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Un visiteur
5,0
Publiée le 15 juillet 2013
Splendide, esthétique à souhait, BO géniale, acteurs formidables, je pourrai continuer à flatter ce chef d'oeuvre sur des lignes et des lignes...à voir absolument. Tony Scott revisite ici le mythe du vampire comme personne ne l'avait encore fait, avec poésie, beauté, volupté.
Ce film Fantastique/Horreur est un de mes préférés mais aussi le meilleur film de Tony Scott. Comme quoi il ne fait pas que des nanars des années 80/90 (Top Gun, Jour de Tonnerre.) Il nous la prouver avec ce film. En plus dans son film, il y a David Bowie. Lui et son frère ont tous les deux commençaient leur carrière avec des chefs d'oeuvres , mais les ont terminée avec des grosses bouses et navets.
Ceci n'est pas un film a proprement parler, plutôt des images, photos, tableaux, très beaux certes mais pas d'histoire, pas de scenario, alors c'est pour un certain public. Personnellement, je préfère les films avec une histoire, un début et une fin, donc je n'aime pas du tout "les prédateurs".
Les Prédateurs s'inscrit dans une époque. L'entreprise était franchement périlleuse mais il est indéniable que le travail sur la beauté formelle relève d'une main experte. Cette entreprise périclite lorsque la mise en scène déverse tout son intérêt dans le grand guignolesque. L'étrangeté devient encombrante et laborieuse trouvant son paroxysme dans un final au vacarme étourdissant. Un exercice de style tantôt captivant par sa puissance visuelle, remarquable par les incarnations habités de ses interprètes, tantôt bouffi et grandiloquent dans sa profusion d'effets diverses. Les Prédateurs gardera tout de même la grande qualité d'entretenir le spectacle en parlant par paraboles du sujet douloureux et tétanisant du sida, très ancrée dans l'époque où le film a été tourné.
assez marrant de voir les bonnnes critiques presse, a l epoque tout le monde avait snobé ce film. Un régal pour les yeux et les oreilles: "les prédateurs" c'est une fable sanglante et romantique, a l'atmosphere vaporeuse, la lumiere cotonneuse, la bande son oscille entre classique, envolees lyriques et musique experimentale. Les acteurs sont justes (deneuve, bowie, sarandon, pas vraiment des tocards;;;) ce qu'on pourrait reprocher c'est le scénar: un vampire se cherche un nouveau compagnon parce que l'actuel a fait son temps. Ben ouais ça tient en 2 lignes mais les personnages sont telleement développés et leurs destins si imbriqués que cette petite histoire devient un film. Et quel film! A voir ou revoir sans aucune hésitation (mais plutot en VF à mon avis, Catherine Deneuve qui parle anglais ça m'a fait tout bizzare et elle a vraiment assuré la post-synchro)
Personnellement ce film d'horreur ne m'a pas du tout convaincu. Si certaines scènes sont réussies(notamment les 5 premières minutes qui sont excellentes) à l'instar de la musique qui est judicieusement choisie, le film déçoit globalement du fait d'un scénario trop peu lisible, de décors kitchs, et des personnages peu, voire pas du tout attachants, ce dernier défaut est le plus embêtant de tous car ce sont les personnages qui permettent au spectateur de rentrer dans le film, encore plus que le scénario; or on ne rentre jamais réellement dans le film. "Les Prédateurs" me laisse donc dubitatif. En tout cas une chose est sûre, 3 classes d'écart séparent Tony Scott de son frère aîné Ridley qui de son côté est un grand réalisateur.
Le vampirisme et l'immortalité traités de façon différente. Ca me plait, et cela me change de Dracula...J'aime aussi le scénario, et je trouve que Bowie se débrouille bien. Dommage que la réalisation soit trop ancrée dans le style des 80's
Le premier, et le meilleur film de feu Tony Scott. Enfin une histoire de vampires qui ne ressasse pas les éternels lieux communs du genre pour nous proposer une vraie réflexion. Ici, les vampires ne craignent pas la lumière du jour, pas même les crucifix ni les pieux dans le coeur, ils n'ont pas non plus les crocs acérés et ne se transforment ni en chauve-souris, ni en loups-garou. Ce qu'ils craignent : la vieillesse, la souffrance qu'elle procure et la peur de la solitude face à l'immortalité, celle-là même qui provoque chez eux un insoutenable mal de vivre. La mise en scène chic et clipesque de Scott se révèle en cohérence absolue avec le sujet, qui parle de l'image de soi, de sa magnificence à sa déchéance rapide. Elle se divise en deux segments : le premier qui s'ancre dans la modernité et appuie les pérégrinations sanglantes du couples pour se nourrir, accompagné par les nappes de synthé; le second, plus calme et mélancolique, se place au coeur de l'intime et de la douleur, accentué par une musique classique plus intimiste. En ce qui concerne l'interprétation, elle se paye le culot d'utiliser deux acteurs dans des rôles véritablement à contre-emploi : le chanteur David Bowie est magistral en vampire touché par ce vieillissement foudroyant, tandis que Deneuve étonne par sa froideur. Et que dire des extraordinaires maquillages de Dick Smith qui, aujourd'hui encore, sont d'un réalisme saisissant. Benjamin Button n'a qu'à bien se tenir !
Trente ans après l'avoir vu à sa sortie, donc avec mes trente ans de plus, et tant de films vus en plus, je trouve celui-ci toujours aussi formidable. Le scénario est génial mais c'est surtout la transposition des vampires dans un monde totalement normal et moderne qui le rend aussi original. On ne peut aussi que s'émerveiller devant la qualité des acteurs, que ce soit Sarandon magnifique, Deneuve fascinante ou Bowie magique. Tony Scott a réussi là un chef d'oeuvre, malheureusement trop méconnu du public, et même des critiques qui se sont trop peu exprimés.
"Les Prédateurs" est un film plutôt original. L'histoire de vampires qui en constitue la trame ne m'a pas convaincu plus que ça, mais il vaut néanmoins le coup d’œil, ne serait-ce que pour y voir le couple Catherine Deneuve - David Bowie.
Je tiens tout de suite à vous dire que je ne suis pas du tout un fan de Tony Scott et même si je sais reconnaître dans son style singulier des points intéressants, je n'arrive vraiment pas à accrocher. Mais quelle ne fut pas ma surprise en découvrant "Les Prédateurs" qui est selon moi l'équivalent de Blade Runner chez Ridley, dans le sens ou je vois ici son film le plus profond, intéressant et hypnotique.
Pour commencer, Catherine Deneuve, David Bowie et Susan Sarandon qui partagent l'affiche c'est déjà un très bon signe qui ne ce refuse pas, mais si en plus la réalisation et le scénario sont excellent, comment de pas tomber sous le charme ? A bien des égards le film est un vrai petit bijou, il est aussi mystérieux que sombre et offre une histoire absolument fascinante avec des personnages tragiques, le tout avec un traitement inédit pour les créatures du réçit.
Je n'en dirais pas plus pour ne pas éventer la surprise du sujet qu'il traite avec brio, mais c'est assurément un film à découvrir d'urgence. Je dois bien vous avouer que ce film a complètement réhabilité le réalisateur dans mon cœur étant véritablement tombé sous le charme de cette œuvre unique et fascinante.
Un film fantastique dans tous les sens du terme, puissant et captivant à découvrir d'urgence.
Un film qui se démarque de films récents ou anciens sur l'idée que l'on peut se faire du vampire en lui-même. L'ambiance est unique, mystique, et un formidable reflet d'une décennie : les années 80. Période qui correspond au Summum de la liberté d'un point de vue individuel. Liberté sexuelle, amours lesbiens, liberté dans son choix de partenaire de la possibilité d'en changer, émancipation de la femme, liberté de pouvoir fumer n'importe où, ou presque... Et les conséquences de cette liberté : la mort, la jalousie, l'envie. Un film néanmoins peu facile à saisir sans quelques repères initiaux. Probablement une des raisons pour laquelle, ce film devient culte à posteriori. Un film qui devient culte plus tard car il est en soi un reflet d'une époque révolue, de libertés, d'un monde qui n'est pas encore envahi par l'omniprésence des écrans noires mais sur le point de l'être. Le dénouement du film est sans doutes à ce point, à juste titre, le symbole de la fin d'une ère. Graphiquement magnifique, le manque de repères en fait un film difficile à lire, même une fois finie. La magnifique symbolique du film vient plus tard, rétrospectivement.
Que ceux qui ont tiqué à la lecture des chroniques affublées de deux étoiles ou moins se concentrent sur ce qui va suivre : ce film est un bijou d'esthétique et la musique qui l'accompagne mérite autant d'éloges. Il faut repositionner cette oeuvre dans le contexte de sa sortie, nous étions en 1983, ceux qui le découvrent aujourd'hui ont pris un quart de siècle de cinéma dans les mirettes depuis...ainsi, le critiquer sans recul confine à la grossière erreur. Que ceux qui n'ont pas aimé continuent à s'empiffrer de pop corn devant leur films de zombies à deux balles. Foncez sur ce film, et laissez vous emporter, c'est une bombe visuelle !
A sa sortie, ce film nous a frappés par sa puissance d'évocation poétique, soutenue par la coldwave de Bauhaus. Le trio d'acteurs improbables Bowie - Deneuve - Sarandon, donne une solide consistance à cette rêverie sur l'immortalité des êtres liés par l'amour. Le visuel de ce film qui apparait aujourd'hui comme issu de l'imaginaire publicitaire "années 80" était très novateur à l'époque. La scène d'amour saphique entre Deneuve et Sarandon, la musique de Schubert, et le climat onirique qui imprègne les lieux en les rendant intemporels a hypnotisé une génération d'adolescents fanatiques de films fantastiques, à l'orée des années 80. Curieusement l'alchimie fonctionne encore et nous avons toujours beaucoup de plaisirs à revoir ces prédateurs.