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    Vers un avenir radieux
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    garnierix
    garnierix

    230 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2023
    On a envie de griffer le personnage principal, Giovanni, et donc l'auteur du film Moretti, du début à la fin. De toute façon, ce Giovanni et Nanni Moretti, c'est le même, non ?

    Cette façon de couper les cheveux en quatre énerve... "Cuadrado como una puerta", comme disent les argentins ! Et on aime bien quand Netflix lui explique qu'il leur faut un "moment what the fuck" s'il veut qu'ils financent le film. Ça fait frémir le réalisateur (le personnage et l'auteur donc). Mais ça nous amuse, nous, même si nous n'aimons pas Netflix !

    Son premier film était "Je suis un autarcique" (1976). Un autarcique ! Que Wikipedia résume : "Un metteur en scène mégalomaniaque veut réaliser un projet de théâtre expérimental aux côtés d'une troupe non moins inspirée".

    Ça fait presque peur d'avoir passé sa vie (toute sa vie finalement) à s'observer et à s'obséder sur cette question de l'authenticité. Là, le prétexte est l'occupation russe de la Hongrie en 1956, vu de l'Italie, dans sa réalité et dans sa représentation. Il pourrait être tout autre.

    Mais l'auteur / personnage n'est pas dupe de cette obsession. Et c'est sans doute là tout l'intérêt du film. Son attitude se retrouve chez une multitude de gens. Qui normalement devraient avoir aussi envie de se griffer en sortant de la salle.

    C'est pourquoi le film se termine avec cette chanson "Et si tu n'existais pas" de Joe Dassin, qui sans surprise date exactement de son premier film (fin 1975). Moretti aurait dit : "je veux avoir l'illusion que donner l'exemple compte".

    A.G.
    HASTENEP
    HASTENEP

    11 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juillet 2023
    Je comprends bien ce qu'a voulu exprimer le réalisateur: son amour pour un certain cinéma. Mais je me suis fermement ennuyé: un nombre de longueurs incroyables , des situations sans queue ni tête, un scénario très décousu.
    Dommage.
    Frédéric M
    Frédéric M

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2023
    Bon petit film avec un propos, un point de vue intéressant tout en légèreté. Un petit plus: Film d'1h30, pas besoin de plus
    Sem121
    Sem121

    12 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juillet 2023
    Consternant ! Le réalisateur utilise un dispositif qu'il affectionne beaucoup : le travelling orbital autour de son nombril.
    Les saynètes comiques (toutes) présentées dans la bande annonce perdent même leur effet comique dans le contexte du film (il y a clairement tromperie sur la marchandise).
    Voilà, je blacklist N.M. définitivement.
    Ariane5
    Ariane5

    7 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juillet 2023
    Quel déception : après le magnifique Tre piani, ce film n'a ni queue ni tête et on s'y ennuie très très vite.
    Hobeika Pecqueur
    Hobeika Pecqueur

    4 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2023
    intelligent, du vrai cinéma, subtil, sensible, nostalgique
    du Nani Moretti
    a voir si vous êtes cinéphile
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 769 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2023
    Voilà un film imparfait… comme nous, mais rafraichissant. A l'approche des 70 ans, Moretti virevolte, assume ses ambiguïtés, verse un poil dans l'autodérision, refait le monde, cache son angoisse et convoque la chanson italienne pour ensoleiller le monde gris qui l'entoure. Il est libre "Giovanni" de penser que le PCI aurait pu virer autrement en 56, que le couple stable est encore un idéal à trouver, que le cinéma a un avenir radieux face aux concepts marketing de Netflix. Moretti ressasse ce qu'il nous a déjà dit, mais au-delà de quelques longueurs, il nous offre des scènes fortes de sens comme son interruption du final du film coréen: la violence à l'écran devrait provoquer son rejet dans la vie réelle, et non pas se banaliser en objet de consommation.
    Les cinéphiles y trouveront de plus un lot éclectique de références à quelques personnalités du septième art.
    Cinéma en VF (erreur involontaire, aie!) juillet 23
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juillet 2023
    Nanni Moretti nous raconte l'histoire d'un cinéaste en proie aux doutes, à des problèmes de couple, à sa désillusion de la politique et aux difficultés de financer son film. Il parle donc de lui. Comme toujours. Même si la partie sur Netflix et les nouveaux producteurs du cinéma mondial est savoureuse le reste auto-centré jusqu'à l'écœurement et sans la poésie de ses premiers films m'a laissé complètement de marbre. Nanni Moretti ne roule plus dans les rues de Rome en Vespa (il l'a même troquée contre une trottinette) au son du Koln Concert de Keith Jarrett, comme dans son "Caro Diaro" et c'est bien dommage.
    Carole D.
    Carole D.

    8 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juillet 2023
    Vraiment déçue par ce film que j'ai trouvé lourd et dans lequel Nani Moretti cabotine beaucoup trop. Dommage !
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2023
    Giovanni (Nanni Moretti dans son propre rôle) est un réalisateur italien reconnu mais vieillissant dont l’avenir est de moins en moins radieux. Le film qu’il tourne à grands frais sur un épisode de l’histoire italienne qui lui tient à cœur – la réaction du PCI de Togliatti à l’insurrection hongroise de 1956 et à sa répression par les chars russes – subit bien des déboires, à cause des foucades de son actrice principale (Barbara Bobulova) et de la déconfiture de son producteur français (Mathieu Amalric), l’obligeant à une démarche humiliante auprès des producteurs de Netflix (survendue comme la séquence la plus drôle du film mais déjà largement éventée par la bande-annonce). Sa femme (Margherita Buy), la productrice de tous ses films, produit parallèlement le thriller sans âme d’un jeune réalisateur italien surcôté et s’apprête à le quitter. Sa fille, qui compose la musique de ses films, a grandi et refuse de se plier aux rites familiaux auxquels son père est tant attaché ; elle est sur le point de déserter le nid familial pour épouser un barbon polonais qui a bien trois fois son âge.

    J’ai lu beaucoup de critiques élogieuses du seizième film de Nanni Moretti et d’autres qui l’étaient beaucoup moins. Je me suis paradoxalement reconnu dans toutes.
    J’admets volontiers qu’on puisse ne pas aimer "Vers un avenir radieux", qu’on puisse reprocher à son réalisateur, vieillissant et bougonnant, son égocentrisme et à son scénario gentiment prévisible sa paresse. Pour qui n’a jamais vu de film de Nanni Moretti, cette première confrontation est sans doute déroutante sinon décevante, donnant l’impression de faire irruption dans une réunion de famille à laquelle on n’a pas été dûment invité.

    Mais, pour les vieux cinéphiles comme moi dont la quasi-totalité de la vie adulte a été bercée, à intervalles réguliers, par les films de Moretti (je l’ai découvert en 1994 seulement avec "Caro Diario" et ai eu besoin de quelques séances de rattrapage pour découvrir "Sogni d’Oro", "Bianca" et "La messe est finie"), retrouver le maestro à la sortie de chacun de ses films, comme pour ceux de Woody Allen, a le parfum d’une fidélité nostalgique.

    Il ne faudrait pas déduire de la (trop) longue phrase qui précède que la seule qualité de "Vers un avenir radieux" soit d’ajouter une nouvelle ligne à la riche filmographie de son réalisateur.
    Sa principale qualité me semble-t-il est l’auto-dérision dont Nanni Moretti sait faire preuve. Faute avouée, dit-on, est à moitié pardonnée. Nanni Moretti est incontestablement égocentrique. Mais il l’est d’une façon très particulière. Son personnage – dont on se demande la part d’autobiographie qu’il recèle – n’est pas unanimement sympathique. Son aveuglement n’a d’égal que son orgueil. Sa diction est volontiers sentencieuse. Ce vieux beau, toujours élégamment mis, s’écoute parler… et ne tient pas toujours des propos lumineux. Même la trottinette qui a remplacé le scooter mythique de Caro Diario sent un peu trop son boomer. Il faut, me semble-t-il, un sacré culot pour écrire un tel rôle et pour le jouer.

    On pourrait reprocher à Nanni Moretti de cabotiner. Les yeux interloqués qu’il roule, les silences qu’il oppose aux situations qui le sidèrent sont les mêmes que ceux qu’il avait dans ses films précédents. Mais là encore, le vieux cinéphile que je suis trouve un plaisir nostalgique à les retrouver, de film en film (on me dira – et on aura raison – que je ne prends pas le même plaisir à retrouver Isabelle Huppert de film en film). Le plaisir manifeste qu’il a pris à tourner les deux dernières séquences est tellement contagieux qu’on sort de la salle revigoré et rajeuni
    Christine Laugier
    Christine Laugier

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2023
    Toujours un bonheur de retrouver ce grand cinéaste .
    mais la il veut aborder tant de choses ,que cela tourne en rond et qqs longueurs sont la .
    casting formidable
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    49 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2023
    Quel bonheur de retrouver Moretti après la grosse déception de Tre Piani Un cinéaste en totale liberté,qui se paye tous les luxes : celui de radoter, celui d'aller à contre courant des modes cinématographiques, celui de nous offrir une leçon de cinéma et de morale ( la place de la caméra est elle une affaire de morale ? Hommage à Godard ?) lorsqu il interrompt le film d'un confrère.
    Au delà de la liberté il y a aussi la nostalgie, l hommage à fellini et au monde du cirque, le choix de très belles chansons populaires des années 60 ( franco battiato mais aussi Dassin), une séquence finale chaleureuse et fraternelle. Et puis l humour décapant bien dur, et cette étonnante manière de découper ses phrases, cet étrange débit vocal de moretti acteur. Mais aussi et surtout le sentiment, aussi bien pour le cinéaste que pour son spectateur d être un survivant , un rescapé des années 50 perdu au milieu de l'ignorance ( ah bon il y avait des communistes en Italie dans les années 50? demande un assistant ) et des témoignages du modernisme qui envahissent et encombrent le plateau, donc l'intimité de Moretti
    Bref un film d auteur qui ose toutes les audaces, qui n'est pas conçu par l'intelligence artificielle et ne cède pas aux diktats what the fuck de Netflix ( ce qui nous vaut une scène bienvenue et irrésistible)
    On attend la suite !
    Melle Bigorneau
    Melle Bigorneau

    5 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2023
    Un film qui s'adresse certainement aux fans de Nani Moretti et aux cinéphiles.
    Sympathique Nani, sympathique histoire d'amour, intéressante vision du métier de réalisateur et de la mise en scène.
    Quelques passages très savoureux avec un "what's the fuck" inoubliable
    Mais pour le reste, c'est long !! c'est bavard !! et au final , pas franchement interessant
    ludovic_l
    ludovic_l

    5 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juillet 2023
    Moi qui d'habitude aime bien les films de Nanni Moretti, qui avais bien aimé son dernier avec Tre Piani, que là le film m'a paru long malgré sa courte durée, plrs personnes ont quitté la salle en cours de séance, l'idée du film est bonne, la bande annonce aussi, mais le film traîne bp trop en longueur, on ne comprend pas tout, on ne saisit pas toujours quel est le but de ce qu'on voit, là où Nanni Moretti veut en venir, on a plusieurs fois l'impression d'assister à la fin mais non une nouvelle scène démarre, bref le genre de films où si j'avais su ce que j'allais vivre je ne serais pas venu.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2023
    Nanni Moretti n’est pas vraiment ce qu’on pourrait qualifier de « vieux cinéaste », même si à (seulement) 69 ans, le maestro trône sur près d’un demi-siècle d’une carrière ininterrompue à la cohérence affolante. Ce nouvel film invite à faire des bilans voire à boucler des boucles, comme un film testament… Moretti se plaît à se mettre en scène comme un homme qui ne mesure pas combien son statut, son autorité et sa magie vacillent. Avec toutes les vertus comiques de ce retard accumulé entre sa perception et la réalité. spoiler: L’épouse et productrice depuis quarante ans (incomparable Margherita Buy) plus très aimante, évoluant dans l’ombre de son mari cinéaste envahissant, prépare en secret son départ du domicile conjugal, avec l’assistance d’un psychanalyste. Pour la première fois, elle produit, de surcroît, le film d’un autre réalisateur, jeune, adepte de la violence à l’écran, aux antipodes de Giovanni mais qui ne se prive pas de lui donner des leçons… Sa fille, désormais compositrice, s’embourgeoise, et a un amant polonais qui a trois fois son âge, elle en a marre de ses lubies et de ses rites, comme celui de regarder en famille le « Lola » de Jacques Demy à chaque veille du tournage d’un nouveau film… (mais il n’en tourne qu’un tous les cinq ans !!) Son producteur français désargenté (Amalric aussi sautillant qu’agaçant et vraiment pas indispensable ) lui organise un rendez-vous ubuesque chez Netflix, afin de potentiellement sauver le film de Giovanni…séquence assez drôle, nourrie de néologismes anglais et d’une utilisation abusive du mot « produit », jusqu’à ce qu’une question de l’un des employés de la multinationale fasse déborder la scène. « Quel est l’arc narratif du personnage ? Comment évolue-t-il ? », et Giovanni de répondre : « Dans la vie, on ne change jamais vraiment. Il n’y a qu’au cinéma que les gens changent…

    Giovanni croit encore à ses idéaux passés, au communisme rêveur et triomphant… Et l’aveuglement du vétéran rime, de manière ironique, avec celui qu’il a inscrit au cœur de son scénario, situé en 1956 : des communistes italiens hésitent à condamner l’invasion de Budapest par les chars soviétiques, au moment même où ils accueillent un cirque hongrois à Rome…
    Dans un chaos complet, non dénué de grâce pour qui le contemple depuis un fauteuil de cinéma, « Vers un avenir radieux » devient le film de toutes les crises : du couple, de la soixantaine finissante, du cinéma, de la gauche italienne, que Moretti a si longtemps personnifiée… Mais loin de la tragi-comédie parfaitement huilée, le résultat frappe d’abord par le poids de confessions, de rage et l’énergie du désespoir dont le cinéaste le charge. L’artiste, manifestement, ne supporte plus grand-chose, ni l’inculture de ses nouveaux collaborateurs, ni les décisions politiques qui ont conduit l’Italie à devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Quant à son propre état psychique, il est troublant d’entendre Giovanni, au pied du mur, avouer à sa fille son addiction aux somnifères et aux antidépresseurs.
    Le réalisateur rend hommage à Fellini, à Scorsese, convoque l’architecte Renzo Piano, réfléchit sur le devenir du cinéma, égrène rengaines populaires et citations de son œuvre passée tout en ayant l’élégance de nous amuser.
    Nanni Moretti, connu pour ses diatribes philosophiques et sa manière bien à lui de se mettre en scène, retourne une nouvelle fois la caméra pour une mise en abyme chargée de nostalgie sur le cinéma, l'engagement politique et le monde qui change. Les légendaires obsessions morales du cinéaste italien sont là mais la drôlerie se révèle plus généreuse et rafraîchissante et l’humour plus que jamais sert d'antidote à la désespérance
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