vatican pour sauver son âme. Ce qui nous est montré, dans une Italie instable et en cours d'unification, c'est le poids de l'église et sa vision fermée, rétrograde, dans la seconde moitié du 19ème siècle avec ses personnages intégristes ( l'inquisiteur) ou plein de morgue dominatrice (Pi IX).
    la communauté juive n'est pas, elle non plus montrée sous un jour très favorable avec se représentants suomis . Seule peut-être la famille apparait comme aimante avec le personnage fort qui est la mère, jusqu'à son lit de mort.
    Belles images, musique un peu forte, personnages souvent binaires
    Un film qui fait réfléchir à cette époque de montée de l'intolérance et de l'arcboutement s ur de fausses convictions
    foularbleu
    foularbleu

    9 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2023
    Toujours d actualité, malheureusement, l endoctrinnement, les dogmes...la guerre des religions ! Jusqu'à la cruauté, l impensable l enlèvement d un enfant ! Un film d une cruauté presque "tranquille". Qui lui donne toute sa force. Les décors d une Italie au XIX sont superbes, entre églises, Vatican, ruelles.. et point d orgue une musique époustouflante qui nous colle au siège jusqu à la fin du générique.
    Neila Driss
    Neila Driss

    83 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2023
    Le film "Rapito" (L'enlèvement) du réalisateur italien Marco Bellocchio a été projeté à la 76ème édition du Festival de Cannes, plongeant le public au cœur de l'affaire Mortara. Il offre une immersion captivante dans l'Italie du XIXe siècle et soulève des questionnements profonds sur la liberté religieuse, l'identité et la tolérance.

    Le film retrace le destin extraordinaire d'Edgardo Mortara qui a suscité une vive émotion dans toute l'Italie du XIXe siècle. Les autorités sont venues chez ses parents un soir de juin 1858 et leur ont donné vingt-quatre heures pour leur remettre leur enfant. Cette intervention a été réalisée sur ordre du pape, après la révélation du baptême secret de l'enfant.

    Face à cette décision implacable, les parents d'Edgardo ont tenté de comprendre et de faire valoir leurs arguments. Ils ont rapidement découvert qu’une ancienne servante catholique était à l'origine de cette trahison. Malheureusement, dans l'État pontifical de Bologne, toute discussion était vaine et les autorités ne laissaient place à aucun compromis.

    En raison de son baptême, Edgardo est considéré comme un apostat et il lui est donc impossible de vivre au sein d'une famille juive. Selon les croyances de l'époque, seule l'Église peut le sauver et le protéger spirituellement. L'inquisiteur de Bologne organise donc son placement dans une maison des catéchumènes, un institut fermé destiné à la conversion au catholicisme des jeunes juifs, musulmans et chrétiens non catholiques.

    L'affaire Mortara, bien qu'exceptionnelle, n'est pas un cas isolé. Lors de la conférence de presse qui a suivi la première du film, le réalisateur a révélé que de nombreux autres enlèvements et conversions forcées ont eu lieu depuis le XVIe siècle. En effet, les familles juives étaient contraintes d'employer des servantes catholiques pendant le shabbat et celles-ci se chargeaient secrètement de baptiser les petits enfants juifs dans le but de les "sauver". Cette pratique était soutenue par les autorités religieuses catholiques au nom de Dieu. Au cours du procès, la servante a d’ailleurs affirmé avoir baptisé le petit Edgardo alors qu'il était malade et qu'elle le croyait mourant, dans l'espoir de le sauver des limbes, conformément à la croyance répandue à l'époque.

    Ces conversions secrètes étaient utilisées comme moyen de pression par les autorités pour inciter les familles juives à se convertir au catholicisme afin de récupérer leurs enfants. Une alternative farouchement rejetée par la famille Mortara, qui refusait de choisir entre leur enfant et leur religion.

    "Rapito" va bien au-delà d'un simple drame historique, il rappelle l'importance de la liberté religieuse et soulève des questions profondes sur l'identité, la foi et la tolérance. Ce film poignant invite à réfléchir aux conséquences de l'intolérance religieuse et à la nécessité de préserver les droits fondamentaux de chaque individu, indépendamment de sa croyance.

    "Rapito" explore avec minutie le thème de l'emprise à travers l'histoire bouleversante de ce jeune enfant soudain plongé dans les préceptes de la religion catholique. Dès son arrivée dans sa nouvelle demeure, Edgardo reçoit un conseil d'un autre garçon, lui indiquant qu'il doit se comporter de manière exemplaire s'il souhaite rapidement retrouver sa famille. Cependant, ce conseil se révèle être un piège, donnant l'illusion d'une conversion heureuse, alors qu'en réalité, il renforce la décision des autorités papales de le tenir éloigné de sa famille. Parallèlement, un processus d'endoctrinement se met en place, basé sur l'enfermement et la culpabilisation.

    Un autre élément remarquable de cette histoire est la trajectoire d'Edgardo Mortara lui-même. Malgré l'épreuve incommensurable qu'il a vécue, il deviendra prêtre et restera un fervent catholique jusqu'à sa mort, restant à distance de sa famille, essayant même de la convertir au catholicisme. Marco Bellocchio a mis en évidence les contradictions d'Edgardo Mortara et la souffrance qui en découle. Il utilise habilement le mystère qui entoure la psychologie du personnage tout au long du film. Est-ce qu'il fait semblant ? Est-ce qu'il agit par réflexe de protection ou est-il victime du syndrome de Stockholm ? Tout au long du récit, le personnage fascine et suscite des questionnements.

    L'histoire d'Edgardo Mortara est exceptionnelle à bien des égards, notamment par sa médiatisation. Ses parents ont lutté sans relâche contre les autorités pontificales pour récupérer leur enfant, mobilisant la presse libérale qui en a fait un scandale national. Elle est devenue un symbole de résistance face à l'inquisition, renforçant ainsi la position inflexible du pape Pie IX, déterminé à appliquer strictement les dogmes religieux et à préserver son pouvoir. Marco Bellocchio souligne que cette affaire a pris une dimension "politique", en soulignant son lien avec la "dislocation de l'État pontifical" à l'époque.

    Ce contexte historique, étroitement lié à l'affaire Mortara, se reflète dans la structure du film, qui s'appuie sur trois moments clés : l'enlèvement en 1858, le procès en 1860 rendu possible par l'arrivée des nationalistes au pouvoir à Bologne, et enfin, la conquête de Rome en 1870.

    L'affaire Mortara est devenue célèbre et a posé un casse-tête pour le pape Pie IX et son principal conseiller, le cardinal Antonelli. Face à la pression publique et aux pétitions incessantes de la communauté juive réclamant le retour d'Edgardo, le pape, a simplement publié son édit : "Non possumus" (Nous ne pouvons pas).

    Ce n'est qu'en 1859, lorsque l'armée italienne renverse la domination papale à Bologne, qu'un nouvel espoir surgit avec un procès contre Felletti, l’inquisiteur. Malheureusement, il est disculpé et l'avocat répond sèchement à Momolo, désespéré de ramener Edgardo à la maison, que cela ne sera possible que lorsque Rome sera prise.

    Marco Bellocchio a découvert le destin d'Edgardo Mortara dans un livre de Vittorio Messori, un auteur catholique et conservateur qui défendait les raisons justifiant la séparation de l'enfant de sa famille par le pape. Cette affaire hautement médiatisée a suscité des passions déchaînées et a donné lieu à de nombreux récits, parfois contradictoires, parmi lesquels il a fallu faire le tri. Lors de la conférence de presse, Marco Bellocchio, le réalisateur, et Susanna Nicchiarelli, la coscénariste ont déclaré avoir eu la chance de travailler sur les sources directes de l'affaire Mortara, notamment les dépositions du procès, dont celle de Mariana Mortara, la mère, qui a décrit en détail les événements relatés dans la première partie du film, tels que l'arrivée des policiers et leur demande du nom des enfants. Cette richesse d'informations a permis de sélectionner parmi de nombreux éléments réels. Cependant, il restait à imaginer l'intimité des personnages, un aspect pour lequel très peu d'informations étaient disponibles.

    Le film documente de près les circonstances de l'enlèvement d'Edgardo et les premiers efforts pour le ramener, avec des scènes émouvantes mettant en avant la mère désemparée, interprétée par Barbara Ronchi, et le jeune Enea Sala dans le rôle d'Edgardo.

    Malgré son jeune âge, ce dernier a brillamment incarné le personnage, même s'il n'a probablement pas pleinement saisi l'importance du film en raison de sa jeune expérience de vie. Le réalisateur estime avoir fait un choix judicieux en sélectionnant cet acteur très jeune, qui a su apporter une profondeur émotionnelle remarquable à son interprétation. Il souligne également que Sala, n'ayant jamais mis les pieds dans une église et étant dépourvu des contraintes d’une éducation catholique, sans être non plus juif, et a pu puiser dans une profondeur intérieure pour incarner le personnage.

    Marco Bellocchio a révélé que Steven Spielberg avait également prévu de réaliser un film sur l'affaire Mortara et avait même commencé à repérer des lieux en Italie. Cependant, il a finalement abandonné le projet, ouvrant ainsi la voie à Bellocchio et son équipe, ce qui est préférable, le film devant être tourné par des italiens et en langue italienne. Une version américaine aurait été autre et surement moins authentique!

    "Rapito" plonge le public au cœur d'un épisode bouleversant de l'histoire italienne. Les performances exceptionnelles des acteurs donnent vie aux personnages avec une intensité émotionnelle palpable. L'esthétique soignée du film s'inspire des grands maîtres de la peinture pré-impressionniste italienne et française, tel Eugène Delacroix. Les décors minutieusement reconstitués, les costumes somptueux et les couleurs vives et contrastées créent une atmosphère visuelle captivante, transportant le spectateur dans un univers saisissant de réalité.

    Article publié ici:
    https://www.webdo.tn/fr/actualite/culture/cannes-2023/206056
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    382 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2023
    C’est un superbe film historique comme sait le faire Marco BELLOCCHIO. La réalisation est très soignée avec de magnifiques prises de vues et des décors somptueux. Rien que pour l’aspect technique, ce film aurait dû ramener un prix de Cannes.
    Le scénario est aussi bien construit sans trahir la réalité historique de cet épisode pas forcément connu du grand public. C’est aussi une réflexion sur les méfaits de l’inquisition et du traitement des juifs en Italie. Ce beau film ne souffre pas des deux heures et quart de projection tant le talent de sa mise en scène est brillant.

    Bernard CORIC
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    232 abonnés 1 008 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2023
    En Italie en 1858, l’église catholique retirait certains enfants juifs à leurs famille pour les convertir. Lorsque les soldats du pape sont venus prendre Edgardo, la famille Mortara a su mobiliser son réseau pour tenter l’impossible : récupérer son enfant. Ce film retrace cette histoire tragique et cruelle. C’est glaçant, révoltant et bouleversant. Somptueux.
    François Huzar
    François Huzar

    9 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2023
    D’une beauté sidérante et d’une puissance incontestable, l’enlèvement revient sur l’une des pages les plus sombres de l’histoire de l’Eglise. (...)
    Dans la première partie du film, le cinéaste restitue avec un grand souci du détail la mécanique du rapt d’Edgardo. Puis, à travers le récit de son endoctrinement, il ouvre sur des perspectives plus vastes : l’histoire de l’absolutisme papal – ce qu’on a appelé l’ultramontanisme –, de l’antisémitisme qui a pu exister dans l’Eglise catholique et enfin du combat pour l’unité de l’Italie.
    Bellocchio orchestre donc une fresque historique ample non sans doter sa mise en scène d’une beauté absolue. De nombreux plans sont composés comme des tableaux, véritable régal pour les yeux. Pourtant, il n’est point question d’académisme. On trouve, comme toujours chez le cinéaste, des séquences folles mi-cauchemardesques mi-bouffonnes. (...)

    La critique complète du Huzar sur le toit : https://lehuzarsurletoit.substack.com/p/lenlevement-le-nouveau-chef-duvre
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