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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Excellent film !!! Je le cherche d'ailleurs partout sans hélas le trouver. Ce film est le meilleur film que j'ai vu dans toute mon existence avec "When Night Is Falling", "Entretien Avec Un Vampire" et "Le Créateur (dont j'ai longuement parlé dans ma chronique sur ce film). Si vous avez l'occasion de voir "The Hunger" ("Les Prédateurs", en français), n'hésitez surtout pas ! On y retrouve Bowie (qui joue magnifiquement bien), Deneuve (qui a toujours un accent français très prononcé lorsqu'elle parle en anglais) et une (très très brève) apparition de Peter Murphy de l'excellent groupe Bauhaus, enfermé dans une cage en chantant "Bela Lugosi's Dead". A NE LOUPER SOUS AUCUN PRETEXTE !
Ce film est bien parti pour devenir cultissime : une histoire classique mais traitée avec luxuriance et sublimation, Deneuve et Bowie en couple star et intemporel... Et surtout, depuis sa sortie en 1983, des dizaines d'accros qui cherchent désespérément une version DVD zone 2 en français, mystérieusement inexistante à ce jour ! Quand on voit tous les films de série Z qui sont par ailleurs édités en DVD, on se demande bien pourquoi les Prédateurs ont mis si longtemps à être exhumés ! Mais peut-être est-ce là la clé de l'énigme qui plane autour de ce film magique et ténébreux : précieux, car rare !
Ce film est une bonne surprise. Un casting détonnant (Deneuve-Bowie-Sarandon), une bande son éclectique enchainant Schubert et Bauhaus, une relation ambigue et un peu de science fiction. Les effets speciaux sont un peu désuets ( la scène de Deneuve et de ses "amants" notamment ), mais cela n'enlève rien à la beauté de ce film. La scène d'amour entre Deneuve et Sarandon est magnifiquement filmée et le film traite de nombreux sujets ( saphisme, solitude, le temps qui passe ).
Je n'ai jamais vu Catherine Deneuve aussi magnifique.
Film polaroïd sanglant, the Hunger de Tony Scott joue sur des tableaux fantasma-gores écclectiques tout en laissant s’écouler à souhait le fil de sa trame diabolique. Histoire de vampire, dont le sang mêle un suréférencement au genre à un montage rock-n roll furieusement onirique, le spectateur se trouve dans un paradis infernal, où la chaleur du sexe est balancée par la froideur des alcools, L’envoûtement des décors s’unit à la désincarnation des personnages poursuivis par des rêves refoulés d’éternité et de rédemption. Les acteurs surabondent par la maîtrise de leur jeu, dans cette fable surchargée de couleurs qui ne se laisse pourtant pas dérober son talent en s’aliénant pernicieusement dans l’effet de style ou la noirceur gothique. Ici, tout est mis à nu, sans que rien soit dévoilé; une séduction très vampirique, qui absorbe et laisse un goût d’éternité, quand le secret de cette déshumanisation d’un art poussé au sublime lui, reste à jamais scellé.
Très eighties ? Certainement, mais très classe, aussi. Un festival d'icones : Bowie + Deneuve, qui dit mieux ? Un film de décors, un film de lumières, un film de signes. Un film sur New-York, aussi. Et en bonus, l'opérette "Lakmé" de Léo Delibes. Un bonheur pour les oreilles et les yeux.